Quand on regarde ce que les médias en général offrent, la réponse à cette question semble claire: oui! Triste constat 
La publicité dans montagnes mag : trop c'est trop!
Pas d’accord, il est assez facile de ne jamais avoir de pubs sur internet.
À une époque, il y avait Dernier de Cordée par Vasken Koutoujian et consorts à Autrans, mais bon …
J’a été abonné de tres nombreuses années aux magazines phares de la montagne escalade en France. En m’adaptant au jeu des chaises musicales des lignes éditoriales : qui le haut niveau, qui la pratique plus généraliste de montagne, qui uniquement l’escalade et aux glissements progressifs de uns et des autres pour chasser les lecteurs chez le voisin jusqu’au retournement complet d’orientation. La faiblesse de contenus rédactionnels, la centration sur le haut niveau, la grimpe perçue par le petit bout de la lorgnette de dieu moulinette - travail - performance, la complaisance avec les fabricants de materiels, finissent par lasser. Et d’autres sources d’information via le net, sont venues enrichir l’offre au moins d’information, les blogs personnels faisant le reste. Le problème vient aussi du public potentiel qui s’est émietté et spécialisé vers de la mono activité, qui lit beaucoup moins et se cofine uniquement à ce qui touche à sa pratique.
Un renouvellement complet du genre est a inventer, je pense à l’initiative du magazine XXI : parution trimestrielle, des plumes aguerries, de la BD, des images, des rencontres, un contenu varié. Quelque chose d’élitiste pour des grimpeurs ( au sens large) qui estime leur pratique à l’enrichissement personnelle et collective qu’elle apporte et pas seulement à la flatterie de leur égo sur dimensionné qu’elle procure. certains se rappelleront peut etre la revue Passage qui avait fait ce genre de choix, sans doute trop éloigné du sport. Un équilibre difficile à trouver et sans doute plus encore, à financer.
En te lisant, c’est 'ffectivement a passages que j’ai pense.
il a écrit dans les 2, un malin ce vasken…
Rahhhh, le mythe ! 
Mon premier contact avec la littérature alpine (…) l’article de Robert Wayner, « pour une escalade caca » (Passages, n°5). J’avais strictement rien compris mais depuis je grimpe salement.
Une revue pareil aurait-elle des lecteurs aujourd’hui…?
(j’ai pas connu. Trop jeune . Mais c’est effectivement un mythe.
J’avais 10 ans. C’est peut-être pour ça que j’ai rien pigé 
. Du coup, hier soir je l’ai ressorti de la bibliothèque, j’ai relu l’édito du n°1. Ca a pas perdu une ride, dans l’idée de sortir des revues convenues. Mais ça n’a pas tenu dans la durée…
Cette référence à « Passages » m’ a mis le bourdon quand j’ai pensé que je ne lirai plus rien de nouveau de Pierre Chapoutot …
elle en avait déjà pas des masses à l’époque…
Bon et bien moi c’est toujours avec plaisir que je retrouve Montagnes mag chaque mois! Plaisir des articles qui donnent envie de visiter des régions nouvelles, de passer de l’alpinisme de pointe sur l’Annapurna a de la rando dans les calanques, de lire des tests comparatifs et des enquêtes qui paraissent régulièrement si l’on prend en compte les derniers numéros… Et les petites histoires de Modica, toujours bien sympathiques! J’ai l’impression qu’il y a derrière une belle équipe de personnes motivées qui ne doivent pas toujours travailler dans des condis faciles pour la presse écrite de nos jours! Bravo et longue vie!!
Salut à tous ! Je vais pencher aussi du côté de P-value, en tant que néophyte je trouve que Montagnes Magazines est très bien fait. Certes il y a de la pub (quitte à faire dans l’extrême, comparez avec le magazine « Grazia » vous allez vite comprendre le prix attractif…) mais bon est-ce que cela joue sur la qualité des reportages et des infos? Bonne question…
Du coup je ne m’étend pas trop sur la pub mais je trouve que les reportages font rêver, les topos donnent envie de creuser et d’aller voir des coins qu’on ne connait pas (perso j’ai découvert les calanques et le verdon en lisant montagne magazine), de se bouger en gros !
Après partir en montagne juste avec le magazine c’est assez « light », les infos sont parcellaires mais je ne suis pas sur que le but recherché soit de mettre des topos clés en main, c’est plutôt de nous intriguer et nous pousser à nous renseigner sur telle ou telle course qui semble superbe et dans nos cordes.
Après peut être que les nostalgiques de certains magazines trouveront à redire mais pour moi qui ne connait que celui là, je le trouve bien.
Voila pour mon avis (pour info j’ai 25 ans)
L’essentiel est là, c’est vrai. Au bout d’un certains nombre d’années de pratique, on a peu l’impression d’avoir fait le tour de la question. Ton plaidoyer me rappelle l’enthousiasme et la passion suscités par de belles choses bien mises en page dans ce magazine et qui ont donné lieu à autant de projets.
Posté en tant qu’invité par Vivivi:
Mon petit témoignage : c’est la qualité d’écriture qui me rebute dans Montagnes Mag, pas les publicités.
Ma déception porte à la fois sur la qualité d’écriture, mais aussi et malheureusement sur l’orthographe !
Pour prendre un exemple : j’ai acheté avec empressement le numéro spécial « les drames de la montagne ». Quelle déception ! Les phrases ne dépassent pas les 10 mots.
Et je ne suis pas un grand littéraire.
Celui-là m’a quand même particulièrement piqué les yeux, on avait vraiment l’impression qu’il avait été pondu à l’arrache, sans vrai relecture, une grosse déception que ce numéro. D’habitude, ça se passe mieux, quand même !
[quote=« Vivivi, id: 1632339, post:34, topic:144378 »]Mon petit témoignage : c’est la qualité d’écriture qui me rebute dans Montagnes Mag, pas les publicités.
Ma déception porte à la fois sur la qualité d’écriture, mais aussi et malheureusement sur l’orthographe !
Pour prendre un exemple : j’ai acheté avec empressement le numéro spécial « les drames de la montagne ». Quelle déception ! Les phrases ne dépassent pas les 10 mots.
Et je ne suis pas un grand littéraire.[/quote]
Je suis absolument d’accord avec ce point de vue : le drame de ce magazine, c’est l’écriture, pas les pub.
Ma passion pour la montagne (et je ne suis pas le seul dans ce cas) est passé et passera encore longtemps par les Lettres (Les conquérants de l’Inutile, Rébuffat, Frison Roche, etc…) : cela ne valait pas Gide ni Céline mais cela avait de la tenue. Avec Montagne Mag, on touche le fond. La synthaxe de certains éditos ou articles (notamment dans ce numéro Histoire) sont affligeants au point qu’ils en deviennent incompréhensibles. Heureusement que j’avais lu ailleurs l’histoire de l’Eigerwand.
Je vais pas faire mon Finkielkraut sur le niveau qui baisse mais là, quand même, faut pas pousser mémé dans les orties !
PS : pour nuancer un peu, depuis quelques mois, je comprends de nouveau les éditos même si j’attends toujours un Blondin des montagnes…
Suivi - ou précédé! - de près par Grimper…!
Ceci dit, je ne crois pas que ce soit- hélas! - propre à la presse montagne
Je lis ce genre de revue depuis quelques années et ce qui me fatigue le plus, ce sont les phrases utilisant un vocabulaire identitaire montagnard stéréotypé et racoleur.
C’est vraiment dommage…
On à l’impréssion que seul les images change. Le but étant toujours pour eux de conquérir un lectorat toujours plus large.
Et puis les couvertures avec des : Payez vous un guide, Le Mont Blanc en 10 leçons, l’équipement de votre été…
Mare!
Ce qui semble normal pour perdurer.
Faudrait que MM soit réservé à l’élite du microcosme montagnard ?
Par rapport a la qualité de l’écriture, ok ce n’est pas du grand art, mais c’est un magazine informatif, pas de la littérature.