Lanieres ou pas sur ski de rando?

Posté en tant qu’invité par skiman:

Ce week-end, un skieur suisse a perdu son ski dans la poudreuse (zone non glaciaire)

Hélas, le ski n’a pas été retrouvé !

Je skie sans lanières, juste des stop-ski

Et vous comment pratiquez-vous ?
Des conseils? des remarques

Merci

J’ai des lanières, au moins ça m’évite ce genre de mésaventure et je peux repeauter en gardant la lanière ce qui peut éviter une autre sorte de mésaventure.

Après un rattrapage in extremis de mon ski qui filait pleine pente suite à la rupture de la lanière de sécu ( après une belle gamelle !), j’ai opté depuis pour une solution mixte sur les Diamir : stop skis à la montée et lanières à la descente, si nécessaire en fonction des conditions de neige et d’exposition. Il faut simplement bricoler le système de fixation des lanières : anneau sur les fix et petit mousqueton sur la partie basse de la sangle. Les lanières restent fixées aux jambe toute la course.

Stop-ski: il peut arriver en effet que tu perde ton ski, malgré les stop-skis (perso, jamais arrivé)

lanières:il peut arriver que par un effet de rappel/balancier tu te prennes les skis sur la tête (ou autre partie du corps sensible) après une gamelle (perso, du vécu)

lanières: en cas d’avalanche et de déchaussage, les skis avec les lanières attachées ne sont pas un plus pour rester en surface

A toi de voir quelle est le risque que tu préfères.

Posté en tant qu’invité par jlso5:

Même dans l’avalanche, ça se discute!
Sur un blog récent (désolé, j’ai perdu l’adresse), un partisan des lanières s’est fait embarquer.
Le premier ski a laché très vite : donc, la lanière n’est pas nécessairement bloquante…
Le deuxième ski a planté violemment du talon dans la couche de glissement,… et la lanière n’a pas lâché!
Il est resté accroché à cet ancrage, et la masse de l’avalanche lui est passé dessus sans l’embarquer, en lui laissant seulement uner petite couche.
Bref, chacune des lanières a parfaitement réagi!

Perso, je me suis fait prendre une seule fois. La sensation était celle de la marée qui monte, et je me suis retrouvé « coulé dans le béton façon Al Capone » jusqu’en dessous des bras (bras et tête dehors, c’était bien commode pour les copains qui m’ont sorti).
A aucun moment, je n’ai eu la sensation que d’avoir les pieds libres m’aurait permis de me débattre dans cette affaire.
Donc, je continue en lanières dans (presque) toutes les circonstances, et je les trouve fort utiles soit lors des manips de ski dans de la pente, soit lors de déclenchements intempestisfs (merci, Dynafit…) ou nécessaires, que ce soit dans la poudre ou sur le dur.

Je crains que ce troll ne soit infini…

Tiens, ça faisait longtemps. :rolleyes: La barbe, au-dessus ou en-dessous des couvertures? :smiley:

Perso, c’est sans à la montée, et avec à la descente. La perte de ski me semble un risque vraiment pas négligeable à la descente, beaucoup moins probable à la montée en lowtech.

Pour les stop-skis, un pote a quand même perdu un ski (bonne poudre :slight_smile: , jamais retrouvé le ski :frowning: ) avec donc je dirais que c’est lourd et inutile en rando - il n’y a que sur les pentes douces et damées de station que ça marche, sans beaucoup exagérer.

Un ski muni de stop skis feras automatiquement le sous-marin sur plusieurs mètres dans la poudre et continuera à glisser et à prendre la vitesse sur une neige dure
Par contre, ces accessoires on au moins l’avantage de créer un petit handicap de poids à ceux qui vont trop vite :lol:

Depuis un accident en avalanche je n’ai plus de lanière, ni en montée, ni en descente.
Je n’ai pas de stop ski car ne crois pas en leur efficacité, ils ne servent à rien en montée là où perdre un ski pourrait être problématique.
Selon la configuration, je bloque mes fixations en descente ou pas, j’ai toujours une paire de crampons à portée de main et très rarement des couteaux dans le sac.
Un jour je perdrai un ski et rentrerai à pieds, probablement, j’assume.

Posté en tant qu’invité par Matt:

Faut-il ouvrir une rubrique « spécial marronniers » dans laquelle on poserait une fois pour toutes les données des questions existentielles qui reviennent tous les 15 jours ? :stuck_out_tongue:
Dans la rubrique « lanières vs stop-skis vs rien » je noterai :

Lanières :

  • : pas de risque de perdre ses skis, léger, simple
  • : risque de blessure par retour du ski dans la g…, risque effet d’ancre en cas d’avalanche, perte de temps au chaussage/déchaussage
    Il existe des systèmes de « fusibles » pour tenter de palier à ces défauts mais la dureté du système est difficile à ajuster entre le risque de perte et le risque d’ancre + retour dans la g.

Stop-ski :

  • : ski rapide à chausser/déchausser, faible risque de perte du ski dans les conditions « standards », bonne sécurité en cas d’avalanche ou de chute
  • : poids, perte du ski possible en poudreuse ou neige dure

Rien :

  • : mêmes avantages que le stop-ski avec une optimisation totale du poids
  • : risque maximal de perte du ski

Après chacun son choix, il n’y a pas de solution idéale. Moi j’ai opté pour les stop-skis.

la différence n’est pas tellement pour se débattre pendant (quoique) mais plutot pour en sortir une fois que tu es dessous il me semble
(par flemme j’ai momentanément opté pour rien)

Pas tout à fait d’accord avec toi Baghi. L’effet ancre est réel. Le skieur déchausse, il se retrouve tête en bas accroché par les pieds car son corps offre à la neige un volume supérieur à ses skis, et comme la neige va plus vite que lui (les skis font ancre) elle passe par dessus (un physicien spécialiste des fluides pourrait expliquer pourquoi elle ne passe pas dessous, c’est là que nager, si on le peut, aide).
Si jamais on peut bouger une fois arrêté, les skis n’arrangeraient rien, c’est sûr.

Mais comme dit Matt, l’important est de savoir pourquoi on choisit telle ou telle option.

Repeauter ou rechausser ou dépeauter ? Je n’ai pas compris la manip du repeautage

je ne dis pas le contraire tellement ça me semble évident , je répondais au reste (enfin je crois)

L’important est de ne pas se trouver dessous.
J’ai longtemps rien mis et puis j’ai trouvé des élastiques avec fusible calibré 50 kg. Très pratique à mettre et à ôter. Et qui doivent peser qq chose comme 30 g la paire…

moi j’ai viré les lanières et j’ai des stop, en diamir
personnellement, tout en étant convaincue que si je déchausse en poudreuse je risque pas de retrouver mes skis, les stop offrent un avantage appréciable qui est qu’au sommet quand je pose mes skis, ils ne se barrent pas ! :wink:
donc après c’est à l’appréciation de chacun
pour les lanières, je n’aime pas cette sensation d’être malgré tout attachée à mon ski, mais c’est très personnel
je ne me suis jamais fait prendre dans une coulée donc je ne saurais argumenter pour ou contre en cas d’avalanche ce n’est que du ressenti
par contre en cas de grosse chute + déchaussage (ce qui m’est arrivé) j’étais bien contente d’avoir viré les lanières histoire de pas me prendre un retour de skis dans la tronche ou de me faire esquinter par les carres (le gros caillou en dessous avait déjà très bien bossé en ce sens… :confused: )

Salut

je mets les lanières seulement au printemps pour éviter en cas de perte d’aller les chercher 300 mètres plus bas.

bonne rando.

Que pensez-vous de cet autre système de sécurité : le petit mousqueton fixé au ski et attaché à une cordelette sur la chaussure, système supposé se rompre dans l’avalanche ?
Est-ce plutôt la cordelette ou le mousqueton qui doit céder ? Je n’ai jamais réussi à trouver si des études avaient été faites sur le seuil de rupture de l’ensemble.
Discuté récemment avec un guide qui avait soudé sa cordelette au lieu de faire un nœud, afin d’en augmenter la facilité de rupture.
Et les lanières pour Télémark ? Peut-être l’élastique dont parle Francois…

ben… tt dépend de la résistance du mouskif et de la cordelette. perso, avec de la 3mm, et des mouskifs porte clefs de technique extrème (mag à cham), à chaque fois, c’est le mouskif qui a pété (les 2 fois, c’était sur des boites, pas des avalanches). et un peu trop facilement à mon gout, en clair, ça n’a servi à rien.
mais certaines marques font de mousquetons porte clef qui résistent à 400kg : http://www.expe.fr/catalogue-sport/mousquetons-maillons-rapides/mousquetons-non-ce-micro-3-c1_45_52-p2004.html par exemple.

perso, j’utilisais ce système auparavant : rapide à mettre ; on peut le mettre quand on veut ; si tu déchausses, le ski tourne au bout du pied et pas à mi mollet, ce qui diminue -un peu- le risque de te le ramasser dans la tête ; peu encombrant.

depuis que j’ai changé les skis, j’ai rien remis, un peu par flemme.

Posté en tant qu’invité par jls05a:

Le mousqueton au bout du pied, ça me fiche carrément la trouille : en cas de torsion, ça me parait accroître considérablement le couple de torsion que vont encaisser les genoux.
Qu’en pensez-vous?

comme ptetbenquoui, mon mousqueton porte clef s’est abimé au bout de ma 2eme sortie, j’essaierai des plus résistants.

pour jls05a : je ne vois pas ton problème. c’est pareil avec d’autres systèmes : tant que ton ski ne part pas, tes genoux peuvent subir des contraintes.