L'équipement des relais

Posté en tant qu’invité par eric:

Hello

Le facteur de choc s’il est égal à 2, sollicite énormément le matériel. Ce facteur détermine la limite de résistance du matériel et sa limite à absorber la force de choc transmis au grimpeur.
Or au départ du relais ce risque est toujours présent. Eviter ce risque me semble plus important que de savoir si la voie est engagée.
Depuis 15 ans que je grimpe , je n’ai jamais vu un point installé prêt du relais qui permettrait d’éviter ce facteur 2. Je ne parle pas des voie en montagne, en TA; mais des sites équipés (souvent par des clubs de la FFME ou du CAF). Par exemple Orpierre, les nouvelles voies dans les Calanques (Armata Calanca), les nouvelles voies à La Sainte (La Commande), Presles, le Verdon, …

Les ouvreurs et les équipeurs connaissent - ils le facteur de choc ?

Bien sûr, le premier de cordée peut toujours poursuivre au point suivant puis redescendre au relais. Ce n’est pas toujours facile à faire : tirage , corde trop juste

Posté en tant qu’invité par unCplus à vue de nez:

si ya pas de point de renvoi, il se fait sur le relais dans le cas de goujons ou de broches. l’idéal (en voie équipée) c’est un point de renvoi que l’on peut mousquetonner depuis le relais.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

eric a écrit:

Depuis 15 ans que je grimpe , je n’ai jamais vu un point
installé prêt du relais qui permettrait d’éviter ce facteur 2.

Je grimpe depuis beaucoup moins longtemps et j’ai déjà vu ça dans au moins une voie (1c+ sait de quelle voie je parle).

Les ouvreurs et les équipeurs connaissent - ils le facteur de
choc ?

Non bien sûr, ils foutent les points n’importe où…

Mais tu as tort de ne parler que du matériel en cas de facteur, le plus secoué dans ce cas n’est pas le matériel mais le grimpeur. De plus tu es (presque) toujours en facteur sensiblement inférieur à 2 puisque tu mets un point de renvoi sur le relais et qu’il y a dans les 50cm entre ce point et le frein de l’assureur. Sans parler de l’assurage dynamique que l’on fait même inconsciement dans cette situation et qui diminue encore le choc.

Posté en tant qu’invité par Olive:

« Bien sûr, le premier de cordée peut toujours poursuivre au point suivant puis redescendre au relais. »
Ben voila tu as trouvé la réponse tout seul.

Sinon celui qui assure peut aussi se longer quelques mètres sous le relais pour augmenter la longueur de corde disponible entre les grimpeurs.

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Sur relai équipé, comme dit J2, c’est surtout le grimpeur qui sera secoué.
Qd tu repars, tu peux mettre une dégaine de renvoi directement sur l’un des points, et le problème est réglé.

Je pense que le danger du facteur 2 existe surtout en TRAD. C’est là qu’il faut l’éviter à tous prix. Et tu ne peux plus mettre une dégaine sur l’un des points, qui serait trop sollicité.

Posté en tant qu’invité par Pyreneen:

« Je pense que le danger du facteur 2 existe surtout en TRAD. C’est là qu’il faut l’éviter à tous prix. Et tu ne peux plus mettre une dégaine sur l’un des points, qui serait trop sollicité. »

En clair si le relais est pourri, on ne fait pas de renvoie dessus et on se dépèche de placer un autre point pour éviter le facteur 2.

Posté en tant qu’invité par GC:

On met le point de renvoi et on redescent au relais …( ou on redescent 2/3m sous les points du relais si on ne peut placer un renvoi au dessus) C’est le plus sûr…cela évite le facteur proche de2 ( préconisé en glace… mais pas en rocher… curieux non !).
Un risque non négligeable (à ne pas oublier), c’est quand l’assureur « passe » dans le point de renvoi placé trop prés de lui…
Nota: les équipeurs qui placent des relais à 50m les uns des autres devraient un peu réfléchir au pb…

Posté en tant qu’invité par J2LH:

GC a écrit:

On met le point de renvoi et on redescent au relais …( ou on
redescent 2/3m sous les points du relais si on ne peut placer
un renvoi au dessus) C’est le plus sûr…cela évite le facteur
proche de2 ( préconisé en glace… mais pas en rocher…
curieux non !).

Je ne connais pas la glace mais il me semble que non seulement le risque de rupture du point sur un facteur 2 est plus important que sur rocher et que rajouter un point de renvoi est plus facile.

Nota: les équipeurs qui placent des relais à 50m les uns des
autres devraient un peu réfléchir au pb…

A mon avis tu donnes beaucoup trop d’importance à ce problème de facteur 2 en rocher, il peut parfois être intéressant d’aller clipper le point du dessus mais en général le point de renvoi sur le relais est largement suffisant.

Posté en tant qu’invité par GC:

« A mon avis tu donnes beaucoup trop d’importance à ce problème de facteur 2 en rocher, il peut parfois être intéressant d’aller clipper le point du dessus mais en général le point de renvoi sur le relais est largement suffisant ».
A condition que la distance entre le relais et le point de renvoi soit d’au moins 1m… voir pb des mains du second en cas de vol du premier… ( cas dejà vu plusieurs fois… avec un premier un peu lourd ) ce n’est pas un pb de facteur 2 mais plus une question de sécurité générale.

Posté en tant qu’invité par eric:

Dynamiser l’assurage de façon inconsciente me parait particulièrement dangereux et trop aléatoire. Sutout si tu es suspendu au relais ou s’il est incorfortable(peu de place, nécessité de s’encorder court ): tu n’as pas beaucoup de marge de manoeuvre pour dynamiser ton assurage.
En plus tout se passe très vite, le grimpeur risque de te tomber dessus: (une dégaine c’est court) : quel sera ton reflexe ?

Quand le premier tombe, l’assureur reçoit un gros choc (c’est le même cas de figure que le vol sur le premier point) sauf qu’au relais tu es loin du sol (si les points cèdent --> chute au sol des 2 grimpeurs)

Posté en tant qu’invité par J2LH:

GC a écrit:

« A mon avis tu donnes beaucoup trop d’importance à ce problème
de facteur 2 en rocher, il peut parfois être intéressant
d’aller clipper le point du dessus mais en général le point de
renvoi sur le relais est largement suffisant ».
A condition que la distance entre le relais et le point de
renvoi soit d’au moins 1m…

Je te parle d’un point de renvoi sur le relais, donc distance = 0m.

voir pb des mains du second en
cas de vol du premier… ( cas dejà vu plusieurs fois…
avec un premier un peu lourd ) ce n’est pas un pb de facteur 2
mais plus une question de sécurité générale.

A mon avis c’est plus une question de frein adapté au diamètre de la corde, le problème est moins le choc sur le relais ou sur le grimpeur que ce que doivent retenir les mains du grimpeur sous le frein.

Posté en tant qu’invité par GC:

Le pb n’est pas là , mais lorsque les mains de l’assureur sont plaquées avec le dispositif d’assurage sur le mousqueton et le rocher …

Posté en tant qu’invité par J2LH:

GC a écrit:

Le pb n’est pas là , mais lorsque les mains de l’assureur sont
plaquées avec le dispositif d’assurage sur le mousqueton et le
rocher …

Je ne comprends pas, en général quand on assure quelqu’un en tête on a un frein au baudrier et les mains sont sous le frein. Si les mains sont plaquées contre le frein c’est que celui-ci a été insuffisant.

Posté en tant qu’invité par GC:

Sur un bon choc …tu es soulevé…et pour ceux qui ont une main au dessus et une main en dessous du dispositif fixé au baudrier ( classique non ! ) un petit envol et tu passes les doigts dans le mousquif…

Posté en tant qu’invité par J2LH:

eric a écrit:

Dynamiser l’assurage de façon inconsciente me parait
particulièrement dangereux et trop aléatoire.

C’est pourtant ce qu’on fait dans la plupart des cas, c’est à dire que tu tiens la corde et tu dynamises en te laissant entrainer.

Quand le premier tombe, l’assureur reçoit un gros choc (c’est
le même cas de figure que le vol sur le premier point) sauf
qu’au relais tu es loin du sol (si les points cèdent --> chute
au sol des 2 grimpeurs)

Si le relais est douteux il me semble qu’il peut être intéressant d’assurer au demi-cab directement sur le relais, le choc sera moins important sur ce dernier que si tu assures avec un frein au baudrier et un point de renvoi (effet poulie). Je ne sais pas si il y a eu des tests dans ce sens.

Posté en tant qu’invité par GC:

Si le point lache … le premier vole -----> à bout de corde.
En cas de relais douteux… on assure sur son baudrier et sans point de renvoi sur le relais… ( le mieux encore une fois c’est de placer un point de renvoi plus haut avant de faire son relais.)

Posté en tant qu’invité par J2LH:

GC a écrit:

Sur un bon choc …tu es soulevé…et pour ceux qui ont une
main au dessus et une main en dessous du dispositif fixé au
baudrier ( classique non ! ) un petit envol et tu passes les
doigts dans le mousquif…

Exact.

Posté en tant qu’invité par le magicien d’oz:

juste pour dire…

ce laisser entrainer lors d’une chute n’est PAS dynamiser

faudrair bien revoir vos connaissances sur la mécanique et les efforts générés lors d’une chute

Posté en tant qu’invité par J2LH:

le magicien d’oz a écrit:

ce laisser entrainer lors d’une chute n’est PAS dynamiser

Bien sûr que si, du moins dans le sens où on comprend « dynamiser » en escalade.

Remplace l’assureur par un corps mort, tu auras un choc moindre si le corps mort décolle au moment du choc (ce que j’appelle l’assurage dynamique passif) que si le corps mort est fixé au sol ou si la corde est fixée au sol ce qui revient au même.