[quote=« Alexis, id: 1646264, post:840, topic:145106 »][/quote]
Non. En débitant toute l’oeuvre de Samivel, on va bien y arriver !
Le jeu du livre
l’amateur d’abîmes ?
[quote=« catherine, id: 1646270, post:842, topic:145106 »][/quote]
Non.
Posté en tant qu’invité par Piolet - Cannes06:
Contes des brillantes montagnes avant la nuit ?
Oui !
On est pas à la maison, tranquille au coin du feu pour ouvrir sa bibliothèque … Le ton de ton extrait m’a orienté vers Samivel, mais pour du plus fin, je sèche.
Posté en tant qu’invité par Piolet - Cannes06:
Merci François.
Gamin, j’adorais Samivel le visionnaire et ses aquarelles qui tapissaient les murs de ma chambre.
Je passe mon tour et le récupérerai quand une occasion se présentera
Ok alors je mets une énigme facile :
« que mes souvenirs different parfois de MH c’est une chose tres normale quand on pense à l’etat de tension dans lequel nous avons tenté le sommet et à la véritable débandade qui suivit immédiatement la réussite ».
MH, c’est Herzog ?
Et il s’agit de l’Annapurna ?
Posté en tant qu’invité par Piolet - Cannes06:
MH : Maurice Herzog ?
Annapurna ?
copieur ! :lol:
Lachenal cité dans Une affaire de cordée de D. Roberts, était-ce dans les Carnets du vertige à la base ? Edition non expurgée?
c’est bien Annapurna une affaire de cordée de Roberts.
du coup je ne sais qui a gagné de SDDRO ou Catherine. Je vous laisse vous départager.
je laisse SDDRO qui a trouvé le livre, et qui en a sûrement un autre intéressant à proposer.
Merci !
Le sol tout entier de la montagne trembla sous le choc, jusque sous les pieds des hommes de la forêt, les arbres eux-mêmes furent ébranlés par un murmure qui ne venait pas d’un vent du ciel. Le glacier éclata en d’innombrables séracs diamantins, craquant de rouge comme des braises pétillantes et qui s’éteignirent tout de suite, car le soleil venait de disparaître. Trois blocs cependant sautèrent le Replat (…)
français ?
Oui. Contemporain.
l’auteur est un alpiniste ?
Le récit de l’effondrement de la langue terminale du glacier du Tour ?
En fait je réalise qu’il s’agit peut-être plutôt d’un roman…
Autre passage :
La base de la dent de Cervières, menaçante, allait s’ébranler et poser le pied sur la terre de Cluze. L’espace s’était élevé à la hauteur de la forêt de mélèzes et l’on sentait que, désormais, il allait dépouiller la montagne de ses couches de brouillards jusqu’à ce qu’elle apparût impudiquement nue. Déjà, elle était blanche depuis les trois quarts de ses flancs. Un aigle s’ébroua, étendit ses ailes couvertes de givre, se percha au bord de son aire, écouta attentivement vers les quatre points de la rose des vents puis, le silence absolu lui faisant perdre patience, alla faire un tour sur la forêt de mélèzes, piaillant son cri désagréable; cela ne l’allégea pas et il revient dans son creux avec inquiétude.