Le spit une invention Suisse :-))?

Posté en tant qu’invité par Bruno spit:

Dans les années 60/70 les premiers pitons forés apparaissent dans les préalpes sous le marteau des genevois de la bande à Pelbross (Wohlschlag)… au Bouclier du Gerbier ils en posent une petite dizaine pour passer … c’était des vis de 6mm enfoncées en force dans un trou fait au tamponnoir de 5mm.
Ensuite les Genevois avaient pour passer (comme les espagnols à une époque) des plaquettes récupérables… les autres c’était du fil de fer ou de la cordelette très mince (les cablés n’existaient pas encore).
Cette image d’un point que j’ai arraché en 1973 durant ce qui devait être le 9ème ou 10ème parcours donne une idée du matériel… après mon vol j’ai posé un auto forant :-))

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Black List:

Petite rectification M. le Professeur:

Pellebross a commencé avec des vis coupées qu’il aménageait en chevilles. Ce n’était pas dans les années 60 au Bouclier du Gerbier (dont j’ai également fait l’ascension au début des années 70), mais au Salève avec l’ascension du Pilier Jaune. C’était en 1956. Pellebross était accompagné de roger Habersaat (tous deux membres du club de l’Androsace) et ils mirent deux jours pour escalader les 150 mètres de ce pilier. Majoritairement en A3. Tu en trouves encore beaucoup dans la voie « classique » du Toit du Marteau.

La vis que tu montres ne date sûrement pas de la première du Bouclier. Elle est plus récente.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par BIO:

Comment fais tu pour insérer une photo ?

Posté en tant qu’invité par Alexis (mod):

Tu vas dans la FAQ, en general, sur tout les sites du monde, ca sert a repondre a ce genre de questions.

Alexis (mod)

Posté en tant qu’invité par dom:

oua il est trop fort ce modo

pi ben faud etre sacrement couillu pour ossé saccroché la dessus
son fort ces suisse

Posté en tant qu’invité par Bruno spit:

si (promis juré!) c’est le modèle exacatement semblable à toutes les vis qu’il y avait au dessus (celle là a pété dans le passage avant le toit) ensuite il y en avait qq unes à la sortie du toit et puis je crois tout en haut 1 (si ma mémoire vieillissante est pas sur off :-))

Posté en tant qu’invité par Bruno spit:

La classique du marteau ne doit plus se faire je pense dans le tracé de la voie Suisse mais dans le tracé de la Berruex. J’ai fait la 8ème du marteau et ce soir je scanne les vieilles dias de 1973 retrouvées difficilement pour les mettre en ligne et ensuite raconter une petite histoire sur le post de Pierre Rouzo consacré aux petites histoires…car là aussi j’avais arraché un boulon helvète mais… (la suite dans les petites histoires) elle vaudra son pesant d’émotion juré vu que ceux de la tentative de 9ème eurent beaucoup moins de chance.

Posté en tant qu’invité par Bruno spit:

en 1974 … dans le toit du marteau voie Diethelm/Marchal!
La suite passe dans le grand toit horizontal…

Posté en tant qu’invité par hervé:

Euh… pour la blague, l’invention du spit c’est S.P.I.T. (Société de Prospective et d’Invention Technique) non ?

Quant aux premiers pitons utilisant un trou foré, il y a une voie de Nino Oppio en 1938 au Sasso Longo, avec 5 expansions.
Gaston Rébuffat et Georges Livanos avaient emporté une chignole pour la Centrale à la Candelle à la même époque, mais ils ne s’en étaient pas servis. Elle leur avait été prêtée par le Docteur Albert, célébrité Marseillaise de l’escalade des années 40.

Ce qui montre qu’en tout temps et en tout lieu, des grimpeurs pourtant brillants avaient envisagé l’éventualité de forer le rocher pour passer.

Livanos signale d’ailleurs l’utilisation d’expansion dès 1897 à la Marmolada… éternel orgueil des hommes pour qui renoncer est une difficulté bien plus insurmontable que tous les surplombs du monde.

Posté en tant qu’invité par Bruno FARA:

C’était juste pour faire monter dans les tours mister Black list… je susi assez branché histoire de notre pratique !
Par contre je ne connaissais pas le coup de la chignole à la Candelle … amusante anecdote!

Posté en tant qu’invité par hervé:

J’avais bien compris. J’aime bien l’aspect histoire aussi.

Quand à la chignole, c’est Rébuffat qui en parle dans son bouquin des 400 plus belles des Calanques.

Posté en tant qu’invité par jesus:

et dire que je connaissais que la vache milka …