L'arva plus facile que prevu

Posté en tant qu’invité par Tintin:

c’est par , caché honteusement dans les tréfonds des archives

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par yoyo:

shasha c’est un pro ,pas valable pour le sondage

Posté en tant qu’invité par grosmoërell:

Jamais servi, croisons les doigts pour que ça dure.

Posté en tant qu’invité par Francois:

yoyo a écrit:

shasha c’est un pro ,pas valable pour le sondage

Ah bon? parce qu’une avalanche fait la différence entre les pros et les pas pros?

(Bah! lui, c’est un pro. Je vais m’arranger pour ne pas l’enfouir trop pro-fond.
Ah ben lui, alors, c’est un p’tit con à grande gueule, en basquettes en plus. Allez hop! à la casserole, pas de pitié)

Posté en tant qu’invité par grosmoërell:

Expert, attention, la montagne ne sait pas que tu es un expert…

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

grosmoërell a écrit, mais en fait c’était André Roch non?

Expert, attention, la montagne ne sait pas que tu es un
expert…

Et sinon pour le récit de Shashah, y’a celui de son pote Tassan dans mon message en début de post.

Nicolas, Arva jamais servi-pour-de-vrai en 12 ans de rando, pourvu que ça dure…

Posté en tant qu’invité par Le Grizzly:

jamais servi de l’ARVA mais vu partir 5 personnes dans un plaque. J’ai commencé par les compter avant de river les yeux sur mon numérique.

Pour yoyo et son gars du cemagref, l’arva ET toute la formation qui va avec sont les plus sûr moyens de sortir quelqu’un d’une avalanche, plus de 90% des gens sont encore vivants à l’arrêt de l’avalanche et faut compter que sur soi-même pour sortir la personne. Ce sont les secours organisés qui viennent généralement chercher des cadavres.
Enfin et surtout, que l’arva soit numérique ou analogique, faut s’entrainer avant, s’organiser pendant et se bouger le c… sur la coulée.

Posté en tant qu’invité par Bert:

en fait tout la discussion dépend si on s’entraîne régulièrement au maniement de l’ARVA? je parle pas là de « courir » près un ARVA ou deux enseveli(s) sous 10 cm de neige dans un jardin, mais bien aussi d’en chercher 3 ou 4 sous 1m50 de neige et relativement proches les uns des autres. Il faut une certaine routine, donc de l’entraînement! (en fait je crois qui a que ça de vrai, l’entraînement! de l’entraînement!

Perso je suis plutôt d’avis qu’un numérique qui puisse le cas échéant restituer un son analogique est une bonne solution (et si tu peux en plus le commuter à volonté en analogique c’est encore mieux)

Posté en tant qu’invité par Ben38:

yoyo a écrit:

qui à secouru un type avec son arva?

Participé a un secours reel a l’occasion d’une rando, oui. Mais c’est pas moi qui ai trouve la victime, finalement.

qui à ete sauvé par un arva ?

Ben forcement, le type en question ci-dessus. Et sinon au moins 5 personnes que je connais doivent la vie sauve a leur arva (et a ceux qui les ont recherchées, bien sur). A contrario, j’ai aussi perdu 2 copains sans arva sous deux avalanches differentes.

qui ne la jamais utilisé

La plupart des gens, tout comme la ceinture de securite en bagnole, ou le parachute de secours en parapente.

10 ans de rando, 22 ans de hors piste jamais servi.

Mais ca servira peut etre un jour. Peut-etre pas pour toi, mais pour un groupe que tu croises en rando, comme ca m’est arrive… Et comme j’aime bien cette idee que je peux sauver des gens (et qu’ils peuvent me sauver eux), je pense qu’il est indispensable de maitriser l’utilisation de l’arva.

Ben a Grenoble
Mon avis n’engage que moi

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Ben38 a écrit:

A contrario, j’ai
aussi perdu 2 copains sans arva sous deux avalanches
differentes.

A rajouter au sondage ci-dessus :
Perdu aussi 1 pote parti tout seul AVEC arva, enseveli, les gens qui l’ont cherché (cime de la Jasse) n’avaient PAS de pelle.
C’est con la mort non?

Posté en tant qu’invité par marmotte:

100% d’accord.

Posté en tant qu’invité par Philippe:

C’est sûr que les pelles de merde en plastique, ça inspire très moyennement confiance… vive l’alu…

Posté en tant qu’invité par Francois:

J2LH a écrit:

Tu peux nous en faire un petit résumé, principalement sur les
chances de s’en sortir quand on est victime d’une avalanche ?

D’après les chiffres que j’avais si tu prends en compte toute
les avalanches connues par l’ANENA la grosse majorité des
personnes emportées par une avalanche s’en sortent mais ça
prend en compte toutes sortes d’avalanches plus ou moins
importantes. Il est évident que quand on est pris dans une
grosse avalanche de poudreuse kes chances de survies sont plus
faibles cependant si tu es indemne ou si le risque le plus
immédiat est l’asphixie tu as 90% de chance de t’en sortir si
tu es secourus dans les 15mn.

Les chances de survie dans une avalanche ont été formalisées par Brugger et Falk, universitaires italiens (comme leurs noms l’indiquent) après étude de nombreux cas.
Ils en ont tiré une courbe (courbe de Brugger ou courbe de survie) qui donne le % de survie en fonction du temps pour une victime ensevelie dans une avalanche.
Une victime est considérée comme ensevelie si la tête et le haut du tronc sont sous la neige.
Que dit cette courbe ?
Elle dit que les chances de survie d’un enseveli toujours vivant au moment de l’arrêt de l’avalanche sont de 92% si celui-ci est extrait dans le ¼ d’heure qui suit l’arrêt de l’avalanche.
Après ¼ d’heure, les chances de survie dégringolent.
Quand on soumet cette courbe au pratiquant de base, on entend toujours les mêmes réflexions :

  • Bah ! 92%… j’ai de la marge !
    Ou encore :
  • Pas de problème ! les copains et moi, on est bon sur l’arva…
    Quelques remarques et bémols :
    1/ 92% ce n’est pas 100%
    2/ Rien ne dit, a priori, qu’on sera extrait dans le ¼ d’heure réglementaire.
    3/ La victime doit être extraite (et non seulement localisée) dans le ¼ d’heure. Alors j’aime autant vous dire que pour :
  • organiser la recherche (c’est le plus difficile et où on perde le plus de temps)
  • effectuer la recherche
  • pelleter et sortir la victime
    Tout ça en ¼ d’heure , il faut en mettre un sacré coup.
    4/ On oublie aussi un peu vite l’élément que j’ai mis en gras souligné. Or à l’arrêt de l’avalanche , 20% (pour les optimistes) à 30% (pour les pessimistes) des victimes sont déjà dcd (traumatismes, chocs lors de l’écoulement). De sorte que le fameux 92% se transforme en 92%x80%=74% pour les optimistes et 92%x70%=64% pour les pessimistes.
    Donc en réalité, si on est extrait dans le ¼ d’heure, les chances de survie varient de 64% à 74%. On est bien loin des 92%.
    5/ Ceux qu’on retire vivants sont vivants, sans plus. La courbe ne dit pas dans quel état, ni s’ils le sont toujours qq heures plus tard, le lendemain ou la semaine prochaine.
    L’arva est le seul moyen qui permette de retrouver une victime ensevelie dans le ¼ d’heure car il est opérationnel immédiatement.
    On parle ici des victimes ensevelies et non de toutes les victimes emportées. Si on n’est pas enseveli, les chances de survie sont beaucoup plus grandes (de l’ordre de 95 à 97%). Mais…quand on est emporté, on ne sait pas, a priori, si on sera enseveli ou pas !
    La conclusion va de soi :
    Ne pas se faire prendre.
    Si on est pris, tout faire pour rester en surface.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Francois a écrit:

  • Bah ! 92%… j’ai de la marge !
    Ou encore :
  • Pas de problème ! les copains et moi, on est bon sur
    l’arva…

Dans un sens c’est une attitude qui n’est pas forcément négative. Si tu es pris dans une avalanche, que tu es vivant et que tu sais qu’il y a des personnes au dessus qui savent te retrouver la situation n’est sans doute pas confortable mais ça peut t’éviter de paniquer et donc augmenter encore tes chances de survie et dépasser le quart d’heure. Ca doit être bien long bien sûr.
Par contre il ne faut pas qu’en surface les chercheurs paniquent en dépassant le quart d’heure

L’arva est le seul moyen qui permette de retrouver une victime
ensevelie dans le ¼ d’heure car il est opérationnel
immédiatement.

Petite correction : pas l’ARVA mais l’ARVA, la pelle et la sonde. C’est sans doute ce que tu voulais dire.

Si on est pris, tout faire pour rester en surface.

Ca c’est plus facile à dire qu’à faire.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

yoyo a écrit:

l’arva sert surtout à retrouver des morts.

Je trouve particulièrement grave de raconter de telles conneries, c’est totalement faux. Les chances de survie restent relativement importantes si on est secouru rapidement et l’ARVA est le meilleur moyen pour être retrouvé rapidement.

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

yoyo a écrit:

l’arva sert surtout à retrouver des morts.

Un peu abusif peut-être (le « surtout » pourrait être remplacé par « aussi »), mais pas tant que ça : ça peut permettre de souligner que le seul moyen vraiment pratique de secours en avalanche dont on dispose actuellement en rando n’a qu’une efficacité modérée.

Soyez prudents les enfants!
Nicolas

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Nicolas a écrit:

ça peut permettre de
souligner que le seul moyen vraiment pratique de secours
en avalanche dont on dispose actuellement en rando n’a qu’une
efficacité modérée.

Pas si modéré que ça, si tu es enseveli sous 1m de neige l’ARVA te donne au moins 50% de chance de t’en sortir contre combien si tu dois attendre les secours et un sondage en ligne ou les chiens ?

Posté en tant qu’invité par yoyo:

Voila des stat :

yoyo

Posté en tant qu’invité par J2LH:

C’est parlant, ça montre bien l’importance de l’ARVA et il s’agit de chiffres déjà anciens, la tendance actuelle est encore plus en faveur de l’ARVA (+ pelle + sonde)

Posté en tant qu’invité par yoyo:

« l’arva sert surtout à retrouver des morts. »
"Je trouve particulièrement grave de raconter de telles conneries, c’est totalement faux. "

En tous cas pour les stat que je viens de te fournir ce n’est pas une inflation sémantique .
Qui raconte le plus de connerie?
yoyo