On voit bien que l’analyse du rendement de la filière reste complexe. Avoir une consommation extrêmement faible est une base solide pour faire un mode de transport à moindre impact sans parler des aspects sonores, particules et encombrements où il est difficile de faire mieux. Pour ce qui est de minimiser l’impact des batteries voilà quelques solutions sur lesquelles nous travaillons :
-électronique qui optimise les rendements,
-application de navigation avec garantie de destination qui permet de faire plus avec la même batterie,
-choix des seuils bas et hauts des tensions pour maximiser la durée de vie,
-service de location de batterie pour éviter les batteries qui dorment et vieillissent toutes seules,
-différents niveaux d’exploitation des batteries (seconde vie bas coût avec densité énergétique moindre),
-système d’échange de batteries pour diminuer encore la taille des batteries embarquées sur les vélos (pour les trajets plus long, on prend une 2em batterie ponctuellement ou on échange une batterie vide contre une batterie pleine (recharge instantanée)).
[quote]Nous sommes dans une situation qui n’est pas stable, on ne peut pas rester dans l’état actuel, nous sommes obligé d’aller de l’avant et rapidement.
Il faut donc choisir maintenant les solutions d’avenir, les financer, les tester, les ajuster, et le pétrole n’en fait plus parti, les pétroliers le savent et commencent a réfléchir au futur et a investir dans les énergies renouvelables.
C’est un peu une fuite en avant qui, il faut l’espérer nous mèneras dans une situation stable.[/quote]
Il y a énormément de choses à faire et pour cela il faut en effet se donner les moyens d’avancer si on souhaite accélérer le développement de la filière dans le bon sens. Je ne suis pas certain que les pétroliers soient particulièrement sensibles aux problématiques du développement durable. Il faut bien par contre qu’ils fassent plus d’argent avec leur argent alors ils le réinvestissent (dans du durable ou non tant que cela semble rentable…). A savoir que l’investissement au capital en direct des particuliers représente maintenant une part importante des financements en amorçage (~20-30% d’après mes calculs) et dénote d’une certaine réappropriation de l’économie par les particuliers. Nous avons déjà fait appel à ce levier de croissance l’été dernier et nous devrions faire de même l’été prochain.