Le gôut du Risque

Posté en tant qu’invité par Tim:

Bonjour Messieurs et Madame,

Vous avez tous faux bande de cancres. La bonne réponse était : « Parce que les alpinistes plaisent aux femmes ».

Toute plaisanterie mise à part, je pense que la majorité des alpinistes ne va pas en montagne pour se faire peur ou pour chercher des sensations fortes (genre : merde y’a rien pour poser le coinceur et le dernier, situé à 20 m plus bas était un CP (lire Coinceur Psychologique)).

Grimper, que ce soit sur rocher, neige ou glace, correspond à un besoin naturel enfoui au coeur de chacun de nous et qui rappelle l’enfance. Les jeunes enfants grimpent partout, observez-les. Leurs mamans ne font toujours du souci (la mienne s’en faisait et s’en fait toujours…).
Bref, grimper est un plaisir simple et naturel. Quand à cela se rajoute la beauté des paysages et l’amitié il devient aisé de comprendre que l’alpiniste n’est pas un fou suicidaire mais quelqu’un qui prend du plaisir à l’état brut.

Après, il y en a certainement qui recherche « la montée d’adrénaline » mais je suis convaincu qu’ils sont loin de représenter plus que le millième du nombre total d’alpinistes sur Terre.

J’ai bon ?

Posté en tant qu’invité par ölivier:

Un réveil qui sonne à 2h00 du mat. un dimanche matin pour te sortir de ton lit de cailloux, t’appelles ça comment toi ?

Posté en tant qu’invité par Francois:

J’appelle ça « me faire du mal » mais ça ne me fait pas plaisir.

Posté en tant qu’invité par catherine:

ölivier a écrit:

Un réveil qui sonne à 2h00 du mat. un dimanche matin pour te
sortir de ton lit de cailloux, t’appelles ça comment toi ?

… et les photos de Nicoduck pendant qu’on bosse … !
dur dur :wink:

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

… et les photos de Nicoduck pendant qu’on bosse … !
dur dur :wink:

ouais, Nicoduck, attends un peu que j’recoive mes dias de mon raids à skis dans les Grrrrrrisons!! Didiou!

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Un réveil qui sonne à 2h00 du mat. un dimanche matin pour te
sortir de ton lit de cailloux, t’appelles ça comment toi ?

Une journee mal commencee, car tu avais rendez-vous a 1h au Pré :wink:

De toute facon, il suffit de se lever tous les jours a 2h, et tu n’a pas de probleme, c’est du meme ordre que l’acclimatation a l’altitude : t’es pas oblige, mais c’est mieux pour ne pas en chier.

Posté en tant qu’invité par catherine:

Bubu a écrit:

De toute facon, il suffit de se lever tous les jours a 2h,

ou même de ne pas dormir du tout pour profiter de la pleine lune !
ça devait être super, la Dent du Pra par l’Aigleton cette nuit, Bubu et Fab ?
vivement les photos :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Nicoduck:

Arf … ces photos sont meme pas de moi (les miennent www.nicoduck.be.tf), je les ai prise vite fait sur le net.

Puisqu’un petit dessin vaut mieux qu’un long discours j’ai préféré répondre de cette manière

Et moi aussi elles me font envies, je suis en exas :frowning: mais demian soir… ski!!!

Nico

Posté en tant qu’invité par lod:

Parce que c’est dans l’incertitude qu’on prend la mesure de sa vie.

Posté en tant qu’invité par Brigitte:

Moi je préfère le réveil qui sonne à 2 h pour la montagne qu’à n’importe quelle heure pour le boulôt . Question de goût !

Par contre, j’admets que dans l’alpinisme il peut y avoir des jours (ou des moments) pénibles, où on est obligés de prendre sur soi. Il faut croire que le plaisir qu’on retire de l’ensemble pèse toujours plus lourd dans la balance, sinon, on fait comme beaucoup de gens, on arrête (incroyable le nombre de gens qui décrochent ! … enfin je veux dire , qui cessent de faire de la montagne précocement)

Moi aussi j’attends avec impatience les photos des loups-garous :wink:

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Moi aussi j’attends avec impatience les photos des
loups-garous :wink:

Et on n’y voit qu’eux, car on n’a pas le matos de Mic’hel pour faire des photos de gars faisant un saut-per arriere sur une corniche sur fond d’enorme lune plantee sur le Grand Pic… :wink:

Posté en tant qu’invité par Sebastien:

Moi je dirai simplement que le plaisir et la passion l’emporte sur le danger.C’est un peu comme la pratique de la moto en quelque sorte.

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

Et on n’y voit qu’eux, car on n’a pas le matos de Mic’hel
pour faire des photos de gars faisant un saut-per arriere sur
une corniche sur fond d’enorme lune plantee sur le Grand
Pic… :wink:

au snow contest, j’aimerais bien faire la photo nocturne de l’effet sur la glace de la fluorescence du collant de bubu visitant la seule crevasse pas bouchée aux alentours de la Chamanna Jenatsch! ça doit rendre pas mal!!

Posté en tant qu’invité par marc:

    les alpinisme ne sont pas attirés pas le danger la preuve ils améliorent sans cesse la matériel de sécurité.

marc

Posté en tant qu’invité par nicolas:

Certains pratiquent de maniere extreme des sports dangereux:
escalade, et/ou alpinisme engage, ski ou surf (altitude , solo, pente raide …), basejump, etc…

Ils ne sont pas pour autant inconscients.

Accros a l’adrenaline, ils prennent leur pieds a se mesurer a la montagne (ou autre) et ne s’en sortir que par leur talent.

Prenant la liberte de mourir, ils grimpent tous les sens aiguises, debarasses de la gangue des conventions et du confort. Lorsqu’enfin ils atteignent leur objectif, le relachement de cette tension donne des couleurs orgasmiques a l’affirmation du soi.

De leurs combats, ils s’imaginent sortir vainqueur, mais demain que se passera t il ?
L’adrenaline est une drogue a laquelle on s’acoutume… et c’est l’engrenage…

Si il est vrai qu(il y a des grimpeurs extremes et des grimpeurs vieux, combien y a t il de grimpeurs extremes vieux ?

voir aussi « Ca vous dérange pas d’aller seul? »
http://skirando.camptocamp.com/forums/read.php?f=6&i=9724&t=9724

Posté en tant qu’invité par Jean-Marc:

Bien dit Brigitte.

Si je puis ajouter,
Prendre du plaisir à mettre sa vie en danger, c’est approcher le masochisme.
prendre du plaisir à mettre les autres en danger, c’est être sadique.

Je ne crois pas que les alpinistes normaux tirent un plaisir du risque lui-même. En revanche, le dépassmeent de soi, et la maîtrise de ce risque, certainement.

Posté en tant qu’invité par Vivagel, bien sûr:

François a écrit :
"l’accent circonflexe se met sur le haut du « u » et non sur le haut du « o »
Tu peux aussi te le mettre dans le trou du « u »
Agressivité pure et revendiquée sans smiley

Posté en tant qu’invité par Vivagel, bien sûr:

Pas con cette Brigitte

Posté en tant qu’invité par Michel:

Bonsoir,

question intéressante. La seule certitude que j’ai dans la vie est qu’elle est courte. La mort est la seule chose certaine pour tous. Le seul vrai risque est de ne rien faire et de regretter in fine de n’avoir rien tenter. J’ai la chance d’avoir la meme attitude pour le boulot que pour l’alpinisme et je me leve avec autant de plaisir pour les 2.
Par contre, j’ai HORREUR de me trouver sous des probabilités de chutes de pierres, dans des endroits craignos en neige … etc … bref je suis plutot peureux … car la montagne, c’est pointu, et comme en parapente, le risque c’est que le sol est dur. Le risque est donc lié aux endroits plats (où on peut s’écraser) et pas aux zones verticales : je crains donc plus les premieres que les secondes. En escalade, je ne me suis toujours pas fait à la chute… qui reste un accident à éviter à tous prix ; heureusement les dégaines bien placées permettent souvent de tirer dessus pour éviter de tomber.

A+

Michel,

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Bon ben voilà, encore une fois, j’arrive trop tard, plus personne dans la salle d’exam, même plus de sujet pour tenter d’y répondre. Ah, quelques brouillons qui traînent. Voyons un peu… et merde, ils ont cartonnés : ils ont tous écrits des trucs super bien, et moi je vais me payer un zéro ! Mais au fait, qu’aurais-je pu dire de plus ?

Rien. Juste poser une autre question : pourquoi tant de morts chez les himalayistes de haut niveau ?

Pour ne pas faire trop cancre, je propose un début de réponse : sans doute pas parce que ces gens prendraient du plaisir à risquer leur vie, mais tout simplement parce qu’ils sont en compétition avec d’autres ; alors pour gagner, ils oublient parfois d’écouter leur conscience qui leur dirait : stop.