Posté en tant qu’invité par pas2tire:
Peut-on comparer Bach et Mozart, Verdi et Wagner ?
La montagne est accoucheuse d’âme, révélatrice du dedans. Pour moi, c’est le massif des Ecrins. Ne me demandez pas pourquoi, les obsédés de ce massif comprendront. Mais c’est peut-être mon vécu dans l’Oisans qui m’a permis d’appréhender et d’apprécier les autres massifs d’une manière particulière. J’ai rencontré des montagnards venus des Pyrénées, dans le massif du Mont-Blanc, ou dans le Val d’Aoste. Ces grands marcheurs, parfois instinctivement, se débrouillaient pour vivre des expériences hors normes.
Lors de mon premier séjour à Argentière, j’avais décidé d’aller au refuge Albert 1er, précisément parce que les remontées de Charamillon-Balme étaient en révision technique: il fallait en profiter, tranquillité assurée. Cette montée par la moraine: une parmi tant d’autres.
A l’inverse, dans le massif de l’Oisans, une personne pressée ira faire une virée express à La Grave: téléphérique, course à la demi-journée. Les amoureux de l’Oisans rêveront en revanche d’aller à la Barre des Ecrins en passant par le sauvage vallon de Bonnepierre et le col des Ecrins.
Dans certains cas, la montagne, c’est comme l’auberge espagnole: on y trouve ce qu’on y apporte.