Le gneiss est plus proche du gabbro que du granit du point de vue formation.
Quand il y a du gabbro, il y a un souvent un dégradé vers le gneiss autour.
Alors que quand il y a du granit, il y a souvent une transition franche vers une autre roche (gneiss, schiste).
Mais ce serait mieux qu’il y ait le gabbro dans les choix possibles.
La Serpentine, on la range où ?
Ca demande une modif API ?
pas du tout!
Ça reste des roches en g.
Oui, mais assez simple normalement (juste ajouter un itam dans une liste).
En effet, j’ai confondu avec autre chose.
Le Gabbro est au Basalte (1) ce que le Granite est à la Rhyolite (2)
1_ roche magmatique basique G refroidie lentement et sa version refroidie fissa B
2_roche magmatique acide G refroidie lentement et sa version refroidie fissa R
Le gneiss est une roche litée ( alternance de lits de Quartz, Micas et Feldspaths) qui a commencé à bien chauffer (métamorphisme)
Si on chauffe plus on obtient du granit où les constituants Q,F,M sont mélangés de manière assez homogéne.
Les compo chimiques sont les mêmes.
Entre granites et gneiss on a un stade intermédiaire : la migmatite : gneiss qui vire au granite par début de fusion ( présente ds la nomenclature c2c)
N’importe quoi, le gneiss a exactement la même composition que le granit. Il a seulement été compressé/chauffé (=metamophisé) alors que le gabbro est une roche marine non metamorphisé donc rien à voir niveau formation non plus.
Il faut aussi prendre en compte que l’erreur viens peut être du fait que quand tu grimpe sur qqc indiqué « gneiss » ce n’en est pas forcément.
Quand je vous disait que les « roches de grimpeur » étaient souvent dans les choux par rapport à la réalité
Pardon pour la réponse tardive, et merci beaucoup pour ses réponses précises !
Les deux voies sont effectivement celle dans l’arrière pays de Savone, dans le Geoparc du Beigua: Bardun et On ne traduit pas la poésie.
J’ai lu que le rocher était de la Serpentine, me suis renseigné dessus mais sans arriver à faire le lien avec une des classifications présente…
J’attend donc une éventuelle modification de l’API, sinon, rien de grave, je ne veux pas être le chieur de service du site 
Merci encore à ceux qui ont des connaissances précises et claires de les avoir partagées !
@AJP13 @R100R
Pas de problème, par contre j’ai du mal à comprendre comment tu considère que c’est de la serpentinite (et pas serpentine qui est le minéral). D’autant plus que c’est le plus souvent juste une surface un peut comme de l’oxydation et pas toute la roche à proprement parler.
De plus on peut dire que la serpentine est un « type » de peridotite pour faire simple car c’est une transformation de cette roche. Avant de parler de serpentinite on parlais de peridotite serpentinisé. C’est le problème avec les roche « transformées (métamorphiques) : tu as tellement de facteur différents que ça deviens compliqué donc soit tu es très précis mais pour parler que de la roche que tu as dans la main soit large mais en restant dans les grandes lignes (par exemple « schiste » est très larges et veut rien dire a par qu’il y a eu une transformation).
Pour précision la serpentine (minéral) n’est même pas un minéral en soit. Il y a trois serpentines différentes et les serpentinite (roche) sont composé d’un mixte de ces trois minéraux à différentes proportions mais de facon non distinctes, à la facon d’un mélange liquide.
Après juste pour info quand tu dis qu’elle contiens ferrailles amiantes etc c’est en parti vrai. L’amiante est une structure (fibre de roche) la serpentine en fait parti puisqu’elle suit cette structure. Pas la meilleur idee d’aller jouer du perfo dedans. Pour les métaux il ne sont pas contenu en temps que tel mais entrent dans la composition chimique sans être présent en temps que métal. Comme tu en as dans du granite ou des calcaires dolomitique
OK !
C’est un peu ce que j’avais compris en faisant mes humbles recherches sur cette roche…
Je dis Serpentinite parce que c’est ce que j’ai lu sur ce site, mais effectivement il y a un mélange de roches très différentes quand on y grimpe, de structure et d’aspect très hétérogènes. Je ferai des photos précises pour avoir plus de précision à ma prochaine grimpe là bas.
Pour le perfo, ne t’en fait pas ce sont des voies en trad, donc pas trop de risques je pense…
Je sais qu’à quelques kilomètre une mine de titane était envisagée…
Et c’est un geoparc car il y a un variété de roche sidérante dans un périmètre très réduit. Si j’en crois les prospectus, c’est assez unique comme lieu géologiquement.
Donc effectivement avec ma voie en serpentinite j’ai l’air d’un guignol du point de vue géologie…vu qu’en 20 mètres on doit traverser plusieurs fonds d’océans mélangés 
mais je voulais surtout savoir ou ranger ce rocher !
Merci !
cela n’est pas exact non plus … la composition d’un gneiss depend de la composition du protolithe!
Précision : La classification des roches magmatiques et plutoniques ( granite basaltes etc …) est notamment déterminée par leur composition minéralogique, en général les 3 principaux minéraux ( par ex Quartz, Feldspaths Alcalins et Feldspaths Plagioclase pour granit ).
Vous avez un nombre infini ou presque de compositions regroupées par plages pour aboutir en synthèse à des noms de roches.
Une roche ne correspond pas à une définition exacte de compo unique, mais ça marche plutôt bien.
La serpetinite contient un minéral complexe : la serpentine. Allez vous trimballer ou faire Cheikh Mama/One again à Rocca bianca St Véran.
On y voit des tas de serpentinite, roche un peu vitreuse ( aspect peau de serpent ) parcourue de filons hydrothermaux, donc pas de compo exacte, mais complexe et évolutive d’un mètre à l’autre et guère grimpable en ces lieux. Ailleurs si.
On grimpe à Rocca Bianca sur des métabasaltes juste à côté des serpentinites ( basaltes métamorphisés ) : basaltes issu d’un rift océanique type mer rouge actuelle, la formation des Alpes les a ensuite réennoyés bien sous terre et réchauffés. Puis à nouveau refroidissement assez lent. Et bouquet final remontée à 3000, méli mélo tectonique dans un complexe « ophiolitique » et érosion.
Conclusion ça ressemble furieusement à des gabbros grenus. Et ça grimpe bien assez granite.
Matexte en italiqueis le nom basalte garde plus le nom initial de la roche que son aspect final : rien à voir avec l’aspect des orgues basaltisues d’Ardèche ou Velay , jamais repassés dans la lessiveuse.
Tout ça pour dire que pour pouvoir donner un nom à une roche en détail, faut connaitre sa composition minéralogique (microscope souvent svp!) voire l’histoire de sa génèse.
Pour moi, les roches identifiées dans C2c sont suffisantes pour donner une idée.
On peut rajouter gabbros mais c’est rare.
Ya des erreurs aussi et pas simples : j’ai corrigé Bal du cosmos aux Planettes (Pralo)
car c’est une voie superbe que j’adore. Mais il était plus facile de dire : non c’est pas ça que de trouver le meilleur nom : J’y ai passé des heures. Et résultat pas parfait et frustrant.
Indém… dans le détail.
Mais trouver ( garder) une nomenclature suffisante en pratique, qui reste simple.
Completement d’accord avec toi, même si c’est parfois faux l’intérêt n’est pas spécialement d’avoir une justesse scientifique mais plutôt d’informer du type de grimpe. Par exemple du fois granite tu sais qu’il va y avoir des fissures plus ou moins nettes, des pieds qui accrochent etc. C’est plus un vocabulaire de grimpeur.
Sinon pour préciser ce que tu dis, souvent les serpentinites « remontent » alors qu’elle y sont censées rester en profondeur (« accrochées » aux peridotites qui une fois croisent sont lourdes et vont en profondeur. Seulement remontées par des événements magmatiques). Cela est dû au fait que lors de la transformation de la peridotite en serpentinite on « ajoute » de l’eau et en fait donc un minéral moins dense qui remonte comme une boué. Cela fait aussi que ça compétence moindre en fait un couché de décollement. C’est souvent pour ces deux raisons que l’on trouve pas mal de serpentines et le plus souvent sans grosses peridotites à coté
Bon bin du coup grâce à ce schéma on sait où ranger la serpentine: plutôt au milieu à droite😃
Merci pour cette correction !
La modif en question : Camptocamp.org
avant :
Belle voie en dalles, adhérence et réglettes sur schiste ou gneiss (Gneiss à feldspath blanc-vert dominant avec de gros cristaux de quartz).
après :
Belle voie en dalles, adhérence et réglettes sur quartzite phylliteux à nodules de quartz (permo trias noté Pcg sur carte géol).
Et quel est le grimpeur prétentieux et ignare qui avait voulu jouer au géologue en indiquant que c’est du gneiss ?
Ah ben c’est @AJP13 : Camptocamp.org
Mouarf !
Perso, j’appelle ce genre de rocher du schiste cristallin. Peut être qu’en fait ça se range dans la quartzite, mais c’est pas mal de savoir qu’on est plus près du schiste que de la quartzite qu’on trouve au Grand Chatelard au-dessus d’Aussois, ou au Creux Noir.
A côté de la Cime des Planette, il y a un sommet avec une face W similaire : la Pointe de l’Observatoire. On y trouve bien du schiste cristallin sur l’arête W. Mais dans la face, c’est souvent beaucoup moins cuit, et parfois ça fait peur comme ça sonne creux (avec des bouts de dalle d’1m d’épaisseur et décollés). J’avais grimpé une voie, j’avais resserré tous les goujons des longueurs (pas ceux des relais qui étaient plus gros), qui étaient sortis soit à cause des infiltrations d’eau qui gèle, soit simplement parce que le rocher est du beurre.
En même temps schiste veut tout et rien dire c’est une texture (roche schistosé) donc schiste cristallin c’est juste une roche cristalline schistosé. La quartzite c’est une roche composé totalement ou en majorité de quartz donc la quartzite (schistosé) est une schiste cristallin qui est un schiste (tout comme le gneiss est un schiste)
woa ça pique les yeux des geologues !
Quand les querelles géologiques commencent, ça s’arrête pas en général…
Serpentines , métagabbro , métabasaltes, prasinites forment ensemble un cortège de roches ophiolitiques ( ophios : serpent , on choisit d’aller se faire voir chez les latins ou les grecs, pour arriver au même résultat ).
Roches qui fonctionnent et qu’on trouve ensemble suite à :
1- Rifting type mer rouge : ça s’épanche avec création de plancher océanique ( differenciation magmatique et hydrothermalisme eau de mer) en constant recyclage. Quasi tous les fonds d’océans ont moins de 200Millions d’années : des jeunots.
2- Obduction : le tapis roulant stoppe parfois puis fonctionne en sens inverse, ces roches redescendent en profondeur ( après différenciation initiale) , sont métamorphisées ( pression et T° …variables), et certaines restent en surface et même vont se percher en hauteur pour former la ceinture frontaliere franco italienne de roches vertes ( complexe ophiolitique). Le Viso est une épaisse tranche de fond océanique coincé là haut, on ne sait exactement comment.
Ces notions datent de 40-50 ans seulement, avant c’était n’importe quoi.
Ces roches ont toutes en détail des compos uniques et une histoire spécifique, mais les grands schémas sont désormais en place.
Pas simple mais de beaux parcours.
Bal du cosmos : bien vu mes états d’âme.
Un aspect ( faciès) schiste cristallin peut correspondre à UN quartzite.
Tu pars d’un sédiment très siliceux tu le chauffes un peu ça va donner un quartzite dans lequel la stratification reste visible ( Roc noir Vuzelle à Pralo par ex.
Mais si la Pression augmente on pourra perdre les strates et aller vers une schistosité ( débit secondaire en feuillet) : c’est je pense le cas à Séloge, et aussi Planettes/ Observatoire ces 2 derniers sont bien sûr du même tonneau. La carte géol est pas précise, la Vanoise c’est un ( très joli) foutoir avec une histoire plus que complexe.
Hier je suis tombé sur des écrits du regretté Chapoutot ( voie des Savoyards Svp et bien d’autres) qui classait tout ça dans les quartzites ( de Séloge aux Planettes)
Et ce que j’ai écrit en dernier sur Planettes, c’est suite aux thèses géol du coin et notices Brgm. Au moins mal selon moi. Un conglomérat n’est souvent qu’un grès grossier, donc un quartzite potentiel, avec peites nuances à diverses échelles.
Chaque roche est unique , avec tous les intermédiaires de composition et d’histoire parfois très mouvementée, dont génèse, métamorphisme, tectonique (plissement, fracturation , charriage…), recyclage etc.
Donc bon courage à ceux qui veulent décrire de façon simple des roches complexes, dont l’identification ne donne pas automatiquement le style d’escalade.
Garder une nomenclature restreinte et si nécessaire, préciser dans le texte, au risque d’embrouiller.
Pour simplifier on peut dire qu’il y a trois grandes catégories: le calcaire, le granit et les roches bizarres. Non?
