Le jeu du livre

Jeff Lowe ?

Non non :rolleyes:

Un autre extrait, avec une réflexion intéressante:

Même à un niveau plus modeste, la compétition pour établir sa position en société joue un rôle très fort. N’importe quel lieu d’escalade local le démontre. Beaucoup de grimpeurs se retirent, ou du moins diminuent considérablement leur activité, après leur « grand exploit ». Sans doute ont-ils soulagé en partie une certaine démangeaison, maintenant qu’ils peuvent taper familièrement dans le dos de leurs pairs. La célébrité, avec les satisfactions qu’elle apporte, rend très difficile le retour à la case départ du risque et de la difficulté.

Posté en tant qu’invité par vdm:

Chouinard ?

Non plus!

Un autre petit extrait:

Cette longueur me réservait bien des surprises. En me hissant au jumar, je découvris en tressaillant que les rochers avaient, en tombant, entaillé nos deux bonnes cordes. Pire, je me rendis compte qu’elle aboutissait à une vire encore plus isolée que la précédente, qui semblait ne mener nulle part. Une paroi effritée dépourvue de prises se dessinait dans le brouillard au-dessus de moi, et en s’asseyant à son sommet, Galen fit dégringoler au-dessus de ma tête une pluie de cailloux qui se perdit dans le vide. « Où est Ed ? » avais-je envie de demander, et « Que va-t-on faire maintenant ? » Galen allait-il enfin admettre que nous n’avions plus le choix ? Ou conserverait-il jusqu’au bout cette attitude résolument optimiste ?

Ca ressemble aux Cartes Postales de la Vire de Greg Child (mais il est pas américain).

ça ressemble, mais non :stuck_out_tongue:
(l’auteur est bien américain)

Galen, c’est Galen Rowel ? Si oui, l’action se passe dans les années 70 ?

Je pense que c’est Galen Rowel (l’auteur ne précise pas!)
Oui pour les années 70!

Un autre extrait:

Mon voyage en Tanzanie en 1982 fut l’une de mes premières missions journalistiques à l’étranger. Je garde un souvenir inoubliable de l’Afrique orientale. Cette expérience fut d’autant plus satisfaisante que l’on m’accordait la liberté d’écrire un article substantiel –et non le genre de « papier » à formules stéréotypées que semblent privilégier tant de revues consacrées aux voyages.

Face S-E du Mount Dickey ?

Belle recherche François! :cool:
C’est l’ascension en question dans ce chapitre.
Bon, l’auteur ne devrait pas tarder :rolleyes:

Un dernier extrait:

Il y a quelques années, quand mon ami Jon Krakauer a commencé à écrire pour Outside, j’avais persuadé l’éditeur John Rasmus d’accepter le plus fantaisiste des projets : nous envoyer, Jon et moi, en expédition dans quelque lieu sauvage avec pour mission de rédiger chacun de notre côté un texte relatant cette expérience- et décrivant nos relations.

Posté en tant qu’invité par MF:

David Roberts Moments de doute

Posté en tant qu’invité par MF:

[quote=« Thierry C, id: 1734185, post:3397, topic:145106 »]Merci!
Ce livre a été primé, il a l’air sympa; comment l’as-tu trouvé?[/quote]

Effectivement, un Très bon livre, à mon avis un des meilleurs de ces dernières années. qui réussit non seulement à traiter le volet montagne (très bien), mais également à brosser le portrait de l’Angleterre et de la mine dans les années 80; et comment ayant quitter l’école à 16 ans, il reprend ses études passe un doctorat et devient prof d’université.
Un livre à lire…

Gagné MF! Tu reprends la main :slight_smile:
Merci pour les infos sur le livre d’Andy Cave!

Posté en tant qu’invité par MF:

Le temps de trouver un livre qui je crois n’a pas été proposé :
"Au cours des dernières années, ces genres foncièrement distincts d’alpinisme se sont manifestés dans un grand nombre de livres, dont plus d’un, lourd d’expériences et beau de forme, font honneur à la corporation des alpinistes… Je voudrais, quant à moi, éclairer davantage quelques-uns des traits de physionomie de cette abondante littérature, non point pour me répandre en critiques, mais pour marquer nettement le caractère particulier de ma propre direction.

Posté en tant qu’invité par MF:

Or, si pour moi la montagne fut l’accessoire, la façon d’en triompher extérieurement et de me l’approprier intérieurement, voilà l’essentiel. Au cours de ma longue carrière d’alpiniste, ce fut un principe de ne jamais me faire accompagner d’un guide, et ce ne fut qu’à mon corps défendant que j’acceptai un compagnon équivalent pour moi à un guide. Aussi je ne connais guère les impressions de qui se sent assuré et protégé… J’ai renoncé à plus d’une course, lorsque je ne me croyais pas capable de la faire seul ou en compagnie de camarades plus faibles.

Belle plume ! Vu l’expression et le vocabulaire, ce bouquin ne date certes pas d’aujourd’hui… Disons années 50-60 ?

Posté en tant qu’invité par MF:

Pas d’aujourd’hui certes, mais pas 50-60.