Le ski alpinisme au féminin

Posté en tant qu’invité par Chti nain:

Je t’approuve…
Moi franchement la compèt, bof bof bof…
Suer comme une grosse vache (puisqu’on peut pas dire comme un boeuf…), à un cadence d’enfer, sur un tracé piqueté tel que tu te croirais sur une piste, avec des gens qui te disent même pas m… (car bonjour faut pas rêver), faire partie d’un « troupeau », pour de toute façon arriver en même temps que toute le monde à nouvel an, j’en vois vraiement pas l’interêt!!!
Je préfère 1000 x partir à 2 ou avec quelques potes, se faire des randos sympas, sans stress (avec la seule pression de rentrer avant les bouchons sur l’autoroute), même si on a envie de se tirer la bourre à un moment donné!
Le ski-rando-alpinisme, c’est pour moi la nature, le calme et la tranquilité, . Je suis p’têtre un peu sauvage, mais on vois du monde toute la semaine, alors autant essayer d’être tranquille le weekend!
Ca n’exclu pas la « performance », car pour moi, réussir certains sommets ou descentes est déjà une victoire, et je n’ai pas besoin de me comparer aux autres pour connaître mon niveau.
Alors voili voilà, bonnes randos quand même!!!

Posté en tant qu’invité par Flo:

Hello !
Je fais pas mal de ski de rando, par contre je suis moyen branchée par les compet.
J’ai voulu en faire deux cette saison avec une amie, mais pour la première cette amie était malade et la deuxième finalement ça ne jouait plus.
J’ai un petit regret dans le sens que je n’ai encore jamais fait de compet et j’aimerais voir concrètement ce que c’est, si l’ambiance est bonne, et si c’est vraiment dur, etc. Donc c’est plutôt la curiosité que l’esprit de compétition qui me pousse.
Si je dois choisir entre un raid sur 2-3 jours en montagne et une compet, mon choix est vite fait, le raid. Car en compet, monter-descendre avec un chrono à la main, se stresser pour ne pas se faire devancer, être dans une ambiance où les plus forts sont les plus rapides, où le plus important est de gagner des secondes, où chacun matte le matos de l’autre, boff…
On a tous un petit esprit de compétition, mais je trouve que ce n’est pas le dénivelé/heure le plus important en montagne. Et je me demande si à force de considérer la montagne uniquement comme un terrain d’entraînement pour des performances sportives, on ne perd pas justement un peu l’esprit de la montagne, sérénité, calme, esprit d’entraide, etc. Mais bon, c’est une remarque assez générale, car je suis sûre qu’il y a des gens qui font de la compet tout en continûant à rester de vrais montagnards dans l’âme.
Bonne journée !
Floriane

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

On a tous un petit esprit de compétition

Ah?

Posté en tant qu’invité par Flo:

Mic’hel a écrit:

On a tous un petit esprit de compétition

Ah?

Ouais, c’est vrai que certains ont un GRAND esprit de compétition.
En fait je voulais dire : tout le monde a, à quelque part, l’esprit de compétition, fut-il minime. C’est pas vrai, ça ?!

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

En fait je voulais dire : tout le monde a, à quelque part,
l’esprit de compétition, fut-il minime. C’est pas vrai, ça ?!

je parle pour moi et le ski de rando, non.

Posté en tant qu’invité par elis:

En ce qui me concerne, et je debute dans ce domaine (seul. 4 compétitions), je pense qu’en faire 1 ou 2 par année donne un but dans la saison. Je préfère aussi faire une belle course en haute montagne, mais il faut reconnaitre que c’est sympa: l’ambiance est bonne, courir avec une bonne copine, les encouragements, une bonne soupe à l’arrivée et un joli t-shirt.
Le problème est que, si chez les hommes il y a quand même des équipes populaires, chez les filles c’est différents. Le peu d’équipes féminines sont toutes très fortes et c’est un peu décourageant pour les autres, mais le principal est de participer et surtout ne pas trop se prendre la tête. Ca vaut la peine d’essayer, ça fait tellement de bien quand ça s’arrête :-)))

Posté en tant qu’invité par cunégonde:

tout a fait d’accord avec Elis on a tous besoin de temps en temps de but!!
Mais faire de grd compet ça prend beucoup de temps quand on a une famille. Quand à parler de couple avec ma copine on en forme un vieux
et on laisse de temps en temps nos maris tranquille!!

Posté en tant qu’invité par chris:

Pour l’instant je préfère courir avec mon ami(complicité, soutient moral…etc…!) Je ne connais pas de femme avec qui courir, d’ailleurs je n’ai pas cherché. A l’occasion, je participerai peut-être à une course en individuelle, en m’assurant au préalable qu’il n’y aura pas de grosses difficultées techniques. Ces courses restent un plaisir et je ne veux pas me mettre "terreur"sur des pentes raides et gelées!

Posté en tant qu’invité par Pascaline:

Mouais… Cette manie de toujours vouloir voir « celui qui a la plus longue » est vraiment une maladie de l’époque. Dès qu’une nouvelle activité commence à se faire connaître, on voit poindre le concours derrière. Il y a maintenant des championnats de raquettes à neige (j’avais crû comprendre que c’était super pour le silence et les traces d’animaux, la liberté et tout ça…Maintenant si faut passer entre des cordes et des piquets…) Quand le snowboard est apparu, pareil, c’était la liberté, la peuf et tout…(Loin des piquets de slalom qui, à mon avis, avaient contribué à « user » le ski). On a commencé à en voir sur les pistes…et puis autour des piquets…
Bon je sais bien qu’on peut faire des concours de n’importe quoi (le plus gros mangeur de tartiflette, celui qui écrase le plus de pastèques avec sa tête et toutes sortes de « disciplines » plus passionnantes les une que les autres), mais j’ai tendance à penser qu’il y a un drôle de paradoxe à introduire la compétition dans des activités qu’on choisit justement pour les sensations de liberté et de communication avec la nature qu’elles procurent. Pareil pour l’alpinisme où il est de bon ton, d’enchaîner les sommets comme on enfile les perles.
Bien sûr l’aspect du dépassement de soi est très important. (mais il est relatif… comme dirait l’autre "à chacun son Everest!)
Maintenant si la course passe avant « la course », il vaut mieux choisir l’athlétisme non?
Bon…mais ceci dit …chacun et chacune fait ce qu’il ou elle veut…C’était juste histoire de causer.

Posté en tant qu’invité par cecile:

ça tombe bien : dimanche 9 mars, il y a la première édition de la Croix de Chamechaude qui se court en individuel avec 1300m de D+ environ. Si tu habites dans les parages, c’est l’occasion.

Posté en tant qu’invité par cecile:

Salut Elis,
Je te rassure : parmi les filles qui font de la compet,les niveaux sont très hétérogènes (ce qui explique aussi que les écarts de temps sont très importants entre les 1ères et les dernières). Mais ce n’est pas un problème. Et en aucun cas être décourageant… Au contraire plus on est de filles plus on rit… C’est bien ce qui manque, un « vrai » plateau de filles.

Posté en tant qu’invité par cecile:

Je le vois bien… Et équipées de skis, de fixass et de chaussures pas légères du tout…

Posté en tant qu’invité par elis:

Je suis bien d’accord avec toi, le classement n’a pas d’importance. Mais si ce sport a atteint une certaine « popularité » (au sens positif du terme) chez les hommes, les filles sont encore un peu timides, en Suisse en tout cas. P.ex. au dernier Trophée des Gastlosen, il n’y avait que 15 équipes féminines…
Allez les filles !!!

Posté en tant qu’invité par Brigitte:

Personnellement, ce n’est pas le côté « défi » qui me gêne dans la compétition. Je comprends tout à fait qu’on aie envie de relever des défis, bien que je ne sois pas capable physiquement de grosses performances en terme de dénivelé horaire.

C’est plutôt le côté « foule » , et le côté « parcours obligatoire » qui me paraissent incompatible avec ma pratique du ski de rando.
C’est un peu deux sports différents, non ?

Mes défis à moi sont plutôt du type « collectionneur » : aller promener mes skis là où ils ne sont pas encore passés … parfois parce que n’ai pas osé … ou parce que je n’ai pas eu l’occasion … moins il y a de monde, mieux c’est. J’y ajoute parfois d’autres défis, comme faire une rando le plus tôt possible, le plus tard possible, ou la meilleure saison …

Ceci dit, bravo à toutes les compétitrices !

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

C’est un peu deux sports différents, non ?

beaucoup!

Posté en tant qu’invité par pikachu:

En plus les compétiteurs reprennent les mêmes stratégies que dans le cyclisme (avec des échapées…) buuurrkk !

Posté en tant qu’invité par cecile:

15 équipes de filles, je crois qu’on a jamais vu ça sur une course en France : aux 2 derniers Championnats de France (2002 et 2003), sur le parcours A il y avait 8 équipes de filles, comme aux 2 dernières Pierra Menta… Et il y en a encore moins de filles sur les parcours B… et sur les autres courses on trouve dans le meilleur des cas 5 équipes féminines (en cherchant bien).

Posté en tant qu’invité par maurice:

mais pas tant que ca, arretez vos betises !!!
le ski-alpinisme donne l’occasion de se donner a fond sans se proccuper des conditions, mais qui demande une bonne technique de ski et un sacré bon physique.
Mais ca fait un bien fou de s’entrainer dans de telles course, pour etres a l’aise dans de « vraie » grande courses en montagne. En plus l’ambiance est souvent sympatique voire bon-enfant.
Il me semble que s’il y a moins de fille dans ces courses c’est comme l’ont dit d’autre que ca leur correspond moins, elle n’ont pas ce besoin irrépressible de toujours vouloir etre les meilleures : elle le savent…

Posté en tant qu’invité par cecile:

Il y a certainement des compétiteurs pour qui la montagne est uniquement un espace pour réaliser des performances sportives - comme un coureur sur une piste d’athlé, un cycliste sur une route. Et alors? Il y a aussi beaucoup de compétiteurs (et parmi les meilleurs) qui sont des contemplatifs. Je pense qu’on peut avoir plusieurs pratiques (compétition, balade tranquille, pente raide, sortie solitaire etc.) d’un même espace sans que cela soit « antagoniste » ou « criticable ». C’est peut-être même cela qui fait la richesse de cet espace. Et puis si certains trouvent cela « incompatible » ou « paradoxal », je leur répondrai que le paradoxe est un trait fondamentalement humain. La vie serait mièvre sans. Pour moi, chacun fait ce qu’il veut où il veut à partir du moment où il ne laisse pas traîner des saloperies derrière lui (et ça on trouve pas que sur les parcours de compétitions).

Posté en tant qu’invité par cecile:

Je ne suis pas tout à fait d’accord. Je ne pense pas que si il y a moins de filles, c’est parce que « cela leur correspondrait moins » et « elle n’ont pas ce besoin irrépressible de toujours vouloir etre les meilleures : elle le savent » (là je trouve cette remarque franchement machiste voire cul cul la praline). Je pense que les freins à cette pratique sont ailleurs mais je ne sais pas où! Et se donner à fond c’est pas une caractéristique spécialement masculine. En revanche, c’est sûr que cela contribue à « forger » une bonne caisse pour des « vraies grandes courses ».