Largeur des skis et des peaux

Posté en tant qu’invité par Loïc:

Pourquoi les peaux à découpe droite (comme dans l’« ancien temps » avec les skis à cotes traditionnelles) sont-elles sensées ne pas donner de bons résultats avec les nouveaux skis à cotes plus paraboliques ?
De toutes façons au niveau de la spatule et du talon les peaux étaient déjà moins larges que les skis, et ça marchait.
En plus l’accroche de la peau sur la neige se fait au niveau du patin essentiellement, et on se fiche a priori qu’une partie de la spatule et du talon ne soient pas recouverts ?
Des pures lumières du ski de rando pourraient-elles m’éclairer ? D’avance merci.

Posté en tant qu’invité par olivier:

Salut Loic,

je me suis fait les mêmes réflexions lorsque j’ai acheté mes Trails: bilan à la troisième sortie j’investissai (800 .- quand même) dans des peaux taillées sur mesure.
Et alors quel bonheur !!!
Tu peux essayer de garder tes anciennes peaux droites mais il te faudra alors prévoir de mettre tes couteaux bien avant les autres.
C’est d’ailleurs un désavantage de ces parabolliques: même avec des peaux taillées ils ont plus tendance à chasser à la montée que des skis droits mais c’est vite oublié avec le plaisir supplémentaire que l’on prend à la descente.

Petit conseil (si je puis me permettre): l’entraînement sur les pistes de skis a cet avantage de se perfectionner dans le placement des skis sur la neige et ainsi de laisser plus souvent les couteaux au fond du sac.

Bon ski

Olivier

Posté en tant qu’invité par Loïc:

Salut Olivier, merci de ta réponse.
Si je comprend bien, ça pose des problèmes dans les dévers et les traversées, quand le ski n’est pas bien à plat sur la neige mais est placé sur la carre amont ? Mais dans ce cas j’ai l’impression que même une peau sur mesure ne doit pas changer grand-chose ?

Posté en tant qu’invité par ölivier:

les couteaux et les peaux sur mesure, c’est pour les tafioles.

olivier

Posté en tant qu’invité par Francois:

Cher Tafiole,
J’ai des peaux pas sur mesure et ça marche très bien. Il est vrai que j’ai des skis pas très « taillés » (Atom’hic)

Posté en tant qu’invité par ölivier:

je m’explique :

les peaux constituent un « volume » de surface qui te permet de ne pas reculer dans les pentes, en quoi l’excédent de surface constitué par la semelle débordante des parabolliques t’empêche de monter mieux ? Pourquoi aurait-on besoin d’un volume de surface plus important, sous prétexte que ces skis offrent une surface plus importante? le besoin d’adhérence n’a pas changé.
suis-je clair ?

olivier

Posté en tant qu’invité par dom:

c’est quoi des couteaux sur mesure maître « Eulifire » (essai d’accent suédois) : ils ont les dents amont plus courtes ?

Posté en tant qu’invité par dom:

merveilleusement … le volume de surface, j’adore !!

Posté en tant qu’invité par ölivier:

j’ai mis des guillemets quand même :wink:

Posté en tant qu’invité par ölivier:

c’est les peaux qui sont sur mesure, les couteaux sont standard… :wink:

Posté en tant qu’invité par catherine:

help, les physiciens !!!
avec les nouveaux skis la surface est plus importante, et donc la pression exercée sur la neige est moins importante au cm².
si on mets des peaux pas assez larges, il y a toute une surface de la semelle qui glissera et les peaux n’arriveront pas à équilibrer cette force de glissement, non ?
j’ai tout faux, là ?
X’cusez-moi, je suis une matheuse, moi, la physique, c’est pas mon truc… par contre, le physique lorsqu’il est bien taillé, j’dis pas :wink:

PS : et pourquoi les peaux droites sur les paraboliques, ça marche mieux si on les coupe dans le sens de la longueur et qu’on colle chaque bande le long des carres ? glups …

Posté en tant qu’invité par ölivier:

tu as peut être raison mais j’suis pas bien sur, néanmoins l’intérêt des peaux taillées ou coupées et montées le long de chaque carre c’est que quel que soit ton appui tu seras toujours sur la peau et pas sur la semelle.
Je pense que c’est principalement en ce point que réside l’avantage de ces peaux.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ouaip, mais au lieu de te faire chier à plier 2 peaux, tu te fais chier à plier 4 peaux. Et pour peu qu’il y ait un peu de vent, tu vois le rodéo!

Posté en tant qu’invité par ölivier:

si y’a du vent moi je sors pas, ça me sèche la peau et après j’ai les lèvres gercées, ça fait super mal.

Posté en tant qu’invité par catherine:

s’il y a du vent, moi je mets des crèmes spéciales sur la peau et sur les lèvres (et sur les semelles), et puis c’est les copains qui me rangent mes peaux parceque j’ai trop froid aux mains (c’est le côté positif du syndrome de Raynaud) :wink:
Bon, c’est plus compliqué quand je suis toute seule, mais j’assume !

Posté en tant qu’invité par catherine:

ya mon éditeur qui m’a mangé mon texte …
j’voulais dire « et PAS sur les semelles » !

Posté en tant qu’invité par dom:

quoique … si on reprend le concept fort intéressant du volume de la surface de la peau d’olivier (mise à plat s’entend), il devient clair que la partie de la susdite semelle excédant la peau ne peut contribuer à la répartition surfacique dans la neige de la pression du volume du skieur multiplié par son poids spécifique puisque n’étant pas en contact avec elle; que, dès lors, la présente pression est uniformément répartie à travers la surface sous le volume de la peau concernée et qu’il apparaît que l’élément perturbateur susceptible de mettre à mal l’équilibre déliquescent de l’ensemble skieur, peau et ski, chaque pied étant considéré en toute indépendance d’opinion du suivant, ne pourrait être que ce maléfique rayon de courbure auquel nous avons précédemment consacré nos maigres ressources intellectuelles (étant en cela si peu honorés par le maître de ces lieux que ce dernier a agressé et volatilisé d’un coup de baguette magique les résultats obtenus par les diverses approches hautement pragmatiques de la question) en ceci que le ski abuse de la situation, assez lâchement disons-le, pour utiliser l’énergie cinétique à composante majoritaire verticale créée par les extenseurs et les fléchisseurs puissants du skieur posé sur lui et transmise latéralement (en ces temps d’élections, nous resterons vagues sur le final de l’orientation) à son rayon de courbure par la semelle (éléments avec lesquels il est reconnu solidairement responsable) à laquelle adhère, quoique pour peu de temps encore, le volume de la peau à poils et en profite donc, disions-nous pour se faire la malle dans la direction indiquée par le rayon de courbure, suivez la flèche. Moralité : Au feu, les paraboliques !! l’avenir est au ski à rayon oscillant.

ps : à toutes fins de simplification, nous ne prendrons pas en considération la composante additionnelle induite par la pente marquée de ladite traversée dans laquelle ce délicieux phénomène ne manquera pas de vous ravir en plein élan vers les cieux, ni l’effet du taux de verglas sur le montant des jurons (au vu de votre activité moyenne sur ce site, nous avons par ailleurs toute confiance en votre capacité à en émettre) qui ne manqueront d’être produits pour l’occasion par le responsable de la création d’énergie cinétique à l’origine du phénomène .

allez, kusses en aan de kost!

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ahem! j’ai une question: faut-il tenir compte…euh…des effets…euh…relativistes dus à la vitesse du skieur?

Posté en tant qu’invité par dom:

l’expérience menée sur divers sujets d’observation, extraits du présent fowum montre une large distortion dans l’appartenance des individus aux espaces relativistes les plus communs ainsi qu’une farouche redondance des aspirations de chacun, elles-mêmes représentées dans des repères orthonormés divers, le tout associé à un effet de répulsion profond des ions de signes semblables. En fonction de cela, il apparaît clairement que plus les sujets se ressemblent et plus ils souhaitent se différentier. Comme le tout est à l’image du rien, ceci démontre d’ailleurs pourquoi le pied gauche ne suit pas toujours le droit dans la croûtée de bon aloi et vice versa … créant ainsi un gradient de vitesse relative entre les pieds opposés lorsque l’un ou l’autre des deux susnommés (agissant chacun pour son compte rappelons-le) se fait la malle. Toute réconciliation de tels individus avec leur verticalité ou avec d’autres individus semblables quoique différents dans un espace commun passe dès lors, comme vous l’observez très justement, par la prise en compte des effets relativistes et pernicieux de leurs vitesse et accélération centrifuge.

extrait de la verticalité retrouvée ou « étude du skivve lavabo »,
édition originale

Posté en tant qu’invité par olivier un autre:

laissez tomber la taille des peaux!!!

tu choisis la plus large possible en fonction de la largeur du ski ,sous la chaussure, meme si la peau affleur la carre c’est pas un soucis. et pour le reste il n’y a plus qu’à monter.