Le vide

Posté en tant qu’invité par marine:

je suis en troisième année de fac d’arts plastiques et je monte un projet artistique qui se base sur l’escalade et plus particulièrement LE VIDE.
Pourriez-vous, chers amis grimpeurs, me dire ce que vous pensez du vide et de la relation que vous avez avec lui dans votre pratique de l’escalade?
Merci beaucoup d’avance, bonne grimpe et ne prennez pas trop de plombs!

Posté en tant qu’invité par loul:

Posté en tant qu’invité par J2LH:

marine a écrit:

Merci beaucoup d’avance, bonne grimpe et ne prennez pas trop de
plombs!

Et bien… un peu de plomb dans le vide de ma tête ce serait pas mal.

Plus sérieusement je ne recherche pas le vide et je prends souvent plus de plaisir dans les voies pas trop gazeuses. Ce qui ne veut pas dire pas hautes, la sensation de vide dépend plus de la configuration de la voie que de sa hauteur.

Posté en tant qu’invité par mAx:

Le vide, que je defini en escalade comme la distance entre moi et le sol, est à la fois objet de crainte, donc d’adrénaline, et de fascination. Mais concrétement, au moment où je grimpe, je suis plus concentré sur la paroi elle-même que le vide. Mais cela dépend vraiment de la configuration comme dit J2LH: parfois des sensations de vertiges au dessus d’un arche à 3m du sol qu’en haut d’une voie de falaise. Le vertige est-il une peur excessive par anticipation de la chute ou une phobie inconsciente de ce fameux vide, de cette distance qui éloigne nos pieds du sol?

Il y a également le facteur « forme » (fatigué ou bien en forme) et « moral » (serein, la conscience tranquille ou…pas!) qui influe aussi à un instant T. C’est ce que je ressens.

Bon courage à toi pour ton projet!

Posté en tant qu’invité par fred:

Moi je grimpe avec du gaz mais jamais avec du vide. Je n’ai pas envie d’exploser (le sang pourrait bouillir !)… ni de m’asphyxier…

Et avce le gaz la relation classique c’est bien PV = nRT que dire d’autre ?