Certes mais pas forcément aux mêmes endroits, indépendamment des risques objectifs.
Si tu as de la chance, tu peux également vivre longtemps avec tes erreurs.
Mais c’est vrai aussi qu’on peut être initié gratuitement si on a des potes compétents et sûrs, le tout étant de ne pas tous débuter en même temps !
Les femmes sont également demandeuses, suffit d’aller dans les bons endroits
Ca m’arrive souvent de partir avec des « débutants », et j’aime bien ca, ca permet de réviser ses manips, d’apprendre la patience, et de faire des sorties cools. Je dis « débutant » entre guillemet car je suis également un débutant, je fais de l’alpi que depuis 2 ans, et j’ai beaucoup de chose à apprendre. Mais les choses dont je suis sûr et que je gère bien, j’aime les faire partager à d’autres. Après, quand on fait des trucs un peu plus dur sans débutant, j’apprend à chaque sortie, je progresse sur certains points, même sans guide. Il suffit d’être conscient de ce que tu fais, et de ne pas chercher dans du trop dur, et tu peux progresser sans te mettre en danger. J’ai fait deux stages avec des pros, et j’ai trouvé ca génial : la première fois à l’ucep pour découvrir l’alpi, la deuxième fois avec mon caf pour découvrir la cascade.
Conclusion : un pro se justifie dans certains cas, et dans d’autres, on apprend beaucoup en gérant soi-même ses conneries, au lieu de laisser à d’autres le soin de les gérer. Il suffit de rester dans un niveau raisonnable et de ne pas se mettre en danger.
La France comme un certain nombre de pays en Europe a la chance d’avoir un corps de professionnels de la montagne en general de haut niveau. Ce n’est pas le cas de certains pays de haute montagne pour differentes raisons economiques et financieres (Himalaya, Perou, Argentine, Afrique…) et meme d’autres pays plus developpes comme les USA ou le niveau est tres variable (j’y travaille et grimpe depuis 8 ans).
La comparaison entre payer une pro du sexe et un guide est a la fois stupide et insultante et tellement a cote de la plaque qu’elle ne merite meme pas que l’on s’y arrete (bon courage, Nana75 !) car elle demontre que le redacteur n’a pas pris la mesure de gens qui sont en general des passionnes de la montagne et qui (moyennant finance mais pas toujours au « tarif » …) sont prets a partager leur savoir .
Il est clair qu’apprendre a gerer ses erreurs sur le tas, c’est bien gentil, mais si on peut beneficier de professionnels remuneres ou non c’est mieux. Dans certains cas, la montagne ne pardonne pas et si tu es tout seul tant pis pour toi mais si tu entraines des amis, c’est irresponsable.
Certains amateurs ont le niveau de competence de certains guides, mais n’en ont pas les diplomes, et il faut etre pret a le reconnaitre. En outre , grimper du 7 ou +, n’entraine pas forcement les competences pedagogiques necessaires … ou s’exprimer sur CpToCp or Rockclimbing.com non plus d’ailleurs, contrairement peut-etre a ce que pensent certains dont les noms reviennent souvent …
Je grimpe depuis pas mal d’annees et n’ai jamais paye de guide pour une course, mais j’ai eu en tant que stagiaire d’excellents instructeurs guides civils ou militaires et c’etait un plaisir d’apprendre avec eux (pas avec tous, yes) en evitant de bricoler …
Je prefere(rai) attendre avant d’aller au couloir nord des Drus (un vieux reve !) d’etre en parfaite condition physique et technique pour le faire en tete que de casser ma tirelire et prendre un guide, mais ce ne serait pas un deshonneur , car en le faisant j’aurai certainement affaire a vrai pro …
je suis ravie d’apprendre que je suis un couillon qu’on promène :rolleyes:
Je ne connais pas encore de « potes » qui pourraient m’emmener (et auraient la patience et la gentillesse de m’attendre !) Nous avons commencé le ski de rando avec un guide avec lequel nous avons des relations de plus en plus amicales. Si j’avais dû attendre d’avoir des copains pour me sortir de la montagne à vache… j’attendrais toujours !
Cela ne nous empêche pas de nous forger notre propre expérience. Les 2 ne sont pas franchement incompatibles.
Je vais faire un petit apparté sur cette discussion, mais je ne peux laisser ça.
Qu’est- ce qui est insultant : comparer un guide à une pute ?
Un guide a son métier.
Et une pute a le sien, qui n’est en rien méprisable, pas plus que d’autres.
Je ne vois donc pas où est le caractère insultant, ni dans un sens , ni dans l’autre.[/quote]
Concernant les clients, rayer les mentions inutiles :
les 2 sont méprisables
aucun ne l’est
seul un des deux l’est (faites votre choix pour lequel)
Bon je m’enfonce dans la disgression mais tant pis, un modo pourra me modérer (logique non ? merci bien ! )
Le problème est que beaucoup d’entre elles ne l’ont pas forcément choisi (ce métier)… d’où une partie du malaise… et surtout c’est tout un symbole… mais on oublie que beaucoup de prostituées expliquent qu’il y a une certaine relation durable, sincère, respectueuse avec leur clients… qui pourrait être comparable avec celle de guides avec leur clients (cependant ce n’est ce qu’on entend le plus, et je ne pense pas que ce soit la majorité des cas (pour les prostituées)… surtout que les clients peuvent avoir la vie du guide entre leur main, même si de manière générale ils évitent cette situation suivant le client… (et à ma manière je fais de même avec un pote néophyte ou des jeunes que je co-encadre)
poure venir au guide/pas guide, j’ai beaucoup appris à travers des amis/famille/connaissances, j’ai fait des stages encadrés par des guides, maintenant j’emmène et initie des potes, co-encadre de manière bénévole mais en compagnie de guies pour l’instant, et tout ce que j’ai pu en voir, rien de tout cela n’est incompatible, et même si des guides peuvent être comparés à des prostituées dans le mauvais sens du terme, ils l’ont aussi cherché je pense, dans le sens où on peut choisir quel personne on veut être et donc quel métier on veut exercer… former des gens ou faire du promène couillon jusqu’à 48010m… ok je prend les deux extrêmes… et il faut de tout pour faire un monde et remplir le porte monnaie (oui ça peut servir…)
ET aussi, je pense que les guides qui emmènent des clients sur des grandes courses, ils ne font pas à la légère et ne le font que si ils ont une certaine confiance en leur client (en tout cas, je ferais de même).
J’ai aussi envie de casser ma tirelire pour faire les Aiguilles du Tour ou le Pigne d’Arolla en Héliski avec un guide, et leur payer un bon gueuleton au meilleur resto du coin. Ils le méritent bien!
Je trouve quand même que d’une manière générale, il y a beaucoup de mépris pour les gens qui n’ont pas la chance d’avoir des copains montagnard et qui, pour découvrir les hauteurs, n’ont d’autre solution que de faire appel à un professionnel.
Pff me fatigue cette suceptibilité.
je ne méprise personne chacun fait avec ses moyens et t’en mieux si tu peux débuter avec un guide.
moi si j’avais pas mes potes j’aurai jamais eu les moyens de faire de l’alpi, parce qu’un guide c’est pas dans les moyens d’un smicard.
Déjà des noms d’oiseaux au bout de 5 pages !
Faire de l’alpinisme relève forcément d’une bonne part d’inconscience. Alors, encadrer en amateur un groupe, sortir pour initier un copain, encore plus. Mais ça n’empêche pas qu’on essaie de faire le plus sérieusement du monde, des choses qui ne le sont pas. Et je suis convaincu apres 30 ans de pratique que cette forme de pratique ne plombe pas le taux d’accidentologie en montagne. L’alpinisme demande une initiation et des apprentissages longs. Je pense qu’on devient alpiniste ( après avoir fait la Verte !) lorsqu’on s’émancipe de la tutelle rassurante du groupe ou du guide, ou du stage… Quand on se retrouve face à soi même pour prendre une décision importante et qu’on sent qu’on les compétences et la confiance pour le faire. Pour moi, un guide est celui qui pourrait me faire franchir une étape dans cet apprentissage de moi même et de la montagne ( par exemple m’engager dans une voie pour laquelle je ne me sens pas les ressources psychologiques). Malheureusement, ce type de besoin ne doit pas suffire à faire vivre une profession. Mais ne faire de la montagne qu’avec un guide ne permet pas d’acquérir cette autonomie, au contraire, cela la repousse. on est plus à mon sens dans l’alpinisme mais dans le loisir dangereux organisé. C’est certainement tres valorisant pour exposer sa liste de courses, mais on a perdu ou pas trouvé l’essentiel.
La tutelle du groupe n’est pas toujours rassurante ! Je n’ai jamais eu aussi peur que pendant mon 1er stage decouverte, encordee par 3 entre 2 gars qui s’etaient trompes de vacances, sur l’echelle au dessus de la mer de glace. J’assurais la cordee avec 2 degaines :P, ces 2 la avaient le vertige, heureusement, je n’avais pas conscience de la notion de facteur de chute.
Alors que la pute peut avoir le vit du client entre ses mains…
De toute façon, la comparaison ne sera bientôt plus possible puisque Hollande veut éradiquer la prostitution, c’est une de ses premières mesures phares annoncées pour sortir de la crise (avec le mariage homo).
parce qu’il y a des courses que méritent que on se tue ? et qui décide si la course le mérite ou pas, toi ?
quand S.Brosse décède à l’aiguille d’Argentière est parce que ce sommet le mérite ou parce qu’il était un incompétent ? explique-moi parce que j’avoue ne pas comprendre
à chaque accident il y a des gens pour dire que le jeu ne vaut pas la chandelle mais ce sont normalement des gens qui ne font pas de la montagne . ce que je ne comprends pas est qu’un montagnard puisse juger comme ça ses collègues .