Si le danger est omniprésent en via ( mauvais clippage, mauvaise chute, défaillance du matériel ou de l’équipement, chute de pierre, mauvais temps, etc…), ce qui nous intéresse c’est le risque que représente la pratique de cette activité, c’est à dire l’occurrence de ce danger sur la population pratiquante et ses conséquences en terme de dommage. Comme il est difficile de croiser tout cela, on ne peut que s’appuyer sur les statiques des accidents et de leur gravité par rapport au nombre de pratiquants, et ainsi de voir si c’est une activité plein air plus à risque que le vélo, le VTT, le ski, le parapente, etc… Une fois que l’on aura ces chiffres pour comparer, il sera possible de parler plus objectivement.
Ce qui n’empêche pas de travailler sur l’amélioration du matos afin de diminuer ce facteur de chute, mais l’on peut faire confiance aux fabricants de matériels pour nous proposer en permanence de nouvelles choses.
Après ce pose la question des responsabilités, qui sera le facteur déterminant pour la fermeture ou pas d’une via, si en cas de défaillance de l’équipement en place ou de chute de pierre, cela sera le propriétaire ou le gestionnaire (1242 al.1 du code civil) sauf si le juge des conflits décide que c’est du ressort de tribunal administratif car considéré comme équipement public, en cas de dommage lié à un facteur de chute trop important ( la victime, le fabricant du matos, le gestionnaire ?), sur le chemin du retour ( le gestionnaire ?) tout dépendra de l’information qui aura été donné aux pratiquants… maintenant une victime est toujours une victime de trop, surtout quant il s’agit d’une gamine…