Les voies que vous citez ne sont plus parcourues en été car dangereuses ou peu intéressantes.
- Rébuffat-Terray
- face N des Drus…
C’est malhonnête de faire l’amalgame entre ces voies d’ampleur qui ne sont plus parcourues en été et Basile le reptile…
Beaucoup de guides « ouvrent » pour leurs clients dans le massif du Mont-Blanc, Ezio Marlier par exemple et d’autres qui ne communiquent pas à outrance sur leurs journées.
Les topos sont refilés aux copains, puis le cercle s’élargie gentiment. Les cotations s’affinent, le tracé est amélioré et un jour ça sort dans un bouquin, un magazine et C2C.
- pépite
- les voies verte, bleue, rouge…
- le vallon de Bérard
- Roi de Siam, Toule, Flambeaux…
On est ici dans une nouvelle pratique d’ouverture. Sitôt « ouvert », sitôt publié. On produit du contenu presque pour exister ou pour pouvoir travailler… sous prétexte de « partage ».
Michel passe des journées entières dans ses projets avant d’en parler ou de publier. Sans dire si c’est bien ou mal, c’est juste générationnel de vouloir faire vite.
Il y a quelques années je me suis fait attraper dans une falaise à bricoler en artif. Le voisin m’a passé un savon. L’idée n’était pas de publier quelque chose ou de faire valoir une première. Il avait raison, zone protégée, propriété…J’ai eu le temps d’y réfléchir et de comprendre mon tort.
Pour Robin comme pour Michel, s’afficher publiquement et reconnaître « une faute » serait une fêlure à l’orgueil.
Entre confrères, un petit coup de fil via l’annuaire du syndicat aurait été plus sérieux que des escarmouches par claviers interposés devant la plèbe.
Merci pour ce triste divertissement, les ch’tis à Chamonix!