Moi non plus en fait, mais là j’ai une belle liste de livres à lire, qui grossit au fur et à mesure avec ce jeu !
Le jeu du livre
cet alpiniste est-il contemporain ?
[quote=« catherine, id: 1648273, post:1136, topic:145106 »]Alpinisme anecdotique (1934) ?
Histoire abrégée de la montagne et de l’alpinisme de l’Antiquité à nos jours (1944) ?[/quote]
Du coup c’est lequel le bon résultat ?
l’alpiniste est contemporain. aujourd’hui décédé.
Himalayiste?
Non pas Himalayiste
"remplir les conditions suivantes :
- figurer au moins sur une carte ou etre mentionné dans un guide
- avoir un nom"
autre extrait : " le Vignemale que Henry Russell considérait comme son territoire personnel est sans doute une des montagnes et un des massifs les plu impressionnants de toute les Pyrénées. Son glacier même s’il n’est pas le plus grand est entouré d’un rosaire de pics depuis le Petit Vignemale jusqu’au Montferrat constituent les 7 perles de ce diadème royal.
tout le monde sait que Russell a fait creuser des grottes dans la roche pour s’abriter et lever une pyramide de pierres pour que son Vignemale atteigne 3300 mètres d’altitude."
Allez, je tente
Louis Audoubert
Les plus beaux sommets des Pyrénées : 100 itinéraires d’ascensions
non c’est pas lui. Par contre son nom se trouve à l’intérieur de l’ouvrage.
autre extrait : « je suis obligé de mentionner que les été 88 et 89 on acceptait que ce parking se remplisse la journée de toutes les voitures des touristes qui passent dans la vallée ou qui mangent au restaurant, mais le peu de voitures qui restaient la nuit, parce que leurs propriétaires étaient en haute montagne, recevaient une amende pour leur impact (la nuit…) négatif sur le parc national »
Un autre essai: Les 3000 des pyrénées, Juan Buyse, 1990 ?
(pas facile…)
oui Bravo je pensais vous tenir plus en haleine que ça. A savoir que les frères Ravier n’ont pas voulu faire partie du comité en raison du passé nazi de Juan Buyse. En fait il s’appelait Jean Buyse était belge mais s’est réfugié en Espagne (seul pays européen qui accepte des nazis) à Siurana.
Il s’est lancé alors dans l’ascension de 3000 pyrénéens puis a décidé d’achever la liste complète de ces 3000.
Fait étonnant sa liste est devenue la liste officielle e t a rencontré un certain consensus.
Je me rends compte que ça fait 17 ans que j’ai un bouquin d’un nazi à la maison. je ne sais à quel degré il l’était si c’était un sous-fifre ou un grand ponte.
Eh ben j’y croyais pas!.. (l’ordi a chauffé)
Encore un personnage trouble, après Aleister Crowley…
Quelques instants et je reviens avec une proposition
Bon, après avoir appris plein de choses sur le Pyrénéisme grâce à la recherche proposée par Balaitous, voici ma proposition: il s’agit de ma dernière lecture, en cours, mais j’ai déjà lu 207 pages sur 377… et puis j’ai trouvé ce livre à la Librairie des Alpes à Grenoble…
Si, si, c’est un indice!!
Les bonnes vieilles questions que l’on se posait sur l’alpinisme prenaient une signification nouvelle. Nous connaissions les risques. Aurions-nous dû agir différemment ? Les risques que nous prenons valent-ils la peine, rapportés aux satisfactions qu’ils nous apportent ? Qu’est-ce qui nous pousse en montagne ? L’exploration de l’inconnu a conduit l’humanité là où elle est aujourd’hui. La quête de la connaissance, l’acceptation du risque pour un résultat inconnu, ont permis à l’être humain de progresser, spirituellement et intellectuellement. La découverte de nouveaux espaces est une passion qui anime beaucoup d’entre nous, dans tous les compartiments de notre vie. Ceux qui ont entendu cet appel et ont pu y répondre par la montagne ont de la chance. Pour Alex, l’alpinisme n’était rien d’autre que l’exploration de l’âme, la confiance et la connaissance tirées de tentatives difficiles et improbables.
Je trouve qu’il y a une excellente analyse dans ces quelques phrases.
Alex Lowe
Outside Magazine
Effectivement, l’Alex en question est Alex Lowe, mais ce n’est pas l’auteur du livre que nous cherchons. En fait cette citation n’est même pas de l’auteur du livre…
(il choisit par contre de citer ce texte qui compte pour lui; le texte ci-dessus est de Conrad Anker, suite au décès d’Alex Lowe)
Allez, une autre, bien de l’auteur cette fois-ci, toujours sur ce sujet qui me tient à cœur (le pourquoi):
Tat deviendrait-il un étranger, tandis que nous continuerions à vivre sans lui ? J’espérais que non. J’avais toujours été stupéfait de voir comme le temps passe vite après une disparition, et combien nos souvenirs s’estompent, au point qu’en quelques années, nous nous rappelons tout juste la date de cette disparition. Je me suis souvent demandé pourquoi nous avions choisi de jouer un jeu si risqué avec nos vies. J’ai trouvé cette explication, moins mauvaise que d’autres : nous allions en montagne parce qu’elle nous laissait frôler cette infime frontière entre la vie et la mort, parce que pour un bref instant, elle modifiait notre perception de la vie. Cette rencontre fortuite avec la face obscure des choses nous permettait de réaliser combien comptait le simple fait d’être vivant, et cela nous faisait vivre.
Comme c’est vrai et juste ce qu’il écrit ce Joe Simpson, dans Eiger, la dernière course.
Gagné cabestan! (il est vrai que le centre de la citation se retrouvait sur le blog d’un amateur, mais je n’ai pas pu résister à mettre ce texte; mais peut-être as-tu lu M. Simpson?)
Et quelques lignes de plus, pour terminer, très proches du texte précédent:
Nous grimpions parce que nous aimions cela et pour aucune autre raison. […] Nous y avons joué parce qu’il nous semblait la meilleure façon de vivre. Le réalisateur John Huston a écrit : « Dans la vie, le plus important c’est d’éviter l’ennui à tout prix. Si vous trouvez ce que vous faites inintéressant, alors mieux vaut changer de voie. Je tiens debout grâce aux choses qui me fascinent. »
La montagne nous a toujours fascinés et envoûtés, alors nous y sommes allés. Peut-être que n’avons-nous jamais rien fait d’autre –jouer sur un terrain dangereux pour éviter l’ennui à tout prix.