Les bienfaits du Jeûne

Posté en tant qu’invité par Canigou:

Ca , c’est surtout à cause de mauvaises habitudes alimentaires, d’un choix d’aliments plus que discutable et d’un manque de volonté à remettre le problème en question. Beaucoup de désinformation aussi.

Le jeûne s’inscrit aussi dans ce cadre là…

De toute façon, le jeûne est naturel, si l’on s’écoute bien il y a des moments où il est indispensable… mais nous passons outre

digression on

Sans vouloir entrer dans Tes considérations religieuses,
Si par esprit on entend conscience, alors peut être que la capacité de l’homme à pouvoir avoir ‹ ‹ conscience de lui même › › (conceptualiser des idées, développer un système de communication complexe, transmettre un savoir etc…) le différencie de l’animal. Certes.
Mais c’est uniquement dût à notre degré supérieur d’intelligence/adaptation: je te renvoie à Darwin… :rolleyes:

Arrêtes avec ton histoire d’âme dans le sang, ça fait flipper. :expressionless:
Ne présente pas tes convictions religieuses comme vérité universelle, ça a des vertus émétiques sur ma personne. ce qui est un comble quand on parle de jeûne. :confused:
Digression off

Sinon, pour le jeûne, à entendre les gens qui le pratique, on ne peut nier son bienfait, du moins sur le morale.

Effets placebo?

Merci, c’est sympa.

Le Dualisme en parle sans entrer dans des considérations religieuses.

Cette conception est incomplète. En réalité il y a bien 3 entités le corps l’âme et l’esprit qui ensemble constitue l’homme.

Non, l’âme est la partie qui nous donne conscience de nous-même, elle est le siège de l’intelligence, de nos émotions et révèle notre personnalité.

Autant dire que ton clavier est foutu, sauf bien sûr tu étais en période de jeûne

Conscience que nous avons pu développer grace à notre intelligence, dû à différents facteurs que l’on retrouvent dans la théorie de l’évolution des espèces (adaptation au milieu, survie du plus apte etc).

Théorie qui , au demeurant, trouve des explications rationnelles, accessible à tous, à opposer à ta doctrine religieuse qui est étrangère à tout esprit cartésien.

ça y est, c’est fait, merci Mai.

Dieu m’en garde…

qui est étrangère à l’intelligence de l’homme.

merci d’utiliser le terme esprit pour le domaine spirituel (spirit), c’est à dire religieux.

c’est de pas être vieux :wink:

euh … spirit n’a rien de religieux et spirituel encore moins !!! c’est dommage de faire cet amalgame …bien que le terme " religieux" puisse etre une infime partie du " spirituel"

par rapport au jeune chez les personnes atteintes de cancer : les cellules kc étant tres gourmandes

Posté en tant qu’invité par cancerdemerdia:

Bonjour,

aux medecins de ce fil, quel est le taux de guérison(ou rémission) des 3 ou 5 cancers qui touchent le plus la population ?

Pour se marrer, Dieudonné - le cancer
http://www.youtube.com/watch?v=AlqBDfDb15o

[quote=« mai, id: 1556981, post:67, topic:137440 »]

qui est étrangère à l’intelligence de l’homme.

merci d’utiliser le terme esprit pour le domaine spirituel (spirit), c’est à dire religieux.[/quote]

si on peut pas se fier à notre intelligence à quoi se fier ? c’est la porte ouverte à tout raisonnement fallacieux.

Bonjour,

C’est difficile de te répondre. D’abord, même si je suis médecin, je n’exerce pas la médecine. Ensuite, je n’ai jamais été cancérologue. Mais je fais des statistiques médicales, et à ce titre, je suis assez au courant pour te faire part de certaines réflexions. Bien sûr, les cancérologues pourront te donner des chiffres, comme le % de gens qui ont un cancer et qui ne sont pas décédés de ce cancer 10 ans après. Mais je ne suis pas sûr que ça soit ça que tu veuilles savoir. Parmi les gens qui ont eu un cancer et qui n’en sont pas décédés 10 ans après, il y a les gens effectivement guéris, mais il y a aussi les gens toujours malades et sous traitement lourd, et il y a les gens décédés « d’autre chose ». Et une grande partie du problème est de savoir ce qu’est l’autre chose. Si la personne décède d’un accident d’escalade, on va pouvoir dire qu’il n’est pas mort de son cancer ? Mais s’il n’était pas mort en escalade, est-ce qu’il serait mort l’année suivante de son cancer ? Et même éventuellement, est-ce qu’il s’agissait vraiment d’un accident d’escalade, ou bien est-ce qu’il s’est suicidé en montagne parce qu’il savait bien que sans ça il mourrait de son cancer ? Et si la personne ne décède pas directement de son cancer, mais décède par exemple d’une complication cardiaque qui peut être provoquée par un traitement de chimiothérapie anticancéreuse, faut-il considérer qu’il est mort de son cancer puisque c’était ce traitement, ou d’une fragilité cardiaque puisque d’autres personnes ayant le même traitement ne font pas d’accident cardiaque ? Et si la personne est atteinte d’un cancer à 90 ans, et qu’elle décède de son cancer à 95 ans, est-ce qu’on va considérer qu’elle est morte de son cancer, ou qu’elle serait de toutes façons morte de vieillesse à peu près à cet âge là ?
Autre réflexion, qui peut paraitre bizarre de la part d’un statisticien, mais il faut savoir reconnaitre la réalité : est-ce que ce qui compte pour un individu, c’est de savoir quelle probabilité un individu moyen a de mourir de son cancer, ou de mourir dans les années qui suivent son cancer même si c’est d’autre chose, ou bien de savoir que certains individus, même rares, sont toujours vivants et peut-être guéris 10 ans après ? Quand on est au pied d’une voie d’escalade, est-ce que ce qui compte est de savoir que 95 % des humains ne sont pas capables d’arriver en haut, ou bien que nous, justement, on est dans les 5% qui peuvent le faire ?

Bernard

Posté en tant qu’invité par cancerdemerdia:

[quote=« bernard guérin, id: 1557116, post:72, topic:137440 »]

Bonjour,

C’est difficile de te répondre. D’abord, même si je suis médecin, je n’exerce pas la médecine. Ensuite, je n’ai jamais été cancérologue. Mais je fais des statistiques médicales, et à ce titre, je suis assez au courant pour te faire part de certaines réflexions. Bien sûr, les cancérologues pourront te donner des chiffres, comme le % de gens qui ont un cancer et qui ne sont pas décédés de ce cancer 10 ans après. Mais je ne suis pas sûr que ça soit ça que tu veuilles savoir. Parmi les gens qui ont eu un cancer et qui n’en sont pas décédés 10 ans après, il y a les gens effectivement guéris, mais il y a aussi les gens toujours malades et sous traitement lourd, et il y a les gens décédés « d’autre chose ». Et une grande partie du problème est de savoir ce qu’est l’autre chose. Si la personne décède d’un accident d’escalade, on va pouvoir dire qu’il n’est pas mort de son cancer ? Mais s’il n’était pas mort en escalade, est-ce qu’il serait mort l’année suivante de son cancer ? Et même éventuellement, est-ce qu’il s’agissait vraiment d’un accident d’escalade, ou bien est-ce qu’il s’est suicidé en montagne parce qu’il savait bien que sans ça il mourrait de son cancer ? Et si la personne ne décède pas directement de son cancer, mais décède par exemple d’une complication cardiaque qui peut être provoquée par un traitement de chimiothérapie anticancéreuse, faut-il considérer qu’il est mort de son cancer puisque c’était ce traitement, ou d’une fragilité cardiaque puisque d’autres personnes ayant le même traitement ne font pas d’accident cardiaque ? Et si la personne est atteinte d’un cancer à 90 ans, et qu’elle décède de son cancer à 95 ans, est-ce qu’on va considérer qu’elle est morte de son cancer, ou qu’elle serait de toutes façons morte de vieillesse à peu près à cet âge là ?
Autre réflexion, qui peut paraitre bizarre de la part d’un statisticien, mais il faut savoir reconnaitre la réalité : est-ce que ce qui compte pour un individu, c’est de savoir quelle probabilité un individu moyen a de mourir de son cancer, ou de mourir dans les années qui suivent son cancer même si c’est d’autre chose, ou bien de savoir que certains individus, même rares, sont toujours vivants et peut-être guéris 10 ans après ? Quand on est au pied d’une voie d’escalade, est-ce que ce qui compte est de savoir que 95 % des humains ne sont pas capables d’arriver en haut, ou bien que nous, justement, on est dans les 5% qui peuvent le faire ?

Bernard[/quote]

intéressant,

Je pense que des statistique sur le % de gens qui ont un des 5 cancers les plus fréquents et qui ne sont pas décédés de ce cancer 1 an, 5 ans puis 10 ans après seraient suffisamment éclairantes.

il y a toujours et tres souvent l’exception aux statisiques

Bonjour,

En 2012, chez l’homme, les cancers les plus fréquents sont ceux de la prostate : environ 50 000 nouveaux cas par an et environ 10 000 décès par ce cancer (attention, les décès ne concernent pas les nouveaux cas, mais pour la plupart des personnes qui ont eu leur cancer détecté dans les années précédentes).

Ensuite ce sont les cancers du poumon, environ 30 000 nouveaux cas et environ 20 000 décès.

Puis les cancers du colon et rectum, environ 20 000 nouveaux cas et environ 10 000 décès.

Le cas des cancers de prostate est un peu à part : ce sont des cancers le plus souvent des sujets âgés, le taux de survie après la survenue d’un cancer à un grand âge ne veut pas dire grand chose.

Prenons le cas des cancers du poumon, le plus important après la prostate, et surtout un cas avec une très forte mortalité selon les chiffres ci-dessus : donner un taux de survie à 5 ans en moyenne ne voudrait rien dire. Si le cancer est détecté à un stade précode, il y a plus de 50 % de survie à 5 ans. S’il est détecté à un stade avancé, il y a environ 1 % de survie à 5 ans.

Je sais, tu vas avoir l’impression que je ne réponds pas, ou que je réponds à côté, mais j’insiste surtout pour dire qu’il n’y a pas de réponse générale, et surtout très peu de réponse face au cas individuel (qui peut aussi bien se trouver 5 ans après dans les 1 % de survie après un cancer du poumon détecté à un stade avancé, ou être dans les 50 % décédés malgré un cancer du poumon détecté à un stade précoce).

En plus, la médecine faisant régulièrement des progrès, la connaissance statistique de la survie à 5 ans ou à 10 ans ne s’applique qu’à des cancers qui ont été détectés il y a plus de 5 ou plus de 10 ans, on peut espérer que les taux de survie pour ces mêmes cancers détectés maintenant seront supérieurs grâce à des traitements un peu plus efficaces qu’il y a 5 ou 10 ans.

Bernard

Salut,

je voudrais savoir si on peut faire un don du sang après un jeûne de 5 jours.

merci