Non, ce n’est pas une incitation à la prise de risques excessifs, juste une constatation basée sur 15 ans de pratique dans les Pyrénées. Je rappelle que dans nos contrées orientales, la douce chaleur du soleil et les altitudes relativement basses favorisent la transformation plus rapide de la neige.
Pour préciser, quand je dis bon ski, il faudrait plutôt comprendre ski en neige poudreuse et/ou profonde, mais en tout cas avec une neige assez légère et peu transformée. On fait aussi plein d’excellentes descentes en neige de printemps, souvent plus facile et moins fatiguante à skier.
Et donc mon constat est le suivant :
=> risque 1 : certes, on ne risque pas l’avalanche, plutôt la chute sur une pente verglacée. A part au printemps, synonyme de ski médiocre, avec neige quasi absente
=> risque 2 : neige bien stabilisée, ski de printemps agréable, mais pour la poudreuse, il faut aller la chercher bien haut dans de rares endroits. Les pentes plus raides sont envisageables.
=> risque 3 : en général chute de neige pas trop ancienne, bon ski. Les pentes raides sont à aborder avec circonspection.
=> risque 4 : chute de neige abondante et récente, pentes non purgées, grand ski. Mais ski plutôt à basse altitude (plus pratique d’accés et cumuls moindres) et pentes plus raides à éviter…
=> risque 5 : jamais pratiqué dans les Pyrénées jusqu’à présent…