Posté en tant qu’invité par fred:
depuis longtemps je pense m´inscrire au caf, mais ce week end j´ai croisé un groupe et l´ambiance etait plutot « militaire »… interdiction de doubler le meneur!
et j´ai deja vu des gars qui vouvoyaient leur 1er de cordée, enfin des trucs bizarres…
c´est tout le temps comme ca?
Posté en tant qu’invité par micke:
ben en fait je sais pas trop si c tout le temps comme ca mais il est vrai que la plupart du temps un groupe du caf se reconnais tres bien d’un autre. d’ailleurs ils sont parfois surnommés cafar… enfin a mon avis ca depend du club et pas de la fédé.
aussi pour faire ton choix, fait un tour d’essais dans plusieurs clubs et peut etre y trouveras tu une ambiance qui te convient.
Posté en tant qu’invité par Marie:
enfin des trucs bizarres…
Oui alors là, moi qui suit prise en charge individuellement de temps en temps par un initiateur CAF, je pourrai t’en raconter des trucs bizarres. Mais bon, il oeuvre sur le forum comme modo alors je vais me taire…
(Fred, je plaisante… )
Posté en tant qu’invité par bsz:
Oui, le CAF c’est un peu l’auberge espagnole… on y trouve ce qu’on amènes…
Et des groupes.
Bon si on y va pour apprendre, il faut s’adapter à l’humeur du commissaire (si si ca s’appelle comme ca), mais bon rien ne t’empeches de suivre les formations et d’etre commissaire et la c’est toi qui donne le la…
Posté en tant qu’invité par Sylv@in:
c´est tout le temps comme ca?
Nan, des fois c’est pire …
Posté en tant qu’invité par Marc Lassalle:
Qui parle de « commissaire » et de « vouvoiement » ?
Je ne sais pas si cela se passe ainsi dans certains CAF, mais il ne faut surtout pas généraliser !!!
J’ai longtemps encadré des sorties de ski de rando au sein du CAF de ma ville, et je ne me retrouve absolument pas dans les messages précédents !!
J’ai arrêté d’encadrer des sorties CAF, mais je connais des amis qui le font et je n’imagine pas un instant qu’ils puissent fonctionner comme cela a été écrit…
Que cela ait pu se produire il y a longtemps dans certains CAF, c’est sûrement possible , mais on est à présent en 2007 et évoquer comme vous le faites le « ringardisme » et le caractère « paramilitaire » du CAF me semble être complètement caricatural, voire calomnieux…
A+ Marc Lassalle
Posté en tant qu’invité par fred:
« Que cela ait pu se produire il y a longtemps dans certains CAF, c’est sûrement possible , mais on est à présent en 2007 et évoquer comme vous le faites le « ringardisme » et le caractère « paramilitaire » du CAF me semble être complètement caricatural, voire calomnieux… »
je l´ai vu de mes yeux pourtant…
Posté en tant qu’invité par echodesmontagnes:
Mais chuuuttt faut pas le dire…Y sont partout…
Posté en tant qu’invité par bsz:
Heu je veux pas contredire le camarade lasalle, mais les encadrants sont toujours bien des commissaires dans le langage CAF…
Maintenant comme je l’ai dit cela dépend largement du commissaire et du type d’engagement de la course…
Si on batifoles dans les alpages la colonne est loin d’etre homogène, si on est une aréte engagé, la faut voir…
Maintenant dans le groupe que je fréquentes c’est plus souvent des parties de franches rigolade…
Ca me rappelle une anecdote :
On avait fait le sentier des 4000 marches du mont aigoual, et forcemente on croise et on recroise les groupes. On discute avec une fille et quand on lui dit ’ CAF’ hop tout de suite le visage se ferme… Elle avait eu une expèrience du CAF de sa ville qui ne l’avait pas du tout montré des gens sympathiques… je tairais le nom de la ville par charité…
Bref après, plusieurs kilomètres je pense que nous avions largement changer sa perceptiond du CAF …
comme je l’ai dit on trouve au CAF ce qu’on y améne…
Posté en tant qu’invité par B.N.S.M.:
et ce n’est pas tout!
le soir en refuge, il y a une demi-heure de prière obligatoire, devant un piolet béni.
et si une sortie est considérée comme un échec, alors là, ça ne rigole pas: tu te fais fouetter avec une cordelette.
lorsque tu croises un dirigeant de ton club, tu dois te prosterner devant lui, en le remerciant de te regarder.
mais au CAF, on sait se montrer généreux: si au bout de cinq ans, tu as montré l’éxemple, et suivi la règle à la lettre, alors tu reçois une image représentant un grand alpiniste CAFiste…
Posté en tant qu’invité par fred:
et vous avez des idées de la ou il faut aller ou pas?
et je comprends pas bien, ces commissaires c´est des guides?
Posté en tant qu’invité par Michel:
fred a écrit:
et je comprends pas bien, ces commissaires c´est des guides?
oui, spirituels
Posté en tant qu’invité par J.Marc:
bsz a écrit:
Heu je veux pas contredire le camarade lasalle, mais les
encadrants sont toujours bien des commissaires dans le langage
CAF…
Non, là tu généralises juste à tous les clubs CAF ce qui se passe dans ton club CAF.
A Strasbourg, on n’a jamais parlé de « commissaires », les initiateurs bénévoles sont appelés « chefs de course ».
Pour répondre à Fred, ce ne sont pas des guides, puisqu’ils sont bénévoles.
Et pour conclure, « le CAF » n’existe plus. C’est une fédération de clubs (la FFCAM), comme peut l’être la FFME, et il règne dans chaque club une relative indépendance. Alors pas de jugement hâtif sur l’exemple d’un club, il faut essayer à droite à gauche…
Posté en tant qu’invité par B.N.S.M.:
pour là où il faut aller, ça dépend où tu habites, forcément.
le mieux, c’est de contacter les différents CAF les plus proches, et de voir lequel t’attire le plus, car bien sur qu’il y a des cons dans certains CAF, et plus dans certains.
mais n’oublie pas de te prosterner, la première fois, surtout
Posté en tant qu’invité par Charles:
Ca dépend non seulement du CAF mais bien plus encore de l’initiateur qui encadre. Il faut néanmoins reconnaitre que parfois en tant qu’initiateur, tu peux aussi rencontrer des boulets ou pire, des casses couilles qui peuvent parfois mettre en danger le groupe. Mais tout cela n’est pas n’est pas uniquement propre au CAF j’imagine.
D’autre part, il faudrait encore que tu précises dans quelles conditions c’est arrivé. J’avoue perso que si un gars se met à courir loin devant moi alors que dans le même temps je dois m’occupper à l’arrière du groupe d’une personne plus lente, c’est limite niveau sécurité non? S’il arrive un pépin , quelles seront les questions que l’on n’évitera pas de me poser en tant que responsable? Pas toujours facile d’encadrer un groupe sans faire preuve de dirigisme ni de laxisme. C’est toute la diférence entre une sortie encadrée et une sortie organisée entre pôtes, responsables et du même niveau
Posté en tant qu’invité par Francois:
Tu n’es pas obligé de te prosterner jusqu’à terre, tu peux t’arrêter à 5cm. Il est recommandé aussi de se déplacer avec une brosse et du cirage.
Posté en tant qu’invité par bsz:
Mauvaise expérience dans votre jeunesse, peut etre ?
Posté en tant qu’invité par Oups:
Tu vas voir près de chez toi. Tu renifle l’ambiance et là…
soit tu te mets en hyper ventilation pour en profiter un max, soit tu tousses et tu vas vite voir ailleurs.
Mais c’est comme tout. C’est pas tant une question de CAF ou pas CAF, même si on peut estimer qu’il y a une culture qui domine l’organisation. Elle n’atteint pas forcément tout le monde. Et ce qui te plairait à toi ne plairait pas forcément à d’autres.
Posté en tant qu’invité par bsz:
Maintenant qu’on a bien baver sur le CAF, faudrait voir a exposer les cotés positifs.
Pour quelqu’un qui n’a aucune expérience de la montagne, et qui n’a pas de copains sympas pour le prendre en charge ca peut etre un bon moyen d’acquerir les bases et de suivre quelque formations… a un prix défiant toute concurrence. Alors si on doit se mettre à genoux devant le piolet ( perso je l’ai jamais fait) il faut savoir faire des sacrifices…
De plus, certains club permettent de louer du matériel au début ce qui évite d’acheter tout d’un coup…
Alors a vous de voir, si ca vous plait ou pas…
Posté en tant qu’invité par Dani:
Dans mon club alpin, (ce n’était pas un CAF, c’était a Barcelona),
on se prostrait plutôt devant une bière le vendredi soir dans le local, tout en préparant la course du week.end.
On se faisait les durs devant les nanas débutantes qui venaient voir pour faire « de la montagne » et après on sortait faire la fête en centre ville (avec les nanas, évidemment). Lendemain personne n’avait envie de se lever pour aller en montagne (et encore moins ceux qui avait était fortunés avec les nanas et se réveillaient bien accompagnés).
Du coup on faisait très peu de montagne mais beaucoup d’amitié.
Aujourd’hui ces potes, 14 ans et beaucoup de sommets après, sont encore mes copains de cordée.
(et quelques-uns mariés avec ces mêmes nanas !!)