[quote=« BP13, id: 1763352, post:81, topic:156679 »]Si on s’inscrit dans cette logique, que reste-t-il aujourd’hui à parcourir dans les Alpes ?
- les voies normales des grands sommets emblématiques (elles ne sont certes pas désertées),
- certaines grandes classiques, assez techniques, qui empruntent les grands motifs des faces et débouchent au sommet (la Walker en est le type même),
- tout un tas d’itinéraires très techniques débouchant quelque part ou pas (escalades en montagne, goulottes, mixte « moderne »…),
- pour la minorité la plus aguerrie, quelques grands itinéraires vraiment difficiles (No siesta, Divine providence…).
Ont disparu tous les itinéraires classiques - pas très techniques, pas très esthétiques, au bout du monde - dont l’intérêt premier était de mener sur un sommet quelconque. Plus d’intérêt pour le sommet, plus d’intérêt pour la voie… mais ce sont ces itinéraires là qui constituaient le gros des courses…[/quote]
Mouarf, alors d’après toi, dans les Alpes seules les voies normales et les voies TD et plus sont fréquentées ?
Je t’invite à regarder cette liste de sorties alpinisme dans les Alpes et les Pyrénées sortant à plus de 3000m, de difficulté PD+ à D+ : il y a qq voies normales dans le tas, mais la plupart ne sont pas des voies normales.
Faut arrêter de considérer sa pratique perso comme la généralité !
Quelques statistiques issues des sorties c2c : nb de sorties alpi >3000m depuis 3 ans, par niveau :
F à F+ : 899
PD- à PD+ : 2018
AD- à AD+ : 1728
D- à D+ : 1456
TD- à TD+ : 954
ED- et plus : 226