L'appel

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

A quel âge avez-vous ressenti l’irrésistible appel de la montagne ?
« Viens parcourir mon domaine, ses crêtes effilées, ses éperons de roche dorée, ses tours, ses clochers, ses clochetons, ses dômes de neige, ses flancs ombreux faits de glace et de roc mêlés. Viens partager avec moi les aubes indécises, les premiers feux de l’aurore, la course du soleil de son lever à son coucher. Viens goûter au vent doux, aux gouttes de pluie, aux paysages tapissés de givre. Viens partager les risques, les efforts, les joies et les peines, avec des compagnons plus durs que la pierre. »
Au berceau, en pleine jeunesse, à l’âge adulte, à l’âge mûr, en passant le seuil de votre maison de retraite, lorsqu’on vous a remis votre fauteuil de centenaire ?

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par nico:

Un peu après la sortie du berceau, à 5 ans l’escalade, à 6 un passage sur la Mer de Glace puis une montée jusqu’au refuge de l’Envers des Aiguilles… C’est grâce à mon père tout çà, j’ai de la veine…

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

A 11 ans.

Posté en tant qu’invité par rimaye.info:

à 26 ans, quel temps perdu!!!
Si mes parents avaient eu la bonne idée d’habiter les Alpes…

Posté en tant qu’invité par v-max:

à 10 ans j’ai ressenti l’appel de la montagne, mais je n’ai commencé qu’as 23 ans.
Tu sais rimaye.info j’ai un pote qui a commencé à 57 ans alors comparé à lui tu est vernis.

Posté en tant qu’invité par gruyere:

A 31 ans , il y a 6 ans mais depuis quel parcours !

Eric

Posté en tant qu’invité par lisa:

Du plus loin que je m’en souvienne, j’en ai toujours rêvé. J’ai franchi le pas en 2003 à 42 ans .

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par jc:

L’appel et le sceau?

Posté en tant qu’invité par Jef:

lol !!!

jc… tu sors !!!

Là…ça s’appelle un rateau !

Posté en tant qu’invité par Francois:

L’appel… l’appel… c’est vite dit.
Pour ce qui me concerne, ce ne fut pas l’appel de la montagne, mais l’appel des montagnards.
En l’an de grâce 1960, j’avais alors 13 ans. Premières vacances dans les Alpes. Mon popa m’a conduit au refuge du Clot, qui s’appelait alors refuge Xavier Blanc (Je ne sais pas qui était ce monsieur Xavier Blanc.) Dans le Valgaudemar, qui était, et reste, une sauvage vallée à la limite des civilisations. Depuis l’époque que je parle, il y a eu au moins cinq maisons de construites à la Chapelle en Valgaudemar, c’est dire.
La route du Gioberney n’existait que dans les cartons de la DDE et un chemin caillasseux conduisait au Bourg. Ensuite, à pied.
Le gardien du refuge m’avait fait d’énormes tartines de confiture de framboise. C’est à ce moment-là que je suis tombé amoureux de la confiture de framboise et de la fille du gardien. Cet amour ne s’est jamais démenti (je parle de la confiture de framboise).
Il y avait aussi des individus malodorants, bronzés et velus qui, malgré tout, semblaient jouir d’un certain prestige envers le sexe.
C’était des alpinistes.
Alors, dans mon for intérieur, je me suis dit comme ça:

  • Je veux être comme eux, je veux faire pareil…
    Et voilà…
    A noter que quelques jours plus tard, nous montâmes au refuge de Vallonpierre. Eh bien, vous me croirez si vous voulez, mais les tartines de Martine, la gardienne, étaient encore plus grosses.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Marcel Demont a écrit:

A quel âge avez-vous ressenti l’irrésistible appel de la
montagne ?

30 ans.

« Viens parcourir mon domaine, ses crêtes effilées, ses éperons
de roche dorée, ses tours, ses clochers, ses clochetons, ses
dômes de neige, ses flancs ombreux faits de glace et de roc
mêlés. Viens partager avec moi les aubes indécises, les
premiers feux de l’aurore, la course du soleil de son lever à
son coucher. Viens goûter au vent doux, aux gouttes de pluie,
aux paysages tapissés de givre. Viens partager les risques, les
efforts, les joies et les peines, avec des compagnons plus durs
que la pierre. »

En tout cas ce n’est pas la montagne marche ou crève que j’apprécie.

Posté en tant qu’invité par dunixe:

L’appel, la terre appel l’homme depuis la nuit des temps, c’est comme ça on nait aventurier, on est aventurier, on est des hommes … La terre est ce que nous avons de plus précieux, c’est notre terrain de jeux préféré mais saurons nous la préservez ?

PEACE !!!

Posté en tant qu’invité par unCplus:

moi, je pense que le coup de foudre s’est produit très jeune, peut être la première fois où j’ai aperçu le mont blanc. ya aussi les moments passés aux glières et au parmelan avec les parents qui m’ont rendus malade.
j’ai commencé à répondre à l’appel assez tard : premiers pas d’escalade il y a 3 ans. avant c’était course à pied et rando.

Posté en tant qu’invité par fafa92:

idem, merci les parents, 5 ans les ski, 6 ans la rando, 7 ans la rando glaciere, et 8 ans go to the haute montagne, merci papa et maman ! à j’oubliais mes grands parents habitent au dessus de la falaise du saussois !
cordialement
fabrice

Posté en tant qu’invité par Phil:

Ben alors? Qu’est-ce que je fous là moi? Nan, c’est vrai, jamais. Ou bien alors, toujours.

A 2 ans sur le dos de Papa au col d’Entrevernes et autres randos familiales. Chaque fois que je revois des trolles - les fleurs, pas les cons -, je retrouve ce bonheur d’enfance.

A 3 ans sur les ski au Semnoz, puis à la Cluzaz. Pis le surf, pour être in. Pis même le skwal, par curiosité

A 14 ans à la crapahute avec les copains ; Invention du wood-walking (courir dans une pente forestière en se bousculant, utilisation des lianes permises, mise à bas des arbres morts + 10 points, possibilité de se munir de scies à bûches et de goyets); enchaînements courants de deux ou trois sommets de montagne à vache; nombreux chemins de cons mais à l’époque c’est volontaire.

Vers 22 ans, le ski de rando (retour sur deux planches, difficile, orgueil sérieusement blessé), l’escalade (dans la même fac que Liv Sansoz. Se souvenir de n’aller au mur que quand elle n’y est pas.)

Plus tard, l’alpi et la cascade, un petit peu et pas assez. Trop de désorganisation. Quelques belles courses sur des coups de tête. Festival de l’Argentière, 3, 4 fois? Un voyage au Chili. Je veux repartir. Les copains construisent des maisons, font des gosses. Quels lâcheurs. C2C. Quelques rencontres.

A 112 ans, mort sous un sérac, skis sur le dos, aux Italiens.

Posté en tant qu’invité par strider:

et moi depuis tout petit en vacance d’été à Bonneval…l’appel de la haute montagne je l’ai formulé vers 7-8 ans et concrétisé à 10 ans.

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

Ha !
Marcel, tu vois, j’avais oublié.
Merci de me remettre ça en mémoire.

Quel âge avais-je ?
Je ne sais pas.
Gamin, ça, c’est sûr.
Disons 10 ans. C’est rond.

A 5 ans, pourtant, on avait bien fait un tour sur la mer de glace, mais je n’avais rien vu. Les sommets étaient trop loins pour que j’aille y faire des conneries. Et puis, il y avait la bienveillance des parents…
Alors j’ai attendu.
Jusqu’à ce jour fatidique d’un certain mois de Juillet.

Les parents de mon ami d’alors s’étaient décidés à m’emmener avec eux pour les grandes vacances, au bord de la grande bleue. Pour y aller, deux jours de trajet, dans le camping-car familial, le long de cette fameuse nationale.

Nous voilà donc au camping, pour la nuit.

Moi qui vient de la région centre, je suis esbaudis : la végétation, le relief, rien n’est pareil. On m’aurait débarqué sur la lune que je n’aurais pas été plus étonné.
Il y a là un joli lac, et au dessus, une taupinière. Cette dernière est fort ravinée, et je me souviens encore de l’effet qu’elle me fit, avec ses grandes blessures rouges et rondes.
Ce n’est plus une montagne, c’est bien plus. C’est une promesse. C’est l’inconnu. C’est un territoire vierge. C’est une occasion de faire quelque chose de grand, mais d’incompréhensible. C’est ma première femme nue. C’est quelque chose d’incroyablement vivant, quelque chose de troublant. C’est la mort, peut-être. Ou le destin. Ou un autre truc de philosophe auquel nous, les sensibles, ne comprenons jamais rien.

La décision est vite prise : il nous faut y monter, et en passant par les ravines, évidemment.

Nous partons à l’aube : il s’agit d’être de retour avant le départ.

Dans les ravines rouges, nous fonçons tête baissée : l’appel du sommet est impérieux, madame ne veux pas attendre. Ça glisse un peu, et on se salit très vite. Quelle ambiance ! Le dépaysagement et l’absence d’encadrement me montent à la tête. Je suis ivre. Plus vite, plus vite ! Au dessus, le terrain est toujours raide, et il faut composer avec la végétation. Mais de ça, les solognots ont l’habitude.

Le sommet est noyé dans les arbres. Pas de vue. On ne s’arrête même pas : on se contente de constater que monter n’est plus possible, et qu’il faut vite descendre au camping, sinon, c’est la raclée.

Après ça, les vacances à Sète, je ne m’en souviens même plus.

Posté en tant qu’invité par pierre yves:

il me semble que j’avais dans les 4 ans j etais dans le sac a dos de mon père ,la grosse toile dur et les armatures en fer me faisait mal (sac tyrolien )
mais le père et mes 5 frères et soeurs marchaient d’un bon pas. alors après se fut simple… je marche et grimpe toujours…
avec mes enfants…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

On a eu le même père, vieux…

Posté en tant qu’invité par pierre yves:

je ne sais pas le mien ( est il vraiment a moi ?)
est mort dans la voie des E.T au baou en 1962
mais j’ai toujours son piolet en bois…