Les blaireaux en falaise

Posté en tant qu’invité par tripack:

Ca c’est un vrai blaireau…

Posté en tant qu’invité par Jean-Sébastien:

L’été dernier, je grimpais avec mon père à Saint-Grégoire (Québec) lorsque des militaires en permission sont arrivés pour faire du rappel. Il se sont fait de magnifiques baudriers en corde (très sécuritaire, l’armée utilise cette technique) le hic est que 2 des 3 types étaient débutants. Le plus expérimenté descend avec l’autre et le dernier s’installe pour descendre, il se penche au-dessus du vide… Tout allait bien, jusqu’à ce que mon père lui demande: Tu n’aurais pas oublier de « cliper » to huit au harnais… (Le déroulement de l’histoire était peut-être un peu différent, n’empêche, le gars à bien faillit se payer une chute de 25 mètres).

Posté en tant qu’invité par Jean-Sébastien:

Dans le parc du Grand Canyon (USA) un père en randonnée le long d’une falaise avec sa famille veut leur jouer un tour. Il repère une belle vire quelques mètres plus bas, saute en « lachant » un cri… Malheureusement il rate sa cible et se transforme en oeuf bouillit… (J’ai lu cette histoire dans une revue, c’était dans les années 1990).

Posté en tant qu’invité par Jean-Sébastien:

L’autre c’est moi, je grimpais, encore une fois avec mon père, au mont Orford. Incapable de continuer la voie, je me fais moulinner sur un coinceur statique, malheureusement, le coinceur glisse et je me « tord » royalement la cheville sur une petite vire. La moralité de cette histoire est que j’aurais dû dégrimper 1 ou 2 mètres en enlevant ce coinceur afin de me faire moulinner sur les deux bons coinceurs du bas. Disons que ma peur de chuter (en dégrimpant) ma causé une peur encore plus énorme (en chutant). J’oubliais, n’attrapez pas la corde qui monte lorsque vous chutez… (Vos mains vous en remerçient.)

Posté en tant qu’invité par GregLeGrincheux:

Moi j’en ai vu un vrai. C’était à Cormot, en mai dernier. Le gars assurait son pote tout en le pourrissant d’une magistrale et agaçante manière. J’étais juste à côté en train d’assurer ma femme et je dois dire que des pulsions violentes m’ont traversées la tête (« achevez-les ! » comme disait I AM). Son pote sort finalement la voie puis redescends sous les commentaires du teckel braillard à côté de moi. Les vannes bien grasses continuent à defiler, ricanant sur la façon dont l’autre avait un peu tiré au clou, etc… Deux baffes. Vient son tour de partir dans la voie. Une dernière petite phrase pour la route du style « regarge comment faut faire ». Et là, la revanche, ah ! j’en ban… presque tant cela me faisait plaisir. Le blaireau avait à peine le nombril à 50 cm au dessus du premier point qu’il se met à se chier dessus, vert de trouille, geignant « J’en peux plus ! Descends moi ! »

Posté en tant qu’invité par Tonton:

C’est gros mais on m’en a raconté deux autres exemples, comme quoi ça n’est pas rare !

Posté en tant qu’invité par Claudine:

Il y a aussi le cas des grimpeurs qui se preparent a faire un rappel mais oublient d’accrocher leur corde quelque part avant de se decorder, et qui la laissent tomber avant d’avoir eu le temps de la passer dans les anneaux du relais. C’est arrive a une copine, heureusement ce jour la ils grimpaient a 3, le copain a pu lui remonter la corde en se faisant assurer par le troisieme…

Posté en tant qu’invité par BE:

Une moulinette sur une sangle a fait un mort près de chez moi

Posté en tant qu’invité par BE:

J’ai vu un débutant , qui voulait grimper en tête, mousquetonner les points d’assurance, se décorder à chaque point, passer la corde dans le mousqueton, puis se rencorder.

Posté en tant qu’invité par Ptitseb:

« J’ai vu un débutant , qui voulait grimper en tête, mousquetonner les points d’assurance, se décorder à chaque point, passer la corde dans le mousqueton, puis se rencorder. » Mouuuarrrffff tordu l’idée :S

Posté en tant qu’invité par nico:

Là aussi j’ai une tonne d’histoires… Mais une me tiens particulièrement à coeur car elle m’a dégouté de l’escalade pendant plusieures années… snif…

C’était un encadreur bénévole du CAF qui s’occupait des scéances d’entrainement des jeunes.
Ce gars était tellement un con fini qu’il nous prenait la tête avec toutes les manipulations de cordes aux relais à retenir par coeur avec interrogations écrites sinon pas de session grimpe alors que nous n’avions que 12-13 ans… :o(

Bilan, Mr avait ses petits chouchous-premiers-de-la-classe et leur apprenait sans cesse des nouvelles manip’. Genre : à cet âge les jeunes peuvent êtres totalement autonomnes en falaise…

Si bien qu’une fois, une jeune fille à un relais à fait une connerie en mélangeant deux manip’… Et comme tout le monde sais, une connerie en grimpe se paye comptant…
Heureusement, cette fois çi il n’y eu pas d’accident…

Posté en tant qu’invité par nico:

c’est d’ailleur ce qu’il fait systématiquement depuis… ;o)

Posté en tant qu’invité par fred167:

Vu dans une salle d’escalade, un article sur un italien qui, apres avoir sorti sa voie, a fait la manip sur une chaine, sur le maillon rapide.

Probleme, il s’est mis sur le maillon du haut et sa corde frottait sur le 2e maillon de la chaine, qui passait dans le maillon rapide.

Donc sa corde, surelevée par le 2e maillon, a frotté sur la vis du maillon rapide…et l’a devissé.

Grosse gamelle mais pas trop de casse il me semble.

« J’ai vu un débutant , qui voulait grimper en tête, mousquetonner les points d’assurance, se décorder à chaque point, passer la corde dans le mousqueton, puis se rencorder. »

C comme ca que faisaient les premiers grimpeurs, avant l’utilisation du mousqueton…a chaque piton qu’ils plantaient, ils se decordaient, passaient la corde dans l’oeil du piton et se réencordaient…et pas toujours sur des couennes de 20m!

Posté en tant qu’invité par Alexandre:

Dans le même genre à Cormot, on a dû supporter tout une matinée un groupe de quarantenaires qui n’arrêtaient pas de gueuler.
En gros le plus fort montait des moulinettes sur les 6b de la grande muraille (je sais plus le secteur, pas loin des kim), et ensuite les autres se galéraient, ils leur gueulaient où étaient les prises, où il fallait passer…

alors un conseil, donnez vos instructions en bas de la voie, ensuite c’est au grimpeur de grimper…
c’est stressant quand on est en tête à 5m d’un gars qui gueule comme un putois de pouvoir se concentrer…

Alexandre

Posté en tant qu’invité par Célou:

Entre les frimeurs et les étourdis !
C grave toutes ces histoires !
C une bonne leçon d’humilité en tout cas ! ; )

Posté en tant qu’invité par GregLeGrincheux:

c’est stressant quand on est en tête à 5m d’un gars qui
gueule comme un putois de pouvoir se concentrer…

Un blaireau qui gueule comme un putois… C’est une vraie ménagerie que Cormot !

Posté en tant qu’invité par paulo:

j’ai beau aimer le silence, je ne peu pas m’empécher de « gueuler » des encouragements ou conseils a mes potes coincés sur une voie…

désoler, mais la dans un 6b, ben c’etait surment pas moi … ;))

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Une histoire? Non! DEUX histoires.

La première se passe il y a fort longtemps, à Freyr, au Mérinos. Je vois passer une dégaine… tiens, une deuxième, une troisième, et ça continue un moment comme ça. Arrivés au troisième relais, nous nous retrouvons pas loin d’un paire de… ? …bataves, bien sûr!
Le second enlevait les dégaines et, ne sachant pas quoi en faire (il n’y avait pas encore de porte-matériel sur les baudriers ), les balançait tranquillement en bas.
Comme son premier était suréquipé, il ne s’est inquiété de récupérer son matos qu’au troisième relais. Du coup, il s’étaient retrouvés à mi-falaise sans plus rien pour continuer!

La seconde se passe au Saussois, dans un secteur à gauche de la grande falaise. Je crois que la voie s’appelle « la vieille au doigt gourmand ». A mi-hauteur, c’est une traversée facile qui croise 2/3 voies.
Le premier passe le pas dur qui mène à la traversée. Pour limiter le tirage, il ne met pas le point.
Quand le second arrive, il se plante dans le pas, mais comme le point suivant manquait, il part pour le pendule de sa vie.
Pas de bol, entretemps deux cordées avaient commencé à monter sur les voies du milieu. Dans son pendule, il fauche leurs cordes, et tout le monde s’est retrouvé en tas presque au pied de la voie. Je crois que le premier de la première cordée court encore…

Posté en tant qu’invité par Michel C:

Lors de ma première sortie en grande voie (le Nid d’Aigle à Presle), j’avais appris les techniques de progression mais personne ne m’avait dit qu’on pouvait se décorder dans la voie. Soucieux de bien respecter les règles de sécurité qu’on m’avais enseignées, je suis donc parti avec 3 cordes : une 45m à simple pour l’assurage et deux brins de statique pour les rappels éventuels. Quand on a fait demi-tour à la 3ème longueur parce que mon coéquipier flippait terriblement, on a fait des rappels encordés en s’assurant l’un l’autre. Bonjour le micmac dans les cordes.
Ce jour là on n’a croisé personne… ouf, l’honneur est sauf!

Posté en tant qu’invité par bouky:

Dans le même genre : au relais d’une voie, on était peinard, on matte donc un peu ce qui se passait à côté. Et là, des kékés qui grimpe une voie à quelques mètres. Rien de bien méchant jusque là … Sauf qu’arrivé aussi haut qu’il pouvait, le kéké grimpeur se vache sur le spit salvateur, puis passe sa corde dans le spit et commence à se faire mouliner!!! On lui a fait remarqué que c’était dangereux, qu’il était en train de flinguer sa corde et qu’il ne pourrait plus l’utiliser … Réponse du kéké : « on a l’habitude de faire comme ça! »
No comment
Dans un registre moins drôle : en Ardêche, des pioupious étaient encadrés par un jeune initiateur aux joies de l’escalade, avec grimpe en tête au menu. Une gamine n’arrêtait pas de se mettre des plombs … L’encadrant, fin psychologue, l’envoi alors dans une autre voie, en tête! Elle arrive au relais, se vache, défait sa corde puis se dévache …
Elle a été rattrapée par la manche par un gars qui était à un relais juste un peu en dessous. Heureusement qu’il ne faisait pas assez chaud pour qu’elle soit en t-shirt.seb a écrit:

J’en ai une pas mal aussi:
un jour je vais grimper avec un pote sur un site où les
longueurs font plus de 40m et sont très bien protégés.
en montant je tombe sur un type qui grimpe dans un 3b avec un
point tous les 2 mètres. Vu qu’il place tout les points il se
trouve à cours de dégaines 5 points au dessous du relais…
Mais au lieu de redescendre pour récupérer 5 dégaines, il se
vache au point suivant, défait son noeud, passe la corde dans
le spit puis refait son noeud…
Il allait recommencer au point suivant si mon pote ne l’avait
pas arrêté, vous imaginez comme la corde doit apprécier!