32 - Col de Meners -> Pas de la case
Lundi 7 août
Cette fois les apôtres se lèvent : 4h45 pétante sous une nuit étoilée !
Réveil plus délicat pour les tourtereaux dans la « chambre d’amis ».
Nous partons un peu en avance à trois (Antoine, JB et Fabien) pour l’ascension facile du Mont Serrera (2912m) par le col de Meners.
Le soleil se lève juste, le panorama est époustouflant, à l’ouest comme à l’est nous voyons des sommets à perte de vue et profitons avec euphorie de cet instant magique pour dire au revoir aux hautes Pyrénées.
En bas nous voyons Yago et Lauri passer le col et les rejoignons pour entamer cette grosse étape vers le fameux et redouté pas de la case.
Après quelques hésitations sur l’orientation, nous trouvons le chemin qui doit contourner cet énorme cirque à flanc, la triplette se détache une nouvelle fois du peloton. Notre entrain nous emmène sur un mauvais chemin et, l’ayant constaté nous décidons d’attendre notre bon couple. Quand ils nous rejoignent, c’est pour nous annoncer une mauvaise nouvelle : Lauriane a décidé d’abandonner, il faut dire que ce n’est pas facile de prendre en route le train des THPRPGVistes après 3 semaines de mise en jambes !
S’en suit une organisation : Yago accompagne Lauri dans la vallée pour prendre le train, nous devons le retrouver au pas de la case.
On enchaîne tous les 3 une ascension dite « Barbarian » à travers les Rodho, puis une descente non moins « Barbarian » mais cette fois en traversée dans une épaisse forêt de sapins d’herbes glissantes et de bruyères bien raide et difficilement praticable, sacré Georges, il a de drôles de raccourcis !
Nous cherchons une illusoire épicerie qui n’existe pas plus que le camping annoncé au « camping d’Inclès ». Tant pis, bien que très fréquenté, l’endroit est joli, nous remontons le vallon pour nous poser un peu sur un bon spot près d’un petit ruisseau.
Les pieds au frais nous dégustons ce qui nous reste : Sardines et madeleines au citron et un peu de chocolat : un régal !
Départ après une micro sieste, 650m de dénivelé, bonne fatigue pour Fabien qui traîne un peu. Nouvelle micro sieste au col, nous croisons deux hrpistes bien chargés qui font route vers l’ouest.
Ensuite c’est un beau parcours de crête, superbe mais un peu long puis enfin nous découvrons avec stupeur le fameux pas de la case, le supermarché montagnard, emblème de la société de consommation…
On arrive en bas, c’est affreux : du monde partout, des bouchons, des klaxons, soldes et promos à volonté, c’est l’halu totale ! Yago nous attend avec des sacs de course ras la gueule, il a trop assuré et nous évite la pénible corvée de rentrer dans un de ces supermarchés grouillants. Nous décidons de dîner dans un de ces resto pour gagner du temps : buffet à volonté pour 9€99. Grosse erreur, nos pauvres petits estomacs ne digèrent pas bien cet amas de malbouffe, nous sortons pour un café. Le restaurateur sympa nous rempli les gourdes et c’est parti pour le bivouac à 5 minutes de la ville : un champs de bouses avec les vaches qui vont avec et ne sont pas très contentes qu’on squatte leur coin. Yag s’en charge et nous filons dans les duvets pour tenter de digérer tout ça.
Donc : le pas de la case est a éviter a tout prix, c’est traumatisant, passage possible par l’hospitalet mais ca reste pratique pour ravitailler, et puis ca permet un meilleur positionnement pour faire le Carlit ensuite…