Franchement 1000€ pour l’examen d’entrée me semble pas excessif en soi. Dans toutes les formations qui mettent en place ce genre de concours, les frais sont à la charge du postulant. Ces frais sont aussi un moyen de souligné la motivation et surtout de faire comprendre le sérieux de la formation.
Là où je ne suis pas d’accord, ce sont les propos (parfois écrit sous le coup de « l’émotion ») hors du sujet « quelle est la valeur du concours d’entrée à la formation de guide ? » de ce post.
Quelle est cette société qui choisie les métiers « honorifique », qui sont ces citoyens qui s’octroient le droit de juger sur des normes étroites, quel est ce pays qui decerne les « palmes » de l’engagement patriotique pour un bout de papier de quelconques écoles ? Le mien, le vôtre, la france de l’élitisme. Celle qui lors de vos 15 ans à fait le choix de faire de vous un ouvrier ou un trader, celle qui nie l’individu au profit de l’intérêt général (aujourd’hui synonyme de bénéfice/coût sous la simple représentation chiffré).
Notre volonté inflexible, de voir nos enfants entrer dans ces écoles prestigieuses, n’est-elle pas la traduction de notre constat des difficultés de reconnaissance de l’évolution personnelle et professionnelle ? Curieux qu’un pays enlisé dans ses conformismes continue de brandir des valeurs qui induisent une évolution constante du pacte social et de l’individu.
Derrière les bières, plateau de fromages, skis réparés et sorties accompagnées, servis pendant vos temps libres, ce cache un individu avec une expérience, un savoir-faire. Et une envie certaine que vous finissiez votre journée avec le sourire. En quoi toute cette palette de métiers se doit d’avoir la médaille de « l’inutilité » sociale. Bien souvent ces individus jonglent entre différents métiers, on eut des parcours professionnels nécessitant des qualités profondes de flexibilité, d’apprentissage constant… Une « culture » du travail qui est mise en exergue en « HEC » ou autre, mais inexistante une fois sortie du parcours éducatif conventionnel.
Certains doivent se « battre » pour boucler des intersaisons, gérer des pépins physiques ou entrer dans des formations (guide notamment), on le fait par passion, pour pouvoir vivre là-haut et on y arrive. Nous savons bien que rien n’est gratuit, je crois que la montagne en est le parfait exemple. De toute façon les « parasites glandeurs » ils font pas long feu sur les sommets : En saison tu bosses ou tu dégages !
Qu’on arrête de nous prendre gratuitement à partie. Surtout si les démonstrations sont faîtes de généralités grossières, transpositions simplistes de réalité A dans un environnement B.
On ne demande pas de pitié juste un peu de reconnaissance et un minimum d’accessibilité aux différentes opportunités du secteur. Après pour le reste on s’en charge comme ça l’a toujours été.