L'art de la trace

Posté en tant qu’invité par bin:

Pour moi c’est comme en velo certain prennent des plus gros braqué que d’autres chacun ses envies et ses aptitudes; Et puis chacun trace selon son envie apres personellement je sais que si des personnes me suivent je vais essayer de faire un effort pour faire une trace correct.

Posté en tant qu’invité par Michel:

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par jfb:

C’est J2LH en raquete !?!??

:wink:

Posté en tant qu’invité par JJB:

je pense effectivement que

  • tracer raide est économique, car à l’inverse, faire d’interminables traversées / conversions consomme beaucoup plus d’énergie, même si la lenteur du gain de dénivellée donne l’impression de la facilité
  • celui qui trace brasse la neige, donc le premier souffre plus, derrière ça va mieux, sauf si la neige un peu tassée a perdu son coefficient de frottement, ( ou par ex une ancienne trace gelée ), dans ce cas, la trace raide peut être épuisante voire impossible
  • enfin, on a inventé les cales de montée, c’est pas pour rien, et la qualité des peaux a aussi son importance

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

JJB a écrit:

  • tracer raide est économique, car à l’inverse, faire
    d’interminables traversées / conversions consomme beaucoup plus
    d’énergie, même si la lenteur du gain de dénivellée donne
    l’impression de la facilité

C’est un compromis : trop raide, on n’arrive plus à rester en aérobie avec des pas « naturels », et ce n’est plus économique du tout…
Arriver à adapter son pas est un gros atout de ce point de vue mais ce n’est pas facile.

  • celui qui trace brasse la neige, […]

C’est sans doute le problème N°1 en traçant : arriver à s’affranchir des conditions de neige pour arriver à faire une raideur constante pour les suivants.
Si le traceur trace à effort constant, il va naturellement aller plus raide là où il brasse moins… par contre, si le traceur n’est pas à effort constant, il se fatigue plus vite, mais ceux derrière sont par contre plus frais pour le relayer.

  • enfin, on a inventé les cales de montée, c’est pas pour rien,
    et la qualité des peaux a aussi son importance

Toutafé!

Posté en tant qu’invité par Sofie:

On ne peut disserter sur la trace sans la relier directement à la qualité de la neige…
et de la forme des peaux, en effet.
Adepte au départ d’une trace peu raide (considérant d’ailleurs que seuls les super-forts pouvaient aller tout droit), j’ai pris rapidement conscience de l’existence d’un monde entre les « tranquilles » et les « dré dans le pentu » et j’ai tendance à privilégier une trace régulière de plus en plus raide (enfin, pas toute droite non plus !!), réduisant considérablement le nombre de conversions. De toute façon, je vais beaucoup plus loin lorsque je vais plus vite…
Et dès que la neige gelée fait son apparition, je raidis davantage pour faire coller les peaux au max (oui, skis paraboliques mais peaux droites… alors faut s’adapter pour ne pas glisser…).
Bref, difficile de dire ce que je préfère, tout dépendant de l’endroit…

Posté en tant qu’invité par marie:

pis faut dire que ça dépend de l’état d’esprit du jour…y en a où la seule chose qui compte c’est de se faire « péter » le citron pour déstresser alors t’y va dardar droit en haut la tête dans les skis et y en a d’autre où t’as envie de siffloter admirative devant ce spectacle tellement bôôô qu’est la montagne et te faire le film le plus génial en faisant de superbes conversions pour profiter à 360C° :slight_smile:

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Vlauss:

La trace, autre qu’un privilège, c’est une signature dans la neige; qu’on suit ou non suivant ses qualités et les envies du moment.

Posté en tant qu’invité par tetof:

Et les conversions à outrance ?
Ok, les skis sont plus courts que dans le passé. mais je n’ai jamais compris l’interet de faire trop souvent des « conversions ».
Quand il y a la place et que cela ne crains pas, il est préferable de tailler large. Ca fatigue moins que de tourner tous les 10m. Surtout que certaines traces de conversions révèlent bien que la conversion n’est pas toujours bien maitrisé.

Posté en tant qu’invité par levieux:

je suis peut etre de la vieille ecole mais je n’apprécie pas les traces raides car je n’aime pas et je ne suis pas un habitué des cales de montée.

Posté en tant qu’invité par Michel:

jfb a écrit:

C’est J2LH en raquete !?!??

Perdu … c’est bien un skieur. Un paramètre très important dans la trace c’est quand meme la neige, sa qualité, sa hauteur…
Peut on considérer qu’il y a « trace » seulement quand la spatule ne sort pas de la neige ? Dans ces cas là, il est rare que les suivants fassent leur propre chemin. Sans quoi, c’est à peine une empreinte, une marque de passage.

Posté en tant qu’invité par Cédric:

A chaque fois, dans ce type de sujet, ce sont les traces raides qui sont incriminées. Personnellement, c’est l’inverse qui me gêne. Ces traversées presque à plat qui n’en finissent pas… Si c’est cela l’art de tracer!
Mais bon, comme il a déjà été dit, si une trace ne nous convient pas, il nous appartient d’en faire une autre (tout simplement!) .

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Francois:

Et même, on n’est pas obligé de faire une trace. On peut l’éviter.

Posté en tant qu’invité par Septik:

J’ai connu un François en franche-comté. Je sais qu’il est prof maintenant. On l’appelait Mec Franz… Est-ce toi ?

Posté en tant qu’invité par Septik:

Je suis très étonné du nombre de collègues intervenant sur ce poste qui considèrent que la conversion est un moment fatiguant. Pour moi, sans blague, c’est un moment de décontraction et un plaisir de retrouver l’effort « de l’autre côté » dans des traversées parfois un peu pénibles.

Posté en tant qu’invité par RUPICAPRA:

la meilleure trace, c’est la mienne ! et toc…*
par curiosité, regardez la déclivité de la trace marquée pour les compétition de ski-alpinisme.
elle est loin d’être « monstre raide ».
pourtant les compétiteurs sont plutôt en forme !

Posté en tant qu’invité par CAPRA IBEX:

Tu rigoles gamin, c’est la mienne!!! Essaie de m’suivre pour voire…

Posté en tant qu’invité par Bubu:

RUPICAPRA a écrit:

par curiosité, regardez la déclivité de la trace marquée pour
les compétition de ski-alpinisme.
elle est loin d’être « monstre raide ».
pourtant les compétiteurs sont plutôt en forme !

Et ouais, mais ils ont moins de 2kg à chaque pied ! Et ils ne tracent pas !
Ca change tout !
Evidemment que sur trace bien damée, avec un appui de baton efficace, le top est de prendre des skis de fond alternatifs sur une trace pas trop raide.
Mais bon, on est un peu con nous autres randonneurs, on s’obstine à prendre des skis de plus de 2kg la paire, et des chaussures qui montent plus haut que les malléoles.
Du coup, la perte principale lors d’un pas est l’énergie nécessaire à l’accélération de la jambe + chaussure + ski. Il est donc non rentable d’avoir un geste permettant une glisse à chaque pas, comme en ski de fond (c’est possible, mais c’est plus fatiguant que de ne pas le faire).
Du coup, faut trouver autre chose pour améliorer le rendement. Un moyen rapide et efficace est la diminution du nombre de pas, par tous les moyens possible. Allongement du pas, trace plus raide, mangeage de soupe quand on est petit, …

Posté en tant qu’invité par Dani:

je n’ai pas tout lu,
mais je suis d’accord avec ceux qui disent que sa seule trace est la bonne.
(et que soit un autre qui la fait) :slight_smile:

C’est comme dans le cyclisme.
La bonne ratio force-vitesse du coup de pédale est unique a les caracteristiques
de chaqu’un.
Choisir le bon compromis % de son maximum, en relation a la longueur
de la course, et les capacités de chaqu’un, idem.

Après pour le nombre de conversions… avec un peu de pratique
la conversion ne devrait ralentir en rien la progression. C’est un pas de plus, c’est tout.

Posté en tant qu’invité par JJB:

à ce propos
quel est le plus économique énergétiquement ?
vaut il mieux « glisser » , au risque de générer un effort de frottement inutile sur la neige,
ou plutôt décoller le ski, pour limiter le frottement, au prix d’un effort de « levage » à chaque pas ??