Le mystère du bouc mort?

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Ce we, je suis allé prospecter sur des vires à l’extrémité sud-est du Glandasse.
Sur une sorte de jardin supendu, atteignable uniquement par le haut, avec passages d’escalade facile (possible sans équipement), j’ai fait une découverte macabre.
Il y avait un squelette de bouc, à peu près entier, encore rougi par le sang, avec ses grandes cornes, et une bonne partie des poils du crane. Je suppose qu’il a été nettoyé par les vautours.
Mais une chose m’a bcp intrigué. Cet animal portait encore un collier de cuir, et était attaché par une grosse corde à un arbre présent là.

Je suppose que si l’animal était crevé avant d’être là, on ne l’aurait pas attaché.
Je suppose que si le corps était là pour nourrir les vautours, il n’était pas nécessaire de l’attacher, et encore moins avec un collier de cuir.
Je suppose que si on veut se débarrasser d’un animal, il est plus propre de le saigner ou de lui tirer une balle dans le crane (beurk !).
Donc je suppose que l’animal était VIVANT quand on l’a attaché, et qu’on l’a laissé mourrir là.

Si qq un a une explication plausible, je suis preneur…

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

La Glandasse, dans le Diois ?

Posté en tant qu’invité par Dude:

AlbanK a écrit:

La Glandasse, dans le Diois ?

Non, dans les Deux-Chèvres !

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Oui, le Glandasse, dans le Diois, à l’extrémité Sud-Est du Vercors.
C’est un coin où il y a des vautours fauves en quantité, et aussi des moutons qui patûrent à la belle saison.

Et c’est très beau, aussi.

Posté en tant qu’invité par Loïc:

Effectivement, c’est intriguant. Je n’ai aucune explication.

Posté en tant qu’invité par Loïc:

Ceci dit à bien y réfléchir même si c’était une carcasse il est vraisemblable qu’il ait été attaché pour ne pas être emporté ou déplacé par les divers carnivores intéressés, certes petits (renards, vautours, …), mais qui à force de tirer dessus pour emporter des bouts de viande peuvent finir par le faire tomber en bas de la vire.

Posté en tant qu’invité par Loïc:

Ou alors c’était un appât pour un Tyranosaurus Rex, comme dans Jurassic Park, mais le T. Rex n’est jamais venu …

Posté en tant qu’invité par Loïc:

Il ne manque pas de choses bizarres dans ce coin : le jour de la Toussaint, j’ai rencontré vers la vire d’Archiane, donc pas loin de là, un yéti vert ! Très impressionnant !
En fait c’était quelqu’un qui chassait le chamois à l’arc, et qui portait une super tenue de camouflage. On n’en rencontre pas souvent des comme ça, ça au moins ça mérite le nom de chasse.

Posté en tant qu’invité par Bernard:

Monter exprès une charogne sur une vire du Glandasse pour donner à bouffer aux vautours, je ne pense pas.
Laisser un colier en cuir à une charogne ou à une bête qu’on va zigoouiller, sûrement pas, on l’attache directement au cou et on récupère tout après l’assassinat !
Par contre, une bête qui s’échappe (avec colier et corde) et qui se retrouve coincée par sa corde dans un foutu arbre, dans un coin inaccessible et qui va crever là, ça peut arriver, c’est même assez classique (tout dépend de ce que tu as pu faire comme constatation sur le noeud d’ammarage à l’arbre ?).
B.A.

Posté en tant qu’invité par chères loques, hommes:

élementaire, mon cher ouate-sonne.

c’est la Bête du Grésivaudan qui l’a bouffé, et qui l’a attaché à un arbre dans un coin paumé pour brouiller les pistes et faire finir le nettoyage fissa par les vautours.

si tu veux arraisonner la bête, j’ai ouï dire que tu la trouverais dans une boulangerie au centre-ville de chambé…

Posté en tant qu’invité par La Bêêête:

Ouais, chu de retour, cachez les mémés et pis les p’tits zenfants, ( nom de gü !!! )

Posté en tant qu’invité par visse:

Houla, c’est donc ça…les diots…bah…tant pis…;z’étaient bien bon l’autre fois.

Posté en tant qu’invité par dalle en pente:

et merde.

y’a qu’à espérer qu’iznogoud ne perde pas son temps sur C2C, sinon on est repartis pour 5 ans de nabot (ou de borgne)

Posté en tant qu’invité par rupicapra:

j’ai peut-être une explication…
je vais faire des recherches, je crois dans un ouvrage d’henry bordeaux, qui traitait d’un rite sorcier montagnard avec un chien et qui s’apparente curieusement à la macabre découvertre que tu as faite.
à bientôt.
jp

Posté en tant qu’invité par Pique-bouffigue:

C’est en effet pour éloigner les mauvais esprits que les anciens parfois donnaient en offrande un animal aux démons. Il n’est pas exclu qu’une certaine tradition soit encore en vigueur dans cette région pour éloigner les puissances obscures du secteur. As tu remarqué quelque chose de particulier dans ce secteur (endroit dangereux, exposé à la chute de pierres, chemin menant ou descendant d’un cimetière, église, gouffre ?).

Posté en tant qu’invité par Loïc:

Oui mais pourquoi un bouc alors ? C’est quand même plus précieux qu’une brebis ou un mouton. Dans toutes les cultures (en tous cas pour ce que j’en connais) où on sacrifie des ovins c’est toujours des brebis qu’on prend. Par contre si le bouc était déjà mort alors autant le « rentabiliser » pour nourrir les vautours.
Ce mystère est insoutenable.

Posté en tant qu’invité par guidos:

Une chévre avait suivi une cordée dans le couloir des italiens à la grande casse.Malheureusement arrivée à la glace elle n’a pu continuer,ce n’est que quelques jours plus tard que d’autres alpinistes l’ont récupéree sur leur dos pour l’amener au refuge bien mal en point.C’est peut être ce qui c’est passé pour ce bouc.Pour eviter sa chute des grimpeurs l’ont attaché pensant revenir le chercher…???MAIS l’on oubié

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Quelques éléments pour alimenter votre réflexion :

  • les falaises sont trop petites (20m ?) et trop éloignées des routes (2h) pour intéresser les grimpeurs
  • je n’ai pas bien regardé le noeud côté arbre. Le bouc était attaché à un bosquet d’arbres resserrés, et j’ai vu qu’il y avait plusieurs tours morts. Je me suis dit que c’était idiot, que pour attacher un animal, un bon noeud en huit aurait largement fait l’affaire.
    On peut imaginer que le bouc s’est coincé lui-même. Mais il avait de grandes cornes, et l’espacement entre les arbres était réduit. Enfin bon, c’est peut-être plus plausible qu’une histoire de sorcellerie…

Merci de vos suggestions, à défaut de solution évidente.

Posté en tant qu’invité par Enigmen.:

Connaissez vous la chanson, qui parlait d’une sorciére (vampirella) et d’un bouc en rut…

Ce serait pas celui là par hasard qui aurait été puni, le « lubrique » de vouloir « fourniquer » à tout va !!!

Mise à part ces conneries, c’est triste d’entendre cette histoire, et si ça été fait intentionnellement , c’est criminel !!!

Posté en tant qu’invité par Flo73:

Moi, je croirai plutôt à la solution de Bernard, il s’est coincé tout seul, ça arrive.
A la croix du Nivolet, une fois, j’ai trouvé une chèvre la tête coincée entre deux barreaux et impossible de la faire sortir. Il a fallu que j’aille à la Féclaz pour prévenir les paysans.