un autre personnage
Les montagnards évoluent plus près de la mort que nous, c’est pour eux une dimension importante. J’aime leurs mots , que je comprends, mais que nous n’utilisons jamais : <<c’est engagé >> Apparemment , quand je les écoute parler, une belle escalade c’est un truc engagé. On sent quand ils disent ça, que ça signifie que c’est risqué, du moins je le traduis de cette manière… Le risque ici est vital. Alors que nous , nous n’avons pas du tout cette notion…
De la même
J’apprécie , en montagne comme en mer, ce sentiment d’être dans l’élément, la nature. Il faut prendre le temps de comprendre les choses: on ne peut pas apprendre un paysage quand on y passe deux jours; il faut l’avoir vu la nuit, le jour, sous le soleil, etc., pour que petit à petit ça s’organise et que l’on commence à piger comment ça se passe…c’est un vrai bonheur, parce qu’on oublie tout le reste , la ville, la vie sociale - que je suis contente de retrouver après, j’y ai mes amis, ma famille. Quand on revient, on a la distance qu’il faut, on sait voir les choses importantes ou non, on est beaucoup plus serein…
[quote=« cabestan, id: 1647496, post:1000, topic:145106 »]Du même personnage
[…]
m’a incité à refaire de l’alpinisme[/quote]
[quote=« cabestan, id: 1647507, post:1002, topic:145106 »]De la même
[…]
que je suis contente de retrouver[/quote]
il y a dans ce livre au moins 2 témoignages, d’un homme et d’une femme.
Y a t-il seulement ces 2 personnes, ou plus, qui témoignent ?
il y a beaucoup plus de personnes, plus de 15 moins de 25.
l’auteur est-il un(e) alpiniste connu(e) ?
plutôt comme journaliste et écrivain
Un autre témoignage
j’avais six ans. ca a été un moment éblouissant, magnifique ! Le mont Jovet offre sans doute un des plus beaux panoramas des Alpes: on découvre, vers le nord, toute la chaîne du Mont Blanc, une bonne partie des Alpes du Valais jusqu’au grand Combin et la Dent d’Hérens. On voit également toute la chaîne de la Vanoise, les Ecrins, la Meije, mais aussi la Chartreuse et le Beaufortain… C’était la première montagne…
Premier indice
Le premier est écrivain, réalisateur
la seconde est navigatrice
le troisième est naturaliste écrivain philosophe
Second indice
Recueil du XXI ème
Autre indice : concernés par la montagne et pas la résine…!! 
les trois sont :
Gilles Chappaz, Isabelle Autissier, et Yves Paccalet ?
presque
Mais c’est l’auteur et le titre que l’on cherche
J’ai aperçu derrière un ressaut un endroit où je pensais trouver le soleil et m’installer…j’ai trouvé un troupeau de chamois qui avaient tenu exactement le même raisonnement que moi. Ils étaient couchés. Je me suis avancé lentement pour ne pas les effrayer et installé à quelques mètres d’eux. Ils m’ont accepté. Je me sentais animal et je présentais qu’ils avaient la même sensation que moi de l’existence. J’aime cette appréhension physique de la montagne; elle est recouverte aujourd’hui par toute une série de strates intellectuelles, philosophiques, mais j’ai toujours gardé cette fascination pour un côté physique …
Yves PACCALET
auteur : Jean-Michel Asselin ?
« Versants intimes » de Fabrice Lardreau ?
Le premier personnage est donc Philippe Claudel et il s’agit d’une lettre de Desmaison himself !
ah oui, John D, je pense que tu as trouvé ! Bravo 
http://ecrivains-voyageurs.blogspot.fr/2011/01/jai-lu-versants-intimes-dix-neufs.html
ça donne bien envie de le lire
Oui John c’est bien cela,
J’ai adoré ce petit livre d’humour, d’humeur, de tranche de vie.
[quote=« catherine, id: 1647592, post:1015, topic:145106 »]ah oui, John D, je pense que tu as trouvé ! Bravo
http://ecrivains-voyageurs.blogspot.fr/2011/01/jai-lu-versants-intimes-dix-neufs.html
ça donne bien envie de le lire :)[/quote]
J’ai été très touché par 2 portraits:
François-René Duchâble, comment un pianiste de ce niveau peut-il être également alpiniste ? La gestion de ses doigts c’est juste incroyable: « J’aime le rocher car son contact avec les mains ressemble à celui du piano: c’est tactile, anguleux, on y fait des prises comme on peut prendre le piano, organiser des accords, à la manière d’une araignée. La pierre, même si elle peut être coupante, recèle une grande sensualité, une chaleur. »
Je n’ose imaginer s’il se blesse au doigt avant un concert …
Martin Hirsch: « La montagne pour nous est indissociable de la vie, ça ne se discute pas. C’est vital. Dans la famille, il y a montagne et musique, tout le reste est facultatif ! ».
Je ne donne pas une autre éducation à mes enfants. A ceci près que chez nous avoir les meilleurs résultats scolaires est sous-entendu. Ca ne se discute pas non plus. L’héritage de parents, grands-parents, arrière grands-parents enseignants.
Quand on a regardé en famille « Sur le chemin de l’école » mon grand de 14 ans s’est mis à pleurer.
[quote=« cabestan, id: 1647593, post:1016, topic:145106 »]Oui John c’est bien cela,
J’ai adoré ce petit livre d’humour, d’humeur, de tranche de vie.[/quote]
Je vais me mettre devant ma bibliothèque …
Alors, l’auteur et le titre svp:
« La nuit se passa sans aucun incident digne d’une mention, mais, au matin, nous eûmes l’occasion d’observer un exemple curieux de l’évaporation que l’on peut remarquer fréquemment dans les Hautes-Alpes. »
Cette phrase est-elle de Coolidge ?