[quote=« catherine, id: 1642939, post:420, topic:145106 »]Mary Paillon ?
je vens de découvrir ce texte :
http://clio.revues.org/1896
et là, on lit : http://amnis.revues.org/1080#bodyftn39
« En 1895, elle récidive avec le récit dans la Revue alpine de la première féminine et troisième ascension du pic oriental de la Meije. »[/quote]
Non, c’est un peu plus complexe que cela.
L’auteure (féminine) du récit (c’est bien un livre, hein Boum ?), alpiniste française, a fait au moins une première.
Faisait-elle partie du Club Alpin ?
Ses exploits étaient-ils postérieurs à ceux de Coolidge ?
Son nom a t-il été donné à un sommet, un col, une pointe, un refuge ?
Bon, je pense au carnet de course de Tschingel (1865 - 1876).
Mais je ne sais pas s’il a été publié…
Elle a gravi 36 cols et 30 sommets dont le mont Blanc, le mont Rose, l’Aletschhorn, le Finsteraarhorn, l’Eiger, la Jungfrau, le Mönch, la Grande Ruine et le Râteau. Et a fait tout plein de premières. Un sommet lui est dédié : Tschingellücke.
Oui c’est un livre écrit par une femme.
Mieux que le CAF (sans vouloir créer de polémiques )
Pas de nom ni de refuges ou pic ni col… Ces courses sont postérieures à Coolidge.
Je rappelle que c’est une Française.
Allez encore un petit effort.
la FFME ?
La FSGT ?
Le GHM ?
Le GUMS ?
L’ASPTT ?
Le Touring Club de France ?
Le Lion’s Club ?
le Klux klux Klan ?
L’Alpine Club ?
Le CAS ?
Le CAI ?
Le Ku Klux Klan se voulait assez supérieur en effet.
Mais là c’est plutôt le GHM.
Alice Damesne ?
lu sur :http://centrenationaldedocumentation.ffcam.fr/l-alpinisme2.html#les%20femmes
« dès 1914 Alice Damesne a été la première à réaliser toutes ses courses sans guide et le plus souvent en tête de cordée. A la création du Groupe de Haute Montagne en 1919, elle est naturellement l’une des personnalités fondatrices du Groupe. »
Loulou Boulaz ?
Ou plutôt Néa Morin, manless ?
Bravo il s’agissait bien de Micheline Morin et de son « Encordées » à la belle photo de couv’
Micheline, tu as sans doute raison… 
Micheline Morin, Alice Damesne, JA Morin (Néa) et Miriam O’Brien, toutes 4 entrées au GHM en 1936.
waouh j’ai été encordée comme elle !
(mais je n’ai jamais grimpé comme elle, et je grimpais pas en tête, sauf des trucs fastoches…)
Ce livre publié en 1936 - préfacé par Henry de Ségogne - commence par le récit d’une chute en crevasse où elle a passé une nuit entière à attendre les secours…
Entre autre, elle fit donc partie de cette première cordée féminine a avoir réussi la traversée de la Meije.
A ton tour donc.
Dis, Boum, tous ces livres, tu les as dans ta bibliothèque ?
C’est bien intéressant de découvrir tous ces récits, et toutes ces épopées historiques.
Je vous propose de trouver quel est ce livre dont voici un extrait :
« Je commence les préparatifs sans entrain. Un fort vent ascendant projette contre le socle de la paroi d’épais nuages de neige à vous couper le souffle. Dans ces conditions nous renonçons à coltiner le matériel entreposé à mi-auteur du socle afin de gagner au plus vite le pied du premier ressaut. Les rafales sont de plus en plus violentes. Au milieu du couloir de glace, je vois foncer sur moi un énorme bloc de neige. Je me colle contre la paroi, prêt à recevoir le choc, mais - c’est à peine si j’en crois mes yeux - le bloc repris par le vent ascendant a disparu vers les hauteurs. »
Année 60 ?
Oui j’ai eu le Mark Twain et j’ai celui de Micheline Morin.
Bon pour ton extrait, oui une indication temporelle serait la bienvenue 
oui dans les années 1960
bon, je vous prépare un autre extrait…
(gloups, Francois s’était connecté !)
Bon, voici un autre extrait :
« C’est peu en effet, mais nous en ferons encore moins le jour suivant où la neige se remet à tomber. Magnifique spectacle de la nature…
A intervalles réguliers les avalanches volent en poussière par-dessus le toit qui abrite notre bivouac; Nous avons l’impression d’être assis derrière les chutes du Niagara. Il fait froid. Une chance que le cognac ne gèle pas ».
Je ne sais pas pourquoi mais j’élimine Desmaison.
encore un extrait :
« Voici venu le moment vers lequel tendaient toutes nos pensées au cours de ces dernières semaines.
Imaginant ce que serait de jour de l’attaque, j’essayais d’en déguster à l’avance la joie et l’excitation.
mais la réalité est plus prosaïque. Je suis encore affaibli par les séquelles d’une grippe récente - et puis je n’ai jamais eu beaucoup de goût pour les ascensions solitaires. Aussi est-ce sans enthousiasme et même avec une certaine crainte que, sans autre assurance qu’une pince Hiebler utilisée comme prise mobile, je m’élève à la force des bras le long de la corde fixe placée par le groupe de pointe dans le couloir de glace vive presque vertical qui conduit au socle de la paroi »
