Posté en tant qu’invité par Pas de leçons, svp.:
Moi aussi, je comprends, même si je ne n’aurais pas fait le même choix. J’avais des jolis plans pour ce weekend et j’y ai renoncé.
Mais je comprends que quelqu’un d’autre puisse décider de prendre plus de risques, parce que c’est la course de sa vie, ou parce qu’il est pressé par le temps, ou par désinformation / mauvaise préparation, ou parce qu’il est une star et ressent la pression de réussir… que sais-je. Et c’est dommage quand ça casse. Personne n’en parle si ça passe. Ou bien on bave sur les photos après sur Montagnes Mag. Chacun place la barre de risque acceptable là où il l’entend et ce n’est pas à moi ni a personne de faire la leçon aux morts. Allez faire la leçon à Messner, plutôt, lui il peut encore vous écouter.
ce serait bien de finir avec cette comptine que on entend à chaque accident. Ce sont les secouristes qui décident les risques qu’ils prennent, pas l’alpiniste accidenté. Et puis je ne suis pas sûr que ce soit le plus dangereux des métiers; par contre c’est un métier que l’on choisi, ce qui n’est pas forcément le cas du BTP.
[quote]Le taux de décès imputable au service pour 100.000 personnes est de :
- 12 dans le BTP
- 11,9 chez les sapeurs pompiers (civils professionnels)
- 11,2 chez les militaires (Terre, air, mer)
- 7,5 dans la gendarmerie
- 3,6 dans l’ensemble du secteur privé
- 3,3 dans la police nationale
- 1,4 dans la fonction publique d’Etat[/quote]
Source: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/094000312/0007.pdf
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