Les cotations modalités d'attribution

Posté en tant qu’invité par damien:

Je cherche des docs ou des infos comment marche les cotations ,modalités d’attributions, et les topos comment sont ils faits.
merci pour les renseignements

Posté en tant qu’invité par dédé la mitraille:

D’abord, l’équipeur remplit un formulaire 432 bis bleu de demande de cotation dès que les scellements sont secs. Ensuite, la DDJS dépêche un groupe de trois experts titulaires d’un BE depuis au moins 2 ans et 3 mois. Chacun réalise la voie deux fois (ce qui fait 6 essais au total) et propose un cotation à bulletin secret. La cotation provisoire est la moyenne des trois propositions pondérée par le nombre de longueurs d’escalades enchaînées dans ce niveau par chaque expert. la difficulté est que le niveau est lui-même défini par le résultat de la moyenne, ce qui oblige à utiliser un mode de calcul heuristique par convergence de suite arithmétique. Mais, bon, avec un ordinateur, on s’en sort. La cotation provisoire est ensuite affichée pendant 120 jours non pluvieux au pied de la voie par ordre du maire, et toute réclamation doit faire l’objet d’une demande de modification sur la base du formulaire Cerfa 978 rose à pois verts. S’il y a plus de dix réclamations motivées, on recommence avec trois autres experts.
Voilà, suffisait de demander. A vot’service.

Posté en tant qu’invité par Etienne:

  1. Quid des paramètres morphométriques des experts?

  2. La cotation d’une voie et donnée pour des conditions « normales », et non idéales , dixit Maître François. Il me paraît donc illégitime de proposer l’évaluation des cotations durant les jours non pluvieux pour une grande partie des falaises de notre vert pays.

Posté en tant qu’invité par catherine:

Etienne a écrit:

  1. La cotation d’une voie et donnée pour des conditions
    « normales », et non idéales , dixit Maître François. Il me
    paraît donc illégitime de proposer l’évaluation des cotations
    durant les jours non pluvieux pour une grande partie des
    falaises de notre vert pays.

ben, ça doit être « dans les conditions normales d’utilisation » …
Et comme quand il pleut, par chez nous, on n’y va pas, ou peu, c’est « légitime » de coter par temps sec !
C’est pareil pour les cotations en alpinisme : elles sont cotées en général pour juillet/août il me semble !

Posté en tant qu’invité par dédé la mitraille:

et les pistes de ski hein?

Posté en tant qu’invité par catherine:

pareil pour les pistes de ski, je pense !!!
elles aussi sont côtées « en conditions normales d’utilisation », donc quand il y a de la neige plutôt que de l’herbe ou des cailloux, même pour vertes ou les noires :wink:

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Petit calcul:

si j’ouvre une nouvelle voie, disons en Normandie, sachant que les gens qui pourront tester la voie ne viendront que le WE, qu’il pleut 3 fois sur 4, que la validation ne se fera qu’au bout de 120 jours sans pluie, je devrai attendre presque cinq ans pour savoir ce que vaut officiellement ma voie.

C’est bien ce que je disais, c’est pô juste.

Au cas où un des internautes travaillerait dans le tourisme normand: évidemment, je blague, OK?

Posté en tant qu’invité par alexis:

C’est evident que le systeme est beaucoup plus simple que Dede La Mitraille cherche a le faire croire : il n’y a que deux cotations : les voies « randos » que je passe, et les voies « çapassepas » ou je ne passe pas. En fait, cela ne fait qu’une cotation : « rando », parceque les voies cotee « çapassepas » ne sont pas des voies puisque je ne les passe pas !

Posté en tant qu’invité par Francois:

Voila! je suis exactement de l’avis d’Alexis!
Pour moi, deux degrés dans les cotations: ça passe et ça passe pas. Tout les reste est littérature. Mais bien sûr, cest un système à usage personnel uniquement.

Posté en tant qu’invité par alexis:

Damned ! tu crois que c’est pour cela que je me prends des buts avec le topo que m’a gracieusement fournis Patrick Edlinger ? La vache, il aurait pu me prevenir, il est pas sympa.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Bin oui, c’est pas compliqué: 4+, je passe. 8c, enfin disons 8b+, je ne passe pas (enfin là aussi ça dépend si c’est en chaussons ou en grosses).

Posté en tant qu’invité par alexis:

C’est pas ca, c’est que dans le topo d’Edlinger, y’avait plein de voies cotees « randos » ou je ne suis pas passe !!! Qu’as-tu fait de ton humour, Francois ?

Posté en tant qu’invité par Jean-Marc:

Mais pas du tout ! Tout le monde sait bien qu’il y a exactement 3 cotations : « facile » = les voies que j’ai réussies ; « difficile » = les voies que je réussirai peut-être un jour ; « extrêmes » = les voies que je suis sûr de ne jamais réussir. Evidemment, « difficile » s’avère la cotation la plus répandue…

Posté en tant qu’invité par Tonton:

Ben zut, j’étais le prem’s à avoir posté mon message et il n’est point parvenu. Bon, recommençons :

1 - Les cotations, elles marchent pas, elles courent.

2 - Y’a un mec ou une meuf qui fait la voie. Y compare la difficulté qu’il (elle) ressent à d’autres voies de difficulté ressentie égale et en déduit une cotation. Ensuite, quand plusieurs grimpeur(se)s ont réussi la voie, on fait la moyenne arithmétique et on arrondit à la cotation la plus proche. Quand c’est kifkif entre deux, soit on met plus comme ça on a l’air plus fort, ou bien on met moins et on a l’air encore plus fort quand y’a des nouveaux qu’essayent et qui disent « ben dis donc, comment y font pour pas trouver ça dur? ».

3 - Faut penser que y’a les cotations glace, bloc, falaise, les cotations Chambotte (falaise savoyarde), les cotations voies bloc, les cotations voies de rési, les cotations voies de conti, les cotations mur, les cotations pan…
Pour un pur résineux (sorte de grimpeur moderne grimpant essentiellement sur prises de couleur), un 6c en dalle rocheuse est bien plus dur qu’un 6c déversant sur les bac de la voie rouge de sa salle préférée alors que pour une tafiole comme moi c’est le contraire, enfin je pense paske je fréquente tellement peu les murs!

4 - Dans le monde, plusieurs systèmes de cotation : UIAA, France, GB, USA, Australie…

5 - Les topos, comment sont-ils faits?.. Ben on fait un dessin et ensuite on rajoute les cotations. Simple, isn’t it?

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Pour lire les topos d’Edlinger:

  • approche: la voie commence au niveau d’une grande coulée blanche (évidente)

  • niveau: soit tu sais faire la « grenouille » et des tractions sur un petit doigt, et tu passes, soit tu ne sais pas faire la grenouille, ou des tractions sur le petit doigt, et tu trépasses.

C’est pourtant pas compliqué…

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Bien des choses bien dites. J’aimerais d’ailleurs lancer un de ces jours un sujet sur ton point 3 , sur l’évolution de la difficulté entre surplombs et dalles, dont la cotation est de moins en moins comparable.

Permets-moi de développer ton point 2, quant à la cotation des voies haut niveau:

-un gars équipe une voie qui lui semble « faisable » ( 1ère cotation )
-régulièrement, c’est un autre qui lui pique la première réalisation. Il cote la voie en fonction de son expérience… et de son ego.

  • les premiers répétiteurs confirment, ou corrigent, généralement, ô surprise, à la baisse.
  • au bout de quelques répétitions une ou deux prises clés cassent: la cotation remonte.
  • un gros malin taille une prise: la cotation rechute.
  • la voie est répétée pour la première fois par une femme. Les mecs décident aussitôt de descendre encore au niveau inférieur.
  • c’est à ce moment que le nouveau topo sort: la cotation, quoi qu’elle vaille, est définitive.

J’ai vu une fois une initiative bien sympathique. Avant de sortir un nouveau topo de Saffres, les auteurs ont laissé quelques mois à tous les grimpeurs pour leur faire part de leurs impressions, et en ont tenu compte pour leur édition.

Posté en tant qu’invité par nicolas:

Je connais des salles, ou l’ouvreur indique une cotation au marqueur sur une ardoise a l’entree. Les grimpeurs, en fonction de leur experience et des autres voies de la salle de niveau proche , completent a la hausse ou a la baisse.

si tu lis l’anglais, va sur www.8a.nu ou sur la traduction partielle
http://www.8a.nu/french/index.shtml