Le retour des grands prédateurs en montagne, quel risque, quelles opportunités pour les randonneurs?

Les randonneurs sont maintenant confrontés au retour des grands prédateurs. Faut-il les craindre ou au contraire apprendre à les connaître, à savoir observer les indices de leur passage?
Un petit dossier: http://test-materiel-outdoor.fr/news/38/61/Le-retour-des-grands-predateurs-en-montagne-quel-risque-et-quelles-opportunites/d,actualitesfinal.html

Cordialement
Jymets

Posté en tant qu’invité par lio:

p. ca craint… mais que fait le pnp?

Posté en tant qu’invité par shearer:

C’est daté de quand,car ils parlent de 1992 mais en Lozère et dans le Cantal,il y a officiellement des loups que bien plus récemment.Et actuellement on en dénombre en Aveyron et dans le Gard.

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Effectivement cela manquait de précision sur les dates. 1992 : premiers loups vus en France. Je viens de mettre les dates sur les cartes.
merci

Pour avoir randonnée dans le Vercors sur un territoire occupé par les loups, je n’en ai pas vu la queue d’un.
Par contre je me suis méfié des Patous

C’est sûr que les patous me font bien plus flipper qu’un loup ou qu’un lynx qui n’attaquent pas l’homme… L’ours c’est quand même autre chose! :stuck_out_tongue:

Ca me rappelle une balade faite quasiment il y a un an, sur les Hauts Plateaux du Vercors, dans le Glandasse, l’un des coins particulièrement paumés.
La montée était longue depuis la vallée, et en arrivant sur le plateau nous avions trouvé la neige qui nous avait ralenti, et finalement nous étions arrivés aux cabanes de Châtillon à la nuit. Mais nous avions pour ambition de poursuivre jusqu’à Laval d’Aix donc après s’être un peu réchauffés près du poele qu’avaient allumé des randonneurs de passage, nous sommes repartis dans la nuit.
L’ambiance était un peu féérique : un soir de pleine Lune, et même d’éclipse de Lune, avec quelques bancs de brume par ci par là… Mais en montant sur le flanc du Pie Ferre la neige était plus épaisse et j’ai eu un bon coup de barre avec la montée du jour dans les pattes, le froid… Et là nous avons commencé à entendre des hurlements de canidés dans le lointain, vers le nord où nous nous dirigions…
Et bien je peux vous dire que je n’en menais pas très large…

Mouais, un titre un peu racoleur pour un article qui valait mieux.

ced, dis voir à Klysson de ramener sa fraise qu’il nous parle du renard plutôt !!! :lol:

Les loups ou les lynx ça n’attaque pas, ce qui est dangereux pour les randonneurs, « à cause » des loups, ce sont les patous.
Bon, les ours… je préfère ne pas en croiser…

ça dépend de la variété d’ours !
Normalement l’ours brun a peur de l’homme. Bon, il ne faut pas l’embêter, c’est sûr !

[quote=« clec, id: 1451702, post:8, topic:128332 »][/quote]

C’était cet été. Dans le Sud-Vercors.
Depuis 3 jours, en famille, chaque sortie était l’occasion d’observer des animaux. Gypaëte et marmottes au Vallon de Combeau, bouquetins au Glandasse (et le chant du tétras), chamois aux 3 Becs.
Alors, la dernière, ce devait être l’apothéose.
Archiane.
Normalement, à tous les coups on gagne. Entre les aigles, les bouquetins, les mouflons, les tétras, pourquoi pas des chamois ou des vautours…

Rien.

Pas âme qui vive. Pourtant, on sentait les odeurs, on entendait les bruits.
Mais rien ne bouge.

En sortant sur le plateau, après l’épreuve des éboulis où ma fille en avait tant bavé, avec mes 3 enfants derrière moi et ma femme qui fermait la marche, je me suis senti 20 000 ans en arrière. Une époque où pour survivre, il fallait comprendre parfaitement son environnement, être en osmose avec lui.

Alors, comme tous les animaux, nous nous sommes posés sous un grand sapin, pour profiter de son ombre et se cacher un peu. Les enfants étaient calmes, heureux d’être là. Même si on a commencé à rationner l’eau.
Tout en mangeant, j’ai observé.

Rien.
Si, un gypaëte qui passe et repasse de plus en plus bas, comme pour nous rendre visite.
Les enfants l’observent en silence.

On repart, tranquilles.
Mon second fils marche le premier.
Soudain, il s’arrête:
« -Papa, à côté du chemin, regarde: une crotte de chien.
-Y’a pas de chiens ici.
-Mais si, regarde, elle est toute fraîche !
-t’as entendu un chien, toi ?
-non.
-alors c’est pas un chien ! »
Bon sang, Il l’a posée là, juste à côté du chemin, pour qu’on la voit !
Mon fils me regarde fixement. Il a compris. Son petit coeur qui bat vite …
« -Papa, c’est pour ça qu’on n’a pas vu d’animaux ?
-Oui, et le gypa, il attend.
-oh la vache …
-Il te voit, mais tu ne Le vois pas. »

On est reparti.
Un peu plus loin, on a levé un tétras. L’osmose …

Le soir, en descendant sur le sentier, des voix nous interpellent:
« Vous êtes des gens ? » (Faut dire qu’on cause pas beaucoup quand on marche, surtout quand on a soif).
Je ne sais pourquoi, j’ai répondu:
« Non, des bouquetins ».

On s’installe à la dernière table libre de la terrasse du bistrot d’Archiane.
En 5 minutes, la terrasse s’est vidée.

Sans commentaire…

Tiens pour les ours, j’avais lu ce qu’il faut faire :
. D’abord porter des grelots pour qu’ils vous entendent et qu’ils aillent se cacher
. Mettre du poivre derrière vous pour qu’ils ne puissent pas suivre votre piste
. Enfin, savoir repérer leurs excréments : ils sentent le poivre et contiennent souvent des grelots…

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[quote=« clec, id: 1451777, post:14, topic:128332 »]Tiens pour les ours, j’avais lu ce qu’il faut faire :
. D’abord porter des grelots pour qu’ils vous entendent et qu’ils aillent se cacher
. Mettre du poivre derrière vous pour qu’ils ne puissent pas suivre votre piste
. Enfin, savoir repérer leurs excréments : ils sentent le poivre et contiennent souvent des grelots…[/quote]

Ça m’a bien fait rire! :stuck_out_tongue:

Sinon avec les gypaètes, faut se méfier qu’ils ne vous balancent pas leurs os à la gueule! :o

Posté en tant qu’invité par randonneur:

Sur le Vercors il y a 7 à 10 ans vision de mon premier loup en plein jour lors d’une sortie champignons au nord de Lans en vercors en lisière de bois il était maigre et marchait bizarrement, je me suis dit que peu bien foutre ici un berger allemand seul sans son compagnon.

Sur la route du Col Saint Bernard loin des villages j’ai vu mon premier Lynx , il traversait la route j’ai eu l’impression de voir un gros chat à la démarche souple et puissante il avait des oreilles rousses et le poil épais et sombre c’était à l’automne en fin d’après-midi il y avait des chasseurs quelques lacets de routes plus haut et c’était peu de temps avant la fermeture du col.

moi aussi !!!

[quote=« clec, id: 1451777, post:14, topic:128332 »]

Sans commentaire…

Tiens pour les ours, j’avais lu ce qu’il faut faire :
. D’abord porter des grelots pour qu’ils vous entendent et qu’ils aillent se cacher
. Mettre du poivre derrière vous pour qu’ils ne puissent pas suivre votre piste
. Enfin, savoir repérer leurs excréments : ils sentent le poivre et contiennent souvent des grelots…[/quote]

Mince je croyais que c’était pour les chasseurs !

bonjour c’est grace au chasseur que vous pouvez voire chamois bouquetin , mai dans peut de temp sa serra fini tous celas .
c’est grace a certaine personne que vous ne pouriez plus voire tous celas , juste la peure du loup de l’ours et autre .

[quote=« John D l’aventurier, id: 1451776, post:13, topic:128332 »]

[quote=« clec, id: 1451702, post:8, topic:128332 »][/quote]

C’était cet été. Dans le Sud-Vercors.
Depuis 3 jours, en famille, chaque sortie était l’occasion d’observer des animaux. Gypaëte et marmottes au Vallon de Combeau, bouquetins au Glandasse (et le chant du tétras), chamois aux 3 Becs.
Alors, la dernière, ce devait être l’apothéose.
Archiane.
Normalement, à tous les coups on gagne. Entre les aigles, les bouquetins, les mouflons, les tétras, pourquoi pas des chamois ou des vautours…

Rien.

Pas âme qui vive. Pourtant, on sentait les odeurs, on entendait les bruits.
Mais rien ne bouge.

En sortant sur le plateau, après l’épreuve des éboulis où ma fille en avait tant bavé, avec mes 3 enfants derrière moi et ma femme qui fermait la marche, je me suis senti 20 000 ans en arrière. Une époque où pour survivre, il fallait comprendre parfaitement son environnement, être en osmose avec lui.

Alors, comme tous les animaux, nous nous sommes posés sous un grand sapin, pour profiter de son ombre et se cacher un peu. Les enfants étaient calmes, heureux d’être là. Même si on a commencé à rationner l’eau.
Tout en mangeant, j’ai observé.

Rien.
Si, un gypaëte qui passe et repasse de plus en plus bas, comme pour nous rendre visite.
Les enfants l’observent en silence.

On repart, tranquilles.
Mon second fils marche le premier.
Soudain, il s’arrête:
« -Papa, à côté du chemin, regarde: une crotte de chien.
-Y’a pas de chiens ici.
-Mais si, regarde, elle est toute fraîche !
-t’as entendu un chien, toi ?
-non.
-alors c’est pas un chien ! »
Bon sang, Il l’a posée là, juste à côté du chemin, pour qu’on la voit !
Mon fils me regarde fixement. Il a compris. Son petit coeur qui bat vite …
« -Papa, c’est pour ça qu’on n’a pas vu d’animaux ?
-Oui, et le gypa, il attend.
-oh la vache …
-Il te voit, mais tu ne Le vois pas. »

On est reparti.
Un peu plus loin, on a levé un tétras. L’osmose …

Le soir, en descendant sur le sentier, des voix nous interpellent:
« Vous êtes des gens ? » (Faut dire qu’on cause pas beaucoup quand on marche, surtout quand on a soif).
Je ne sais pourquoi, j’ai répondu:
« Non, des bouquetins ».

On s’installe à la dernière table libre de la terrasse du bistrot d’Archiane.
En 5 minutes, la terrasse s’est vidée.[/quote]