Les courses les plus nulles

Posté en tant qu’invité par Aquafresh:

Je pense que chacun a déjà fait des courses sans intérêts des bavantes sur des éboulis.
Pour ma part récemment j’ai eu la chance de monter au Gioberney en partant de la Pilatte et je n’ai pas été emballé bien que la vue au sommet rattrape la montée. Je ne classerai pas ça comme ne course nulle.

Je suis sûr que vous avez des exemples de courses à éviter absolument.

Merci de vos anti-suggestions !!

Posté en tant qu’invité par pv:

Le Mont Blanc…
Par le Gouter le WE du 14 juillet et du 15 aout. Odeurs (vomis), lenteur, monde (bruit, engueulades…). Tout ce qu’on recherche en Montagne

Posté en tant qu’invité par jean-philippe:

Si tu trouves que des courses sont nulles, je pense que c’est parce qu’elles ne te satisfont pas au nouveau technique. C’est clair que le gioberney voie normale ça demande pas d’être un grand alpiniste. Mais quelqu’un qui aime la montagne est à priori content d’y être.

Posté en tant qu’invité par Aquafresh:

Je m’attendais à cette réaction, c’est pour cela que j’ai précisé qu’elle ne rentrait pas dans cette catégorie.

Ce qui m’intéresse ce sont les courses qui n’ont pas d’intérêt genre :
5h de marche d’approche
1h d’escalade sur du rocher pourri
aucune vue au sommet

Mais comme tout le monde je suis tjrs heureux en montagne

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

aucune vue au sommet

pt’etre que t’as pas atteint le sommet…!!! ;o)

Posté en tant qu’invité par Jano:

Grand Blanchen (Val D’Aoste, Valpeline, frontiere Suisse), superbe refuge-Bivouac idylique où nous etions seuls, nous avons compris pourquoi le lendemain…un vrais tas de cailloux où tu as l’impression que toute la montagne va te degringoler dessus à chaque pas. Par contre la vue sur le versant Suisse était superbe : grands glaciers. Tout le charme du Refuge etait rompu, surtout qu’il n’y avait rien d’autre à faire d’intéressant.

Posté en tant qu’invité par Aquafresh:

Excellent !!

Posté en tant qu’invité par Michel C:

L’Arête des Cosmiques à l’Aiguille du Midi : grimpe agréable mais sans intêret, bruit permanent des remontées mécaniques, des cables en dessous et au dessus, l’arivée n’est pas sur un sommet mais dansune gare de téléphérique pleine de touristes braillards et en plus ça te coute 200FF pour monter. Quel dommage d’aller là alors qu’il y a tant de belles grimpes du même niveau à proximité…

Posté en tant qu’invité par Alexandre:

un pote a fait cette course en conditions hivernales (merci le guide) avec une visibilité à 10m (ce qui d’ailleurs évitait le gaz), et un temps de chien (« petite pluie chasse gros c… » dit le proverbe)
bilan une course absolument fantastique, avec un guide qui connaissait l’arete par coeur et a guidé son groupe dans son initiation aux hivernales avec « ambiance Patagonie »
comme quoi la course de l’un peut etre nulle mais pas celle de l’autre (selon les conditions, l’epoque, etc.)
alors dire qu’une course est nulle c’est un peu un raccourci

exemple : la Meije par le Promontoire on peut trouver ça nul si un groupe te fait tomber des pierres dessus, ou bien trouver ça bien si tout le monde est resté bloqué par le tour de france à Bourg d’Oisans et que tu es la seule cordée à monter (cf. juillet dernier ;o)

Alexandre

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ben non, je n’ai jamais vu de courses nulles! pourtant ça fait des années que je crapahutte. Evidemment, il y a des courses plus ou moins agréables, plus ou moins intéressantes mais je suis toujours content d’être en montagne qq soit la course. Et qq soit la course, il y a toujours qq chose à en tirer…

Posté en tant qu’invité par Aquafresh:

Effectivement c’est dur de trouver et c’est surtout très subjectif. Néanmoins je persiste à penser qu’au fin fond de l’Oisans il doit bien y avoir quelques courses horribles que certains n’hésiteront pas à classer « nulles ».

Posté en tant qu’invité par pierre-olivier:

pas mieux…Avec évidemment beucoup moins d’expérience.

Euh Francois…la crapahütte c’est recommandable ou non comme refuge suisse allemand ??? (je crapahuTe?)

Posté en tant qu’invité par Juju:

L’arête des Papillons.
Pas celle de Cham.
Celle des Ecrins (cf Sommets des Ecrins - Les plus belles courses faciles - Editions Glénat) sous l’aiguille d’Entre-Pierroux.
Pendant la marche d’approche on voit le versant nord.
Une belle arête rocheuse dentelée surmonte les faces de 100m à 150m de haut bien à pic.
On se voit déjà entrain d’escalader le faîte aérien.
La voie commence par un couloir de rocher pourri au possible.
Malheur aux cordées qui nous suivent.
On a beau faire attention, marcher sur des oeufs.
Tout fout le camp, et ça tombe et ça tombe…
On gueule « pierre !!! pierre !!! »
Et on s’arrète pour attendre les autres cordées, en espérant n’avoir blessé personne.
Les voilà qui arrivent.
Je vais me faire incendier.
Je m’enquiers de leur santé.

  • « Ca vas ? pas de mal ? »
  • « Non ça vas, mais tu devrais tirer un peu à gauche, ça craint un peu moins. »
    C’est un jeune guide de la Bérarde avec sept client du CAB.
    Je suis impressionné par son calme.
    Il ne m’engueule même pas alors que j’ai bien failli le dégommer avec toute sa clique.
    Je bredouille.
  • « Excuser-moi, je suis confus ».
  • « Ca vas, y’a pas de mal »
    Et on les laisse passer devant nous.
    On arrive sur l’arête et on découvre le versant sud.
    Ô déception !!!
    Des pentes d’herbe et des éboulis.
    Quelques bloc obligent quand-même à utiliser les mains.
    Dépités on va poursuivre jusqu’au « sommet »; maintenant qu’on est là.

Heureusement hier soir on a bien mangé et bien dormi au refuge.

Posté en tant qu’invité par Francois:

T’as raison, PO, t’as raison, mais pas la peine de le crier sur les toits…

Posté en tant qu’invité par FredK:

Carrefour Ecully (banlieue Ouest de Lyon) ce midi : mais alors là, vraiment nul à ch.

Essayez de faire l’Arête des Cosmiques en Novembre, en faisant gaffe au départ de la 1ière benne qui peut être tardif (faite le 16-11-1999 en commençant par l’Hypercascade des Cosmiques, conditions quasi hivernales avec début de tempête à 15h30).

Posté en tant qu’invité par jean-philippe:

Il y a aussi les courses ratées.
Pour plusieurs raisons ça foire.
Souvent c’est à cause du temps, il se met à pleuvoir à 7h00 du mat, puis c’est orage.
Il y a aussi les plantages d’itinéraires, ça fait perdre du temps et on est plus dans l’horaire.
Il y a les copains qui trainent, qui rechignent ou soi-même.
En rando à ski, tu pars trop tard, la neige a pas gelé il est 8 h30, il commence à faire chaud, ça enfonce,la démotivation totale.
Quand je regarde le nombre de fois que je suis pas allé au sommet, je me dis que je dois vraiment être mauvais.
En fait, je m’en fous. Dimanche encore, je m’arrête au pied du Col des Soeurs à 16 h 30 à cause de l’orage. J’ai eu la satisfaction d’arriver à la bagnole sans prendre la rincée.
C’est pas grave je l’ai fait 10 fois ça m’empèchera pas d’y retourner.

Posté en tant qu’invité par jean-philippe:

Il y a aussi les courses ratées.
Pour plusieurs raisons ça foire.
Souvent c’est à cause du temps, il se met à pleuvoir à 7h00 du mat, puis c’est orage.
Il y a aussi les plantages d’itinéraires, ça fait perdre du temps et on est plus dans l’horaire.
Il y a les copains qui trainent, qui rechignent ou soi-même.
En rando à ski, tu pars trop tard, la neige a pas gelé il est 8 h30, il commence à faire chaud, ça enfonce,la démotivation totale.
Quand je regarde le nombre de fois que je suis pas allé au sommet, je me dis que je dois vraiment être mauvais.
En fait, je m’en fous. Dimanche encore, je m’arrête au pied du Col des Soeurs à 16 h 30 à cause de l’orage. J’ai eu la satisfaction d’arriver à la bagnole sans prendre la rincée.
C’est pas grave je l’ai fait 10 fois ça m’empèchera pas d’y retourner.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ah, les courses ratées! moi, en général, c’est le mal des rimayes (y’a un p’tit nuage là-bas…l’a pas l’air très sympa…tu crois que c’est bien raisonnable de continuer?)

Posté en tant qu’invité par Bertrand:

La Grivola (3970m, Grand Paradis) par le Bivouac Gratton. Malgré la météo incertaine, bivouac bondé, on se couche à 12 sur 9 places et il y en a encore 4 qui débarquent à 21h00…le lendemain, descente sur le Glacier du Trajo par un talus de rocher pourris (merci le réchauffement climatique) équipé de chaines toute neuves. Au milieu d’un couloir-cheminée encore + délité, un bloc se détache sous le pied d’Agnès et roule droit vers moi - pas d’échappatoire, cette fois c’est la fin, ai-je le temps de penser…En fait il frappe le sac, je bascule, me rattrappe à la chaine au dernier moment…sauvé avec quelques bleus. Pourtant on continue. On traverse le glacier. Arrivés à la rimaye, la VN de la paroi SE a l’air bien plus délitée et surtout bien plus raide et bien moins facile que la description PD du topo ! En plus le ciel noircit; et la cordée devant commence à faire descendre des petits cailloux. Et puis j’ai encore les jambes qui tremblent du quasi accident. STOP, assez pour la journée ! 1/2 tour, remontée au bivouac et 1600m de descente sur Cogne sous la pluie battante avec un sac lourd et sur des sentiers bien glissants…Moralité, et même si c’est (vu de loin…) le plus beau sommet du massif, et même si par conditions parfaites on peut surement s’y faire (un peu) plaisir, on n’est pas près d’y remettre les pieds sur cette Grivola !

Posté en tant qu’invité par Claude:

Je me suis pris un seul but cette saison (faut dire que je n’ai pas tenté grand chose de dur) : dans la Pierre-Alian à la Meije à cause de multiples petits plantages d’itinéraires. On s’est échappé au niveau du glacier Carré. Et bien ça a été ma plus belle journée d’alpi de la saison (et surtout la plus enrichissante).