L’idéal est de faire toujours un noeud. Le faire au moins quand on ne connait pas la ligne et quand les rappels sont indiqués à 45/50 mètres.
Le noeud au bout de corde pendant le rappel dans la grande voie
Non. Sans chercher à savoir la proportion de tel ou tel cas, le nombre de fois ou tu ne vois pas ou arrive ta corde par rapport au relais suivant est important : départ au dessus d’un bombé, non connaissance exacte de la longueur de rappel et de l’emplacement du relais suivant, …
Un frein, tu le testes avant de partir, il n’y a aucune raison qu’il ne fonctionne pas. Enfin bon, j’dis ça…
Sinon, +1 avec la solution consistant à ne pas faire de noeud, et n’en faire qu’arrivé vers le bas du rappel si jamais on ne voit toujours pas le relais, ou que l’on doit penduler pour aller le chercher, ou …
Posté en tant qu’invité par mikado:
+1, mais faire un noeud avec les deux cordes est galère: ça impose de les lover ensemble, donc de perdre du temps pendant que le compagnon rappelle (+ poids du rappel entier à lover!) ou de le faire avant de jeter les cordes et là c’est vite le bordel.
Je fais donc un noeud (dans les conditions 45/50m) sur chaque brins.
Posté en tant qu’invité par lenoeud:
généralement quand je descend en rappel dans la voie que je viens de grimper(quelque soit la longeur )j’ai un minimum de souvenirs sur l’emplacement des relais et d’une longeur « longue »(45-50m).je ne fais le noeud que si je suis sur que c’est long ou sinon quand je ne connait pas la ligne de rappel 10 ou 15 m avant la fin .par contre premier ou second à descendre je fais TOUJOURS un prussik.
Posté en tant qu’invité par compil:
on ne peut pas trancher péremptoirement: « moi je fais toujours un noeud./ »
ça dépend des situations:
faire un noeud présente plus d’inconvénient quand:
-la corde tombe dans un terrain peu raide et cahotique ou avec des buissons.
-quand il y a beaucoup d’écailles
-quand il y a du vent
faire un noeud présente un avantage quand:
- le rappel est plein gaz sans relais visible
- en glace par exemple quand on équipe les rappel sur abalakoff en decendant.
parfois dans un terrain où la corde risque de beaucoup s’emmêler ou de s’accrocher c’est assez efficace de mouliner le premier qui descend pour aller chercher le relais suivant.
Si si.
moi je fais toujours un noeud.
Je ne dis pas « faites ceci » ou « faites cela ». vous faites bien comme vous voulez…
je réponds juste a la question initiale : faites vous un noeud ? -> oui toujours.
Quant aux objections de ceux qui n’en font pas, je les comprends tout a fait, je les trouve raisonnables et logiques pour la plupart, mais ca ne suffira pas à me faire changer d’avis (je suis assez obtus comme garçon
)
Quant a démêler la corde des arbustes, des broussailles, je le fais en descendant et ca ne pose pas de problème. Et si il faut remonter décoincer un noeud et bien ca ne sera ni la première fois ni la dernière.
Merci pour vos réponses.
Moi, je ne faisais pas le nœud jusqu’à là. J’ai trop peur de coincer la corde et je ne pensais même pas que les autres font différemment. Mais j’ai toujours 2 proussiks quand le relais suivant n’est pas évident.
J’ai posé la même question dans le blog russe dédié à la grimpe. 100% des réponses est: « je fais les nœuds toujours ». Bizarre cette différence quand même…
Il m’arrive très exceptionnellement de faire un noeud au bout du rappel, seulement lorsque des conditions un peu extrêmes sont réunies : succession de rappels inconnus réalisés de nuit ou avec une météo exécrable. Je pense que je le ferai aussi si je suis blessé ou vraiment en mauvais état physique ce qui est peut-être contestable car les emmerdements induits par un noeud peuvent êtres rédhibitoires dans des conditions extrêmes.
Dans tous les autres cas, je me « contente » d’un méticulosité paranoïaque dans la préparation du relais, la préparation de la corde, la mise en place de l’autobloquant puis du frein. Une vigilance de chaque instant tout au long de la descente me semble aussi aller de soi.
B.A.
Je le fais toujours, à une exception: pour un rappel qui touche le plancher des vaches.
je n’ai jamais eu de problèmes de nœuds qui se coincent. Ça m’arrivera peut être un jour mais jusqu’à présent, je ne peut pas me plaindre de ce genre de problème
Il est vrai que, en étant attentif et avec un bloqueur efficace (c’est pas toujours le cas pour tout le monde…) on pourait raisonnablement s’en passer.
Sauf que cette pratique des nœuds en bout de corde provient de la déjà longue expérience des humains en montagne et qu’elle montre qu’il y a eu (et peut etre toujours maintenant?) un nombre importants d’accidents lors de rappels.
On peut dire que ça arrive qu’aux autres et qu’il suffit de faire attention. C’est entendable, chaque cordée décide en fonction des circonstances.
Personnellement, je m’en tient à cette expérience qui dit: le rappel, c’est très con, mais bizarrement, dans les stats, c’est dangereux.
Sylvain
PS: prenez-vous une volée de caillasse (ou glace) dans la figure en plein rappel… votre état d’esprit change. Vous etiez serein er voyiez le relais, votre tranquillité vous quittera peut être un peu… vous ne trouverez peut etre plus le relais du premier coup.
Il est vrai que ça arrive pas souvent. Mais en une vie de grimpeur, c’est un scénario qui n’appartient pas à la science fiction.
Posté en tant qu’invité par BrunoG:
Bonjour,
Personnellement, je fais toujours un noeud. En fait, je noue les deux brins ensemble. Ca évite d’oublier de défaire les noeuds avant de rappeler la corde.
Une fois à Presles, je n’avais pas fait de noeud car il ne me restait qu’un petit rappel effectuer pour me retrouver sur la vire médiane. En fait je me suis trompé et j’ai fait un rappel de trop. Je me suis retrouvé dans le vide sous des toits, avec les deux brins qui s’écartaient au gré du vent. Belle ambiance !
Heuresement j’avais un machard. Je me suis bloqué et j’ai remonté la corde pour la nouer avant d’entamer une remontée sur la corde.
Je ne l’oublie plus jamais maintenant.