La presse et l'art de la désinformation

Posté en tant qu’invité par neuneu:

La coquille est tellement énorme qu’il s’agit probablement d’une coquille du Dauphiné libéré.

Posté en tant qu’invité par neuneu:

Il faut bien évidement lire

Ce n’est pas de la désinformation mais tout simplement un journaleu qui connait rien et/où n’a pas relu correctement son texte.
Ca se saurait si les médias grand public faisait de l’information ou y connaissait quelque chose.

[quote=« G2LOQ, id: 968363, post:17, topic:94607 »]il y a bien plus à redire sur les articles du daubé, comme sur celui çi:

Ca m’étonnerai vraiment que le gars, qui est quand même le directeur du service des pistes et de la sécurité des Arcs, pense que le BRA s’applique au domaine skiable, ou alors, il faut qu’il change de boulot…[/quote]
Houla c’est énorme si il a vraiment dit ça ! Soit ça a été mal repris par le journaliste mais ne serait-il pas normal qu’il vérifie ses propos dans ce cas, soit effectivement Cédric Perretier doit changer de boulot. Ca ne ressemble pas vraiment à une coquille puisque la phrase suivante qui vient en complément semble aller dans le même sens : « lorsqu’on parle d’un risque d’avalanche de 3 sur 5, on parle du domaine skiable. La Combe des Lanchettes est une pente nord, très exposée. Dans de tels secteurs hors piste, tout est question d’appréciation, du suivi des chutes de neige et de la météo. Nous on n’y était pas. On ne peut pas savoir ».

J’étais conscient que l’article dont je parlais n’était pas le pire mais il me semblait particulièrement significatif de l’incompréhension dont fait preuve la presse pour ce qui concerne nos activités, et surtout de la façon dont elle en informe le public. Le Daubé est très loin d’être le pire journal quand il s’agit d’aborder ces sujets, la presse nationale est en général bien pire.

Ben non : c’est du hors piste, hors domaine skiable sécurisé, où le BRA a un sens. Il faut bien une négation dans la 1ère phrase pour que l’ensemble soit cohérent.

On est bien d’accord que ce serait plus logique mais il me reste un doute quand même.

Par ailleurs je n’aime pas trop entendre les choses du genre « Nous on n’y était pas. On ne peut pas savoir », ça laisse supposer qu’il faut y aller pour savoir si ça passe ou pas et qui remet en cause la préparation de la rando. Une bonne préparation de rando, et donc le choix de l’objectif, doit permettre d’éviter de renoncer une fois sur place ou, d’y aller quand même malgré un risque clairement identifié. Les 3/4 du choix tu le fais chez toi, pas sur le terrain.
Évidemment ce guide connaissait parfaitement l’itinéraire et ne pensait pas se mettre particulièrement en danger dans cette combe et donc ma remarque ne concerne pas cet accident mais d’une manière générale ce qu’on peut entendre sur le sujet. Si on réagit par rapport à une sortie entrée sur c2c, par exemple le Trou de la Mouche par risque 4, on se fait systématiquement répliquer qu’on ne peut pas savoir on n’y était pas. Je dis qu’on en sait au moins autant que celui qui a fait ce choix qui va à l’encontre de toute estimation objective du risque.

le 1/4 restant, c’est dans la voiture alors ?

[quote=« G2LOQ, id: 968363, post:17, topic:94607 »]

Ca m’étonnerai vraiment que le gars, qui est quand même le directeur du service des pistes et de la sécurité des Arcs, pense que le BRA s’applique au domaine skiable, ou alors, il faut qu’il change de boulot…[/quote]

Ben non, c’est la vérité : le niveau 3/5, c’est un niveau pour un domaine skiable donné (pistes + hors piste) considéré dans sa globalité. Après au delà de ce risque général, il y a des situations particulières qui font que même si le risque global est estimé très faible, aller hors piste dans un couloir d’avalanches connu bien chargé en neige exposé Nord à 45° c’est suicidaire. Le chiffre « 3 sur 5 » ne vient que minorer ou majorer ce risque local.

Bref, il faut prendre en compte le niveau global, l’exposition, la pente et les particularités locales de la zone et son historique, la météo, ses capacités, son matériel, et l’age du capitaine et se demander si le risque en vaut la chandelle avant de se lancer. Et c’est là que les guides de la région sont vraiment utiles car ils connaissent généralement les coins à éviter et ils ont une formation spécifique pour évaluer le risque d’avalanche local.

[quote=« Olivier-C., id: 968459, post:26, topic:94607 »]

le 1/4 restant, c’est dans la voiture alors ?[/quote]
Sur le terrain tu prends également des décisions en fonction de ce que tu observes, le BRA ne dit pas tout. Des décisions qui concernent l’objectif (finalement on fait tel sommet plutôt que tel autre, ou on s’arrête au col), la décision de passer à droite plutôt qu’à gauche dans une combe, celle de descendre par l’itinéraire de montée plutôt que de faire une boucle, tout simplement la décision de renoncer.

Non, le niveau de risque ne concerne jamais un domaine skiable sécurisé mais uniquement ce qui n’est pas sécurisé. Il n’est en aucun cas lié au domaine skiable, mais à un massif entier, il existe même si il n’y a pas (ou peu) de domaine skiable sur ce massif. C’est d’ailleurs bien précisé au début de chaque BRA : « VALABLE HORS DES PISTES BALISÉES ET OUVERTES », pas sur les pistes où il n’a aucun sens.

[quote=« J2LH, id: 968516, post:29, topic:94607 »]

Non, le niveau de risque ne concerne jamais un domaine skiable sécurisé mais uniquement ce qui n’est pas sécurisé. Il n’est en aucun cas lié au domaine skiable, mais à un massif entier, il existe même si il n’y a pas (ou peu) de domaine skiable sur ce massif. C’est d’ailleurs bien précisé au début de chaque BRA : « VALABLE HORS DES PISTES BALISÉES ET OUVERTES », pas sur les pistes où il n’a aucun sens.[/quote]

Pour information J2LH: le Domaine Skiable d’une station correspond certes aux pistes balisées et sécurisées, MAIS AUSSI aux zones hors-pistes accessibles par gravité depuis la plus haute remontée mécanique (sauf dérogations, comme une zone glaciaire hermétiquement délimitée par exemple).

Le reste correspond au domaine de ski de montagne.

Le « hors-pistes » n’est par définition pas sécurisé, sauf quand il domine des pistes balisées. Donc, le BRA y est des plus pertinent !!!

Bref, je ne vois pas trop ce qui vous gêne tous dans les propos du chef des pistes des Arcs…

[quote=« Inouk, id: 968526, post:30, topic:94607 »]Pour information J2LH: le Domaine Skiable d’une station correspond certes aux pistes balisées et sécurisées, MAIS AUSSI aux zones hors-pistes accessibles par gravité depuis la plus haute remontée mécanique (sauf dérogations, comme une zone glaciaire hermétiquement délimitée par exemple).

Le reste correspond au domaine de ski de montagne.

Le « hors-pistes » n’est par définition pas sécurisé, sauf quand il domine des pistes balisées. Donc, le BRA y est des plus pertinent !!![/quote]
Je n’ai jamais dit le contraire : « le niveau de risque ne concerne jamais un domaine skiable sécurisé mais uniquement ce qui n’est pas sécurisé ». Je pensais pourtant avoir été clair sur ce point. Dans les domaines skiables (je suis d’accord avec ta définition) le BRA et donc le niveau de risque ne concernent que ce qui n’est pas sécurisé, c’est à dire les hors-pistes contrairement à ce qu’affirme gle.

Le problème, c’est que tu n’es pas clair, même dans ta dernière réponse, car tu parles de « domaine skiable sécurisé ».

Par principe, le domaine skiable comprend les pistes balisées et sécurisées ET le hors-pistes qui lui ne l’est pas.

Un domaine skiable n’est jamais totalement sécurisé. Seules les pistes damées le sont. C’est clair ? :slight_smile:

Donc je peux me prendre une grosse coulée dans mon chalet le soir à Courch’ en bas des pistes en dégustant une tartiflette de riches?

Tu sors de mon domaine de compétences.

On est là plutôt dans le cadre d’un plan de protection des habitations exposées à un risque naturel… Téléphones à ton maire pour être sûr de déguster ta tartiflette en toute sérénité ! :slight_smile:

[quote=« Inouk, id: 968539, post:32, topic:94607 »]Le problème, c’est que tu n’es pas clair, même dans ta dernière réponse, car tu parles de « domaine skiable sécurisé ».

Par principe, le domaine skiable comprend les pistes balisées et sécurisées ET le hors-pistes qui lui ne l’est pas.[/quote]

Je pense que J2LH voulait dire la partie sécurisée du domaine.

Toute les pistes sont incluses dans la partie sécurisée, y compris les non-damées.

D’accord à 99%, une piste peut être damée mais fermée parce qu’elle n’est pas sécurisée. Ce qui est sécurisé sur un domaine skiable ce sont les pistes ouvertes.

Non, une piste fermée n’est pas forcément sécurisée

j’ai pas tout lu, mais d’une manière générale, ce que je recherche dans un journal c’est justement qu’il prenne position
après, si les gens se laissent orienter si facilement, c’est leur problème!

[quote=« J2LH, id: 968783, post:36, topic:94607 »]

Non, une piste fermée n’est pas forcément sécurisée[/quote]

Précidément la Station a l’obligation de rendre toutes ses pistes de ski praticables.

  • soit il les sécurise
  • soit il les ferme

Une troisième option est envisagée : tir à l’arbalète sur les vilains qui ne suivent pas les directives de sécurité :smiley: