Le refuge de Sarenne : innovation et autonomie

Le D.L. lui consacre 2 articles :
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2012/10/05/fabrice-andre-un-geotrouvetout-qui-veut-changer-le-monde

Pour plus d’infos et des images : http://www.refuge7.com/visite_virtuelle_thd.html

euh… ils font pas de réduction CAF ? parce que c’est « un peu » trop cher pour mon budget, dommage !

Posté en tant qu’invité par thomthom:

Ici aussi… Où l’on verra qu’il n’a pas que des amis!

Le refuge de Sarenne, puisque l’on en parle : tout à l’heure, au cours d’un périple en vélo, on fait une petite pause juste devant et nos gourdes étant à sec Ariane s’approche pour voir s’il y a moyen de remplir sa bouteille, ou une fontaine. Que nenni ! L’eau est réservée aux con-so-mma-teurs de l’établissement.
Quand on sait que dans les pays où ils n’ont rien, les gens te donnent ce qu’ils ont avec un sourire grand comme ça, je vous laisse imaginer ce que l’on a pensé de cet hôtel d’ecolo-ingénieux-communicant et surtout friqué :frowning:

C’est une entreprise: le boss a mis 800 000€ pour faire son bijou. Donc il ne va pas refiler de l’eau gratos non?
Bref c’est un hôtel au milieu des pistes de l’alpe d’huez, pas un refuge où ça sent le renard.
Bonne nuit!

:frowning:
Et vous n’avez pas demandé, juste pour rigoler, à combien il pouvait vous faire le litre d’eau ? :confused:
C’est sûr qu’avec une demi-pension à 87 € en été, 110 € en hiver il va pas faire des cadeaux aux VTTistes de passage…

On a pensé, mais trop tard, qu’au aurait pu leur donner 1 € et voir quelle quantité d’eau il était possible d’avoir avec cette somme : pour un bidon vélo de 0.6 litres ça aurait peut être été un peu insuffisant :lol:

Isère Nature lui a aussi consacré un article …

Pour une sombre histoire de permis de construire.

Alexis

87 € c’est sur que c’est cher. Mais bon un bon de plan de com médiatique ça coute cher aussi ! Et oui faire passer un hotel desservi par ratrack et motoneige pour un refuge écolo ca a son prix !
Il y a quelque années les clients montaient trainés en ski derrière le ratrack depuis Clavan : c’est peut-être un nouveau concept de transport collectif pour le concours changer d’approche de Mountains Wilderness ?

Ce serait sûrement plus sympa avec des chevaux (des vrais, pas des vapeur !) :
(cliquez sur l’image)

ou alors avec des chiens samoyèdes

Une info à vérifier pour éviter toutes rumeurs infondées: l’eau distribuée à sa clientèle ne serait pas tout à fait aux normes sanitaires.
Reste un emplacement stratégique pour cet hotel ( qui n’est d’évidence pas un refuge) et qui à le mérite d’être original de par son fonctionnement.

Posté en tant qu’invité par Canon_ball:

[quote=« NicoG, id: 1431780, post:3, topic:126885 »]Le refuge de Sarenne, puisque l’on en parle : tout à l’heure, au cours d’un périple en vélo, on fait une petite pause juste devant et nos gourdes étant à sec Ariane s’approche pour voir s’il y a moyen de remplir sa bouteille, ou une fontaine. Que nenni ! L’eau est réservée aux con-so-mma-teurs de l’établissement.
Quand on sait que dans les pays où ils n’ont rien, les gens te donnent ce qu’ils ont avec un sourire grand comme ça, je vous laisse imaginer ce que l’on a pensé de cet hôtel d’ecolo-ingénieux-communicant et surtout friqué :([/quote]

Avez vous seulement demandé? ce récit n’est pas très clair.

Moi il me fait plutôt rêver ce chalet. Je trouve que réussir un hébergement touristique dans un bâtiment positif à côté des monstres immobiliers d’une station comme l’Alpe d’Huez, avec un prix compétitif (hé oui faut ce placer dans le bon contexte) est un challenge honorable.
D’autant plus que ce Mr. (que je connais pas) a des phrases sympa du type (je cite l’article du Daubé) :« On peut et on doit changer ce monde par nous-mêmes, car en haut ils n’en ont rien à foutre. Ceux qui sont aux commandes sont inféodés aux lobbys ». D’autant plus qu’on peut pas le taxer de ne rien faire dans ce sens.

Posté en tant qu’invité par ACI:

Bonjour,

Puisque c’est moi qui ai demandé de l’eau, je vais répondre directement !
Samedi dernier nous avons traversé une partie des Grandes Rousses en VTT, on descendait de la Cime de la Valette, tout heureux de notre périple bien sauvage, et en arrivant au col, en face du refuge, on se rend compte que toutes nos reserves d’eau sont vides. Ah les boulets direz-vous, z’auraient pu s’en rendre compte plus tôt ! :stuck_out_tongue:
Je tiens à signaler que je ne connaissais pas du tout ce refuge, mais lorque je vois « refuge », cela est toujours synonyme pour moi d’hospitalité, protection en cas de tempête, etc… alors je m’approche avec mes bidons d’eau vides, et je vois qu’il y a une fontaine en bois. Je me dis « je vais demander, il doivent avoir de l’eau par ici ». Et là je m’approche de l’entrée, ou 2 personnes sont attablés (les gérants, j’imagine) et je leur demande s’il y a moyen de remplir les 2 bidons dans le coin, en leur montrant la fontaine (qui ne coulait pas).
Et là, la dame me répond texto : « Nous ne donnons de l’eau qu’aux personnes qui consomment ».
Je reste estomaquée, pensant ne pas bien comprendre, alors je redemande : « il n’y a pas moyen de remplir un bidon à la fontaine ou à une source ? »
Et on me répond : « Non, mais il y a de l’eau à Clavans ». Venant de la vallée du Ferrand, j’essaie de leur faire comprendre que je ne vais pas redescendre chercher de l’eau à Clavans !!" :confused:
« Ah, ben si vous allez vers l’Alpe d’huez, vous trouverez une source ».
Sur ce, je repars complétement abasourdi en leur disant que, oui, la Nature mettra bien une source en travers de ma route …
C’est en rejoignant les copains restés au bord de la route, qu’on se rend compte de la stupidité des personnes qui nous ont répondues !!
Car en effet, je peux comprendre que l’été, en période d’affluence, cela ne doit pas être toujours évident de répondre positivement à toutes les demandes abracadabrantes qu’ils doivent entendre !Mais là début octobre, en fin de journée, alors que la montagne devient bien vide, face à une VTTiste bien assoiffée, je pense que le contexte était un peu différent !!
Par ailleurs, j’aurais lu « auberge, hotel, etc… », au lieu de « Refuge », je ne serai peut-être pas allée demander de l’eau… quoi que ! :wink:
On a pas mal voyagé à vélo, dans divers pays, et il nous est arrivés quelque fois de demander de l’eau : JAMAIS cette ressource gratuite et vitale nous a, à aucun moment, été refusée…

Dommage, car après coup (je ne connaissais pas du tout l’existence de cet établissement), il y a de très bonnes idées dans leur concept.

Ariane.

F. André, le propriétaire, m’a pris en stop mi-juin pour monter à l’Alpe d’Huez.

Je ne le connaissais pas, je connaissais son chalet par oui-dire, et par de la famille qui vit à l’Alpe d’Huez.
Son habitation ressemble plus à un laboratoire « énergétique » qu’à une maison classique.

Discussion assez sympa le temps du court trajet jusqu’à Huez.
Néanmoins, ce gars-là a l’air assez en guerre contre beaucoup de choses et de gens, et pour des raisons variées…

Bonjour,
Tiens c’est marrant j’avais vu il y a un an ou deux une émission sur lui et son refuge, j’avais trouvé ça intéressant et innovant avec un côté Géotrouvetou…
Mais bon apparemment il faut effectivement un chéquier bien garni pour y aller…

Posté en tant qu’invité par JACQUESBB:

En somme, Fabrice André n’a peut-être eu qu’un seul tort, celui d’appeler son établissement « Refuge ». J’y ai logé à deux ou trois reprises, et j’ai adoré. Mais il s’agit plutôt d’hôtellerie de montagne, dans un cadre et une ambiance remarquables, et à des tarifs hôtelliers, pas spécialement excessifs en regard des prestations. Et les diverses expériences énergétiques menées par son propriétaire sont autant de pistes intéressantes pour une écologie réaliste dans les années à venir.

Alors que faut-il penser des réflexions atrabilaires de gens qui qui considèrent l’hospitalité en général - et le remplissage des gourdes en particulier - comme un dû ou un droit ? Pour ma part, je pense que la générosité et l’hospitalité sont des qualités qu’il est souhaitable de mettre soi-même en pratique, mais que nul n’a le droit d’exiger de quiconque. Les occupants du refuge de Sarenne, comme n’importe qui d’ailleurs, peuvent avoir mille bonnes raisons de refuser un litre d’eau, sans être pour autant être mal jugés par des donneurs de leçons qui auraient de toutes façons pu remplir leurs gourdes très facilement à quelques minutes (côté Auris, pas Clavans…) compte tenu de la rapidité de déplacement que permet un VTT.

[quote=« JACQUESBB, id: 1436696, post:15, topic:126885 »]En somme, Fabrice André n’a peut-être eu qu’un seul tort, celui d’appeler son établissement « Refuge ». J’y ai logé à deux ou trois reprises, et j’ai adoré. Mais il s’agit plutôt d’hôtellerie de montagne, dans un cadre et une ambiance remarquables, et à des tarifs hôtelliers, pas spécialement excessifs en regard des prestations. Et les diverses expériences énergétiques menées par son propriétaire sont autant de pistes intéressantes pour une écologie réaliste dans les années à venir.

Alors que faut-il penser des réflexions atrabilaires de gens qui qui considèrent l’hospitalité en général - et le remplissage des gourdes en particulier - comme un dû ou un droit ? Pour ma part, je pense que la générosité et l’hospitalité sont des qualités qu’il est souhaitable de mettre soi-même en pratique, mais que nul n’a le droit d’exiger de quiconque. Les occupants du refuge de Sarenne, comme n’importe qui d’ailleurs, peuvent avoir mille bonnes raisons de refuser un litre d’eau, sans être pour autant être mal jugés par des donneurs de leçons qui auraient de toutes façons pu remplir leurs gourdes très facilement à quelques minutes (côté Auris, pas Clavans…) compte tenu de la rapidité de déplacement que permet un VTT.[/quote]

… et puis qu’ils crèvent tous ces pauvres qui n’ont pas d’eau, vive l’écologie pour riches! Après, plus sérieusement, si tu ne donnes pas d’eau pour X raisons, il faut au moins l’expliquer, ça semble être la base de relations humaines.
Bon, ensuite l’écologie « réaliste » en montant ses clients en motoneige ou ratrack, rien à dire, c’est juste pitoyable, dans ces cas là autant ne pas trop la ramener sur « l’écologie ».

Peut-être le seul, mais pas anodin…du tout.

Quand on tient un refuge de montagne, on s’attend à avoir des randonneurs qui passent, demandent des services ou des conseils.
Quand on tient un hôtel, on sert les clients qui paient et on peut ignorer les autres.

Je n’ai jamais vu sur c2c de plaintes pour dire qu’on avait été mal reçu dans tel ou tel restaurant en demandant de l’eau, ou son chemin, ou un abri au dernier moment pour l’orage, et c’est normal. Dans un refuge, non.

Posté en tant qu’invité par JACQUESBB:

[quote=« akhenajuan, id: 1436764, post:16, topic:126885 »]

[quote=« JACQUESBB, id: 1436696, post:15, topic:126885 »]En somme, Fabrice André n’a peut-être eu qu’un seul tort, celui d’appeler son établissement « Refuge ». J’y ai logé à deux ou trois reprises, et j’ai adoré. Mais il s’agit plutôt d’hôtellerie de montagne, dans un cadre et une ambiance remarquables, et à des tarifs hôtelliers, pas spécialement excessifs en regard des prestations. Et les diverses expériences énergétiques menées par son propriétaire sont autant de pistes intéressantes pour une écologie réaliste dans les années à venir.

Alors que faut-il penser des réflexions atrabilaires de gens qui qui considèrent l’hospitalité en général - et le remplissage des gourdes en particulier - comme un dû ou un droit ? Pour ma part, je pense que la générosité et l’hospitalité sont des qualités qu’il est souhaitable de mettre soi-même en pratique, mais que nul n’a le droit d’exiger de quiconque. Les occupants du refuge de Sarenne, comme n’importe qui d’ailleurs, peuvent avoir mille bonnes raisons de refuser un litre d’eau, sans être pour autant être mal jugés par des donneurs de leçons qui auraient de toutes façons pu remplir leurs gourdes très facilement à quelques minutes (côté Auris, pas Clavans…) compte tenu de la rapidité de déplacement que permet un VTT.[/quote]

… et puis qu’ils crèvent tous ces pauvres qui n’ont pas d’eau, vive l’écologie pour riches! Après, plus sérieusement, si tu ne donnes pas d’eau pour X raisons, il faut au moins l’expliquer, ça semble être la base de relations humaines.
Bon, ensuite l’écologie « réaliste » en montant ses clients en motoneige ou ratrack, rien à dire, c’est juste pitoyable, dans ces cas là autant ne pas trop la ramener sur « l’écologie ».[/quote]

Avant de me répondre comme celà, il faut me lire jusqu’au bout : au chapitre écologique, je n’ai parlé que d’expériences intéressantes et de pistes pour l’avenir, rien de plus, et je ne suis personnellement pas habilité à décerner de brevet écologique à quiconque (mais toi, peut-être…). Mais je maintiens que les expériences que mène F.André sont d’un grand intérêt, et que son travail mérite au moins le respect, même s’il donne de l’urticaire à certains bondieusards de la pureté écologique, souvent plus remuants dans les forums que sur le terrain.

Et pour le fameux litre d’eau, je persiste et je signe : nul n’est habilité à donner aux autres des leçons de générosité ni à exiger l’hospitalité, sauf évidemment en cas de force majeure et de grand danger, ce qui n’était manifestement pas le cas. Aucun « pauvre » n’a crevé ce jour-là pour laisser les « riches » se goberger, et la seule chose franchement « pitoyable » serait plutôt le pathos borné de certains donneurs de leçons à la petite semaine.

Bonsoir à tous.

J’ai beaucoup d’imagination, mais franchement, après y avoir repensé 30 secondes je trouve pas UNE SEULE bonne raison de ne pas donner un litre d’eau à un sportif de passage. Déjà qu’à un niveau purement humain, c’est un manque de tact relationnel des plus affligeant, mais de plus, à un niveau simplement commercial, c’est une vision à court terme : Un cycliste a qui tu donnes 1 litre d’eau (qui te coûte rien) avec un grand sourire, et bien tu as quand même un bonne chance de le voir revenir consommer dans ton établissement. Et même s’il ne le fait pas, c’est l’occasion d’un échange amical avec un autre passionné de montagne.

Bref, zéro de chez zéro.

Interprêtation de texte : petite leçon gratuite!

Traiter une ou plusieurs personnes de « donneuses de leçon », c’est ce que l’on appelle, en termes savants, une attaque « ad hominem » c’est à dire une attaque contre la personne, en lieu et place d’une attaque contre un argument.

L’utilisateur de l’expression se considère lui-même « supérieur » et laisse clairement sous-entendre que le « donneur de leçon » est un petit esprit.

Bref : l’insulte remplace l’argumentation.