Sur une couenne raide, patinée, malaisée
Un fort grimpeur montait la corde
La lumière du rocher peinait, soufflait, tremblait
Et à plus d’un instant semblait prêt à tomber
Il arrêta la tentative
Un débutant arrive et à son tour s’élance
Prétend passer tout droit, par la droite, par la gauche
Enfin il redescend. Sans la moindre élégance
Il déplie une perche, mousquetonne le point
Et par cet artifice il arrive à ses fins
Conspué par la foule il garde le sourire:
« Pour clipper le relais faut mettre les moyens! »
« A vaincre sans péril on triomphe sans gloire »
Lui objecte le vrai grimpeur
« Foin du plaisir que la crainte peut corrompre »
Lui répondit le couard!
Et vous: perche ou pas perche?
Le mousquetonnage selon La Fontaine
Sur la manière de mousquetonner le 1er point, Chagrin d’amour disait :
« Chacun fait, fait, fait…
Ce qui lui plait, plait, plait ! »
Après tout, qu’est ce que ca peut faire à A que B utilise une perche, ou vice versa ?
Un octogénaire grimpait.
« Passe encore de marcher, mais grimper à cet âge «
Disaient trois jouvenceaux, enfants du voisinage…
Moi, c’est plutôt truite (aux amandes).
Je ne suis encore que novice mais pour moi l’important c’est durer
Joliment écrit ! merci !
Testé une fois la perche pour ne pas abandonner de matos, purement utilitaire, le cerveau, n’était déjà plus grimpeur !!
Sinon dégaine panik en GV pour sortir le pas, quand y’a pas de joker avec moi. Jamais réellement utilisée, mais psychologiquement ça donne des ailes !
si je ne passe pas le premier point … c’est mal engagé.
il n’y a pas une autre voie ?
Déjà en son temps Livanos disait :
" Il vaut mieux un piton en plus qu’un homme en moins surtout si cet homme c’est moi "
Un des rares alpinistes de haut niveau qui est mort dans son lit
Et oui on ne le dit pas assez le lit c’est dangereux.
Mourir comme Félix Faure, c’est quand même mieux que de prendre un sérac sur la tronche ?
La rumeur populaire colporta que c’était une fellation pratiquée par sa maîtresse qui avait provoqué une épectase, autrement dit un orgasme fatal20,21, ce qui valut à Marguerite Steinheil le surnom de « pompe funèbre »22.
On en apprend de bonnes sur wikipedia
ou le mot de Clémenceau à son sujet : « Il s’est voulu César et il est mort Pompée »…