Savez-vous reconnaître un mélèze, un pin cembro, un pin à crochets, un épicéa ?
Je vous propose de poster ici vos photos avec commentaires sur ces magnifiques arbres, qui ont une grande importance dans leur milieu de vie.
Un jeune pin à crochets dans le secteur du col de l’Infernet, à Chamrousse.
Ces arbres peuvent vivre 2000 ans cf wikipedia
ce sont des arbres qui poussent souvent au milieu des falaises. ce son donc des pins accrochés. D’où le nom 
Il faudra que je fasse des photos plus précises de la disposition des aiguilles des pins à crochets, groupées 2 par 2, et de la forme du bout des branches qui rebiquent vers le haut.
La fleur de mélèze au printemps (fin avril, fond du vallon de Valsenestre, 38, roche a priori cristalline) :
Idée très intéressante.
Pour les suivants : pouvez-vous aussi préciser sur quel caillou ça pousse ? Ou à défaut le lieu ce qui permet de retrouver à partir de la carte géol.
En plus du sol, il y a aussi l’exposition qui doit jouer, par exemple sur les pentes bien ensoleillées, vers Montbrison (vallée de Vallouise), on trouve des pins sylvestres comme conifères, tandis qu’en face, vers Puy St Vincent il y a surtout des mélèzes.
Ça peut t’intéresser :
https://www.nature-isere.fr/sites/default/files/document/onf_cles_feuillus_resineux.compressed.pdf
Ps: La version actuelle sur le site de l’ONF est moins bien, je trouve.
Merci 
Pour le pin cembro, je confirme que le cône est bien résineux, j’ai récupéré l’autre jour quelques graines d’un cône qui avait commencé à être bien décortiqué (je pense par un cassenoix moucheté), je me suis retrouvée avec les doigts bien collants !
« Epicéa = cônes en bas » (petit mantra mnémotechnique pour jeunes élèves)
Où l’on saisit, comme hier durant une bonne heure, qu’un seul arbre est déjà un monde à lui seul !..
Ici, une mésange noire.
(Epicéa isolé, vers 1800m, vallon de Teissonnière, sous le Coiro, 38)
Super sujet, merci à celle qui l’a créé et à ceux qui l’alimente(ro)nt!
Une sugggestion: lorsque le sujet aura plus ou moins cessé d’être alimenté, ce serait super de le transformer en article, pour plus de pérennité.
Pour les mélèzes je suppose qu’ils aiment les sols acides car on n’en voit pas en calcaire ?
Il y en a pourtant sur le flanc Est du Vercors?
pour les pins a crochets, a priori c’est sur du granite. la massif du neouvielle en est plein.
Il y en a aussi dans le Jura (calcaire).
pas aussi haut … nanana
curieux d’avoir le meme arbre dans des sols si différents.
C’est pas spécialement calcaire par là-bas?
Bon ceci dit tu as raison il 'a pas de préférence d’acidité
Il faudrait que je demande à Catherine si elle a une technique pour discerner les mésanges noire de leur consœurs boréales et des nonnettes !
Pour différencier les petites mésanges :
Mésange noire : elle a des décorations blanches ! Des gros triangles blancs pour les joues, une barre blanche sur la nuque, et deux barres sur les ailes.
une photo prise à Vallouise 1200m
On peut aussi la repérer à ses chants.
Description, photos, chants Mésange noire
Mésanges nonnette et boréale : On peut les confondre, les deux se ressemblent beaucoup.
Elles ont une calotte noire sur la tête qui engloble ses yeux et va en arrière en se prolongeant sur l’arrière du cou. Elles ont une petite barbichette noire sous le bec, plus petite et mieux délimitée chez la nonnette.
Les joues et le haut de sa poitrine sont blancs.
Le corps est beige rosé.
Pour différencier nonnette et boréale :
aux spécialistes : si je dis des bêtises, ou s’il y a des précisions à apporter, dites-le
c’est surtout par leur chant. La boréale a des intonations très nazillardes.
En altitude en pleine nature c’est plutôt la boréale que l’on rencontre, mais elle peut être aussi en plaine.
La nonnette vient aux mangeoires, pas la boréale.
https://www.oiseaux.net/oiseaux/mesange.nonnette.html
https://www.oiseaux.net/oiseaux/mesange.boreale.html
Mésange nonnette à Vallouise 1200m
Mésange boréale Pré de Madame Carle 1880m
EDIT un document bien détaillé pour différencier les mésanges nonnettes et boréales https://www.attiredailes.be/pdf/ornitho/ornitho_parides_mesange_nonnette_boreale.pdf
Tiens, découvert par hasard le pin de Wollemi, une espèce panchronique.
Il en reste moins d’une centaine, en Australie (qui ont failli brûler dans les incendies…).
Y’en a dans quelques jardins botaniques également, dont un à côté de chez moi.
