La presse et l'art de la désinformation

Encore un bel exemple de désinformation dans le Daubé : http://www.ledauphine.com/savoir-renoncery-a-t-il-e-@/index.jspz?article=243049

Un court article, et le journaliste qui laisse croire que les 3 victimes de l’avalanche des Arcs seraient passés outre des interdictions :

C’est un abus caractéristique de pouvoir de la presse. C’est absolument lamentable !

je ne vois pas où est l’abus de pouvoir, ni la désinformation

Posté en tant qu’invité par TDM:

en effet, mettons nous en grève du ski pour protester contre ces abus caractérisés

L’article laisse penser qu’ils ont bravé des interdits comme les automobilistes brûlent des feux rouges.
Beaucoup de personnes pensent que le HP est interdit, que les guides n’ont pas à emmener des clients HP, etc… cet article ne fait que stigmatiser les activités HP en caressant le lecteur dans le sens du poil. Que connait le journaliste qui écrit ça de nos activités ? De toute évidence rien.
Si je parle d’abus de pouvoir c’est parce qu’un journaliste sérieux n’a pas à prendre position et à orienter la pensée des lecteurs de cette façon.

[quote=« J2LH, id: 968288, post:1, topic:94607 »]Encore un bel exemple de désinformation dans le Daubé : http://www.ledauphine.com/savoir-renoncery-a-t-il-e-@/index.jspz?article=243049

Un court article, et le journaliste qui laisse croire que les 3 victimes de l’avalanche des Arcs seraient passés outre des interdictions :

C’est un abus caractéristique de pouvoir de la presse. C’est absolument lamentable ![/quote]

Et l’abus de déformation de la presse que tu fais? :wink:

Le journaliste qui est peut être aussi skieur (qu’en sais tu), ne dit pas « interdictions » mais « recommandations »? Nuances. Après tu interprètes comme tu veux, mais les mots ont leur sens.

Faudrait arrêter:

  • de stigmatiser les médias lorsqu’un journaliste peut se tromper ou mal traduire une pensée, ou bien même écrire une connerie (car on en lit aussi pas mal sur ce forum).
  • de croire que seuls les alpinistes, amateurs ou pro, skieurs pro ou amateurs, n’ont que la vérité pour eux ou le droit à dire ce qu’ils pensent, les autres n’y connaissant rien et devant se taire.

Un peu de tolérance, de retour sur soi, d’auto-critique, d’acceptation à la différence, aux débats… et ce n’en sera que mieux.

Bonne glisse!

Il y a des chances, mais apparemment le genre de skieur à s’offusquer de voir d’autres skieurs quitter les pistes. Je doute largement qu’il ce soit déjà « aventuré » avec un guide ou une personne expérimentée, il ne pourrait pas parler ainsi, comment peut il en parler sans savoir ?

Allons, il y a une énorme différence entre ce que peut écrire un quidam sur un forum où d’autres peuvent venir facilement le contredire et ce qu’écrit un journaliste. Presque jamais on ne remet en cause ce qu’on lit dans le journal, ils le disent donc c’est vrai. L’information véhiculée par la presse ne fait bien souvent qu’alimenter nos idées reçues et nos fantasmes de société. Et c’est sur ces bases que se fondent les décisions politiques et la législation.

Si on le lapidait à coup de boules de neige, hein?

Posté en tant qu’invité par Taliban:

Ca va être long, non?

Posté en tant qu’invité par tst:

Je ne vois pas de désinformation mais simplement un questionnement auquel les guides ne peuvent pas échapper. En ce sens le journaliste fait son travail. L’ennui c’est que lorsqu’ils le font bien et qu’ils posent les bonnes questions, en général ça appuie où ça fait mal.

Bonjour!

Pour ma part ce genre de discours ne me choque pas, quand bien même il soit un brin moralisateur. la montagne est un sport (une pratique, un art de vivre… ce que vous voulez) dangereux, et même mortellement dangereux dont l’aseptisation est heureusement impossible.

Chaque pratiquant doit avoir conscience de celà à chaque sortie! Pour les néophytes je pense que c’est cette capacité à se mettre sciament en danger qui peut choquer (bien que pas pire que rouler bourré…) et qui conduit à de tels discours, à nous d’assumer nos responsabilité et notre passion en acceptant ces critiques légitimes.

En revanche pour celui qui n’y connait rien de rien il vrai que ce sont les seuls repères et qu’il est alors idiot de ne pas les respecter, mais il me semble que les personnes en causes étaient expérimentées.

Donc pour une fois cassage de sucre un peu facile sur la presse!

Un peu de dialectique.

Le journaliste a élis une opinion, certes maladroite.

Mais il ne s’agit pas de désinformation, qui aurait pu se caractériser par exemple comme suit :
les skieurs ont sciemment accédé à une zone strictement interdite.

Cela dit les media ont effectivement perdu l’usage d’informer

Posté en tant qu’invité par tst:

Cette affaire démontre une nouvelle fois que l’expérience n’est pas un gage de sécurité. Arrêtons donc de se référer à l’expérience comme circonstance atténuante, alors que ce serait plutôt une circonstance aggravante.

[quote=« J2LH, id: 968288, post:1, topic:94607 »]Encore un bel exemple de désinformation dans le Daubé : http://www.ledauphine.com/savoir-renoncery-a-t-il-e-@/index.jspz?article=243049

Un court article, et le journaliste qui laisse croire que les 3 victimes de l’avalanche des Arcs seraient passés outre des interdictions :

C’est un abus caractéristique de pouvoir de la presse. C’est absolument lamentable ![/quote]

Après avoir lu l’article en question, je trouve que le journaliste a 100% raison et que ton « analyse » est fort peu pertinente. Il ne parle nulle part d’interdiction que les 3 skieurs auraient bravé, mais que simplement parfois il faut avoir le courage de renoncer à s’aventurer quand le risque semble trop important. Même si ça veut dire pour le guide qu’il ne gagnera pas sa croûte ce jour là et que ses clients seront déçus.

Je ne vois pas pourquoi tu montes sur tes grands chevaux, le journaliste ne parle pas de hors-piste interdit ni d’infraction. Il dit juste qu’il faut rester humble face à la nature : une avalanche peut partir parfois sans raison apparente même avec un risque faible et sur des pentes peu exposées, alors quand il y a des bulletins d’alerte il faut faire preuve de sagesse et rester en sécurité.

Pour une fois qu’un journaliste ne se contente pas de recopier des dépêches AFP et des infos trouvées sur internet mais essaie de poser une réflexion, c’est dommage de tirer à boulets rouges.

Annéfé, en matière de désinformation, tu n’as de leçon à recevoir de personne…

Dans l’édition papier du 2/01, le journaliste précisait que le directeur de pistes des Arcs avait vu partir le guide et ses clients et s’en était étonné car ce couloir est réputé très avalancheux et le risque était marqué le jour de l’accident.

Il est donc normal qu’il y ait questionnement et je ne pense pas qu’on puisse parler là de désinformation.

En y réfléchissant un peu plus ce qui a motivé mon message est avant tout que je ne me retrouve pas du tout dans le comportement décrit. Mais peut être que ma pratique n’est pas celle de tous les pratiquants. Moins je me fais peur en montagne et mieux je me porte mais peut être que je me trompe lourdement par rapport au comportement des autres randonneurs. Je suis très loin d’être quelqu’un qui passe outre les feux rouges en montagne. En 10 ans j’ai eu un ou deux incidents qui m’ont montré que les limites pouvaient être vite atteintes et le danger masqué, du coup je pense choisir mes itinéraires avec le plus grand soin ou du moins avec un sérieuse marge de sécurité. Je n’ai donc pas, je pense, le comportement d’adolescent attardé en manque de sensation habituellement décrit dans la presse qui s’insurge en bloc et sans discernement contre ceux qui ne skient pas sur les pistes. Je ne pense pas non plus qu’un guide puisse avoir ce comportement et de la même façon que je n’exclue pas d’être un jour victime d’une avalanche malgré toutes les précautions prises je comprends tout à fait qu’un guide puisse également en être victime. Pas besoin de griller un feu rouge pour être victime d’un accident de la route, on peut en être victime sans avoir commis de faute.

Le problème c’est qu’il base sa réflexion sur des idées reçues sans avoir expérimenté rien expérimenté par lui même, je suis persuadé que si il avait fait quelques sorties dans ces conditions il aurait un avis plus objectif et du coup totalement différent. Ce n’est pas une réflexion ça, ce sont quelques lignes écrites à chaud sans s’être réellement renseigné sur ce qui s’est passé ce que la justice dira dans quelques mois.

Toi non plus ;), tu ne me cites pas entièrement j’ai dit qu’il « laisse croire que les 3 victimes de l’avalanche des Arcs seraient passés outre des interdictions » en comparant cet accident à un automobiliste qui grillerait un feu rouge, je n’ai pas dit qu’il avait dit qu’il étaient passés outre des interdictions et c’est là que les propos du journaliste ne sont dangereux.

pas besoin d’épiloguer pendant des heures, le daubé parle de recommandation, et toi d’interdiction, il y a bien une nuance entre ces 2 termes, et cette nuance s’appelle la liberté!

Certes, mais ce n’est pas en utilisant les mêmes procédés qu’eux que tu arriveras à convaincre!

il y a bien plus à redire sur les articles du daubé, comme sur celui çi:

Ca m’étonnerai vraiment que le gars, qui est quand même le directeur du service des pistes et de la sécurité des Arcs, pense que le BRA s’applique au domaine skiable, ou alors, il faut qu’il change de boulot…

Une négation a du sauter dans le téléphone arabe qui mène de Cédric Perretier à la rotative…

Non plus, le journaliste se contente de relayer les dires des directeurs des pistes et de la station des Arcs.

peut-être pas totalement différent, mais moins caricatural c’est vrai. Mais la caricature est aussi une forme de vérité…