Le grimpeur , un consommateur comme les autres

L’avènement du tout payant

Le grimpeur serait il un client comme les autres ??
Une application payante pour trouver un partenaire , un abonnement payant pour suivre les lives des championnats du monde de bloc,la multiplication des salles privées , un article dans « grimper » regrettant qu’on ne crée pas de "parcs à Grimpeurs "en France …

C’est à vous de trouver le point commun entre toutes ces informations que j’ai pu rassembler dans les médias et les réseaux sociaux …
On voit bien que chacun cherche à tirer son beurre de l’avènement de l’escalade dans le paysage sportif français , cela ne poserait pas problème si l’assise du développement de l’escalade ne reposait pas sur une base de bénévolat en parlant surtout de l’aménagement des falaises pour le bonheur des grimpeurs …
Que perd t’on en transformant un grimpeur en consommateur lambda ?
-Une perte de responsabilisation du grimpeur : je paye donc je veux un service impeccable .
-Un cercle vicieux se met en place , puisque de plus en plus de grimpeurs demande un service , de plus en plus de sociétés vont leur en fournir .

En conclusion , il ne s’agit pas d’être un bisounours , les grimpeurs s’inscrivent dans un monde qui se transforme , évidement mais il ne s’agit pas d’oublier tout ce qui a pu être positif dans le développement désintéressé de l’escalade , heureusement il existe toujours des acteurs altruistes qui débroussaillent , négocient des accords avec des propriétaires , équipent ou reequipent des voies ,j’espère seulement que la relève est là …

Actuellement c’est: je ne paie pas, je grimpe gratos, je veux le topo sans sortir un rond, et je critique les bénévoles ayant fait le boulot plus souvent que je les remercie. Ce sont donc, trop fréquemment, les grimpeurs consommateurs qui ‹ font leur beurre de l’avènement de l’escalade dans le paysage sportif › (je te cite).

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L’escalade, quatrième pratique sportive du département des Hautes-Alpes. Qui paie quoi? Qui dort où? Qui achète quoi? etc… L’'escalade a toujours un prix…Quand on grimpe dans des voies que l’on a pas équipé (99,99% des grimpeurs) on consomme un « bien culturel » réalisé par d’autres et qui a toujours un prix. CQFD, le grimpeur est un consommateur de biens culturels comme un autre et qui croit que ce bien est gratuit ou qui feint de la croire, car quand il va à Kalymnos…il paie son voyage et son hébergement… mais pas (encore) l’équipement, maintenant réalisé en partie par des fonds de européens.

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Perso des mec qui tiennent des blogs, qui vendent des applis du rêve de l’hébergement ou des dégaines, ça me choque pas ( en tout cas moins que des tee shirt venduent 60 eu fabriqué en Chine…) c’est une économie comme une autre ? Non ?

On est d’accord, le grimpeur est un homo economicus…de là à mettre des péages aux pieds des falaises…c’est un autre sujet…