La modération est partisane : lamentable

Posté en tant qu’invité par trève:

[quote=« Ni juge, ni partie(s ?), id: 1675338, post:91, topic:147755 »]

1/Je ne crois pas une seconde que la question soit d’aimer (« aimer bien » … que signifierait « aimer mal » ?) qui que ce soit. Il est bien sûr possible de débattre avec qui que ce soit, qu’on « l’aime bien », ou non
Alors que selon moi, il n’est de quelque élégance que de s’engueuler avec ses amis …[/quote]

Aimer mal, l’homme ne fait que ça, ou presque (j’exagère si peu).

Posté en tant qu’invité par Ni juge, ni partie(s ?):

NB : c’est assez loin du topo-guide, c’t’affaire. S’il y en a pour penser avec raison que cela n’a pas sa place ici, je suis sûr qu’ils trouveront rapidement une poubelle télématique pour fourguer l’affaire.

Tu as raison.

Lorsque j’ai posé à Zorg la question :
« que serait aimer mal », je pensais franchement que cela n’avait pas de sens.
C’était con. Très con, comme d’hab. Ce que tu soulignes avec bien de la pertinence.

Cependant, oserais-je prolonger ce que tu dis ?
Je le ferais en citant Zorg, qui va plus loin que toi, il me semble. Il dit : « aimer mal », c’est « ne pas blairer », c’est « détester ».
C’est extrêmement poétique, c’est extrêmement profond, et ça donne bien à penser.

Oh ! J’aurais bien dû m’en douter, en référence à l’expression : « le mal-aimé » … mais le mal aimé n’est pas détesté, ce n’est pas tout à fait la même chose …
Ce que dit Zorg, c’est que la détestation n’est qu’une manière détournée d’aimer. Pas seulement pour ces affaires bien documentées de amour/haine, qui concernent les histoires entre les hommes et les femmes (ou les hommes et les hommes, les femmes et les femmes … ne me cherchez pas des poux dans la tête, vous serez gentil …).

Juste, si je te dis : « je n’aime pas le céleri rémoulade », Zorg me dis : « menteur ! Tu l’aimes. Simplement tu l’aimes mal. » La détestation selon lui serait une dysfonction de l’amour, rien de plus. Il me semble qu’il y aurait bien à causer sur cette histoire, ouaip’ …

Je viens d’effacer bien des trucs chiants que j’avais pondu sur ce truc : ce n’est pas l’endroit. Je n’ai plus d’endroit pour pondre.
Qui l’eût cru, que je terminerais ma carrière comme une poule en mal de paille ? Bah : chacun sa route, chacun son destin.

Juste je me dis ceci : un gus qui clamerait postillonnant partout qu’il déteste … mettons les bobos cafistes escrolos pédaguos-et-plein-de trucs -en-o … le sait-il, lui, qu’il les aime ?
Qu’il a juste besoin de corriger cette dysfonction de l’amour que Zorg pointe ?
Pourrait-il l’entendre, ça ?

Qui pour lui dire ?

Sur ce, je vais suivre les neigeuses suggestions.

Apparemment si. (ce n’est pas chiant ceci dit mais apparemment si).

Et bien toi. Puisque je viens de te lire. Cela dit c’est presque par hasard car je viens très rarement dans ces endroits sombres du bas fond du forum.
Je préfère la lumière, les relents de bière et les odeurs d’embrouilles du bistrot.

Mais puisque je traîne dans les parages:

Gné ?! ouske ?? j’ai point vu. Bon je répond maintenant, du coup

Avec des niveaux de détestation aussi variable qu’il peut y avoir des niveaux d’amour différents. Et ne dit-on que de l’amour à la haine la barrière est mince ? Aimer c’est avoir un comportement, une attitude. Et détester, c’est ressentir, agir exactement à l’inverse. Et pour revenir à la métaphore du céleri rémoulade. Aimer le celeri rémoulade, c’est être en joie à l’avoir dans son assiette, se régaler de ce légume finement ciselé et craquant en bouche. Le détester, c’est presque envoyer valdinguer son assiette et au minimum pousser dans un grognement un « beuuuurk, j’aime pas! c’est pas bon ». Donc détester n’est pas une dysfonction, mais au contraire une fonction, un fonctionnement de protection, de rejet.
L’émotion et le sentiment se joignant à la parole et au geste. Aimer ou détester entraîne des conséquences…

Mais je m’arrête là et je vais me contenter de commenter mon « ne pas blairer » dans un contexte d’échange virtuel car cela me prendrait trop de temps de faire le tour de la question et surtout, je n’ai pas ton talent pour me lancer dans un tel exercice.

Donc:

Mon idée de te contredire sur le fait de « aimer mal »: Déjà il ne s’agit pas de " aimer mal" en ce cas de figure, car que ce soit pour notre contributeur favori ou ses ennemies intimes, il n’y a rien de "aimer ", en mal ou en bien, dans leur attitude et leur comportement. C’est juste de la haine. De la détestation, pour faire plus soft. Car dans « aimer mal », il y a « aimer ». Et eux (et des fois , moi), je ne pense pas qu’ils soient passés par cette case. Direct le bobo-escrolo-kmersvert, il s’en prend plein la gueule. En retour celui qui en met plein la gueule s’en prend plein à son tour.
C’est pas « je t’aime, moi non plus », c’est « je te hais, moi aussi ». Et cela entraîne des conséquences…

Alors que, au milieu de tout ça, une graine d’espoir surgit. C’est celui qui supporte, qui tolère. Qui s’amuse de ce (ces) Personnage, aussi extrême soit-il, quelque soit leur genre, d’ailleurs. Et on peut dire qu’il les « aime ».

Moi j’aime bien qu’on me déteste…

Bon ben voila voila voila… :expressionless:

Peu importe qu’on m’aime ou qu’on me déteste l’important c’est qu’on parle de moi.

Posté en tant qu’invité par Ni juge, ni partie(s ?):

[quote=« Zorg de Mars, id: 1675992, post:105, topic:147755 »]

[…] car je viens très rarement dans ces endroits sombres du bas fond du forum.[/quote]
Et tu as tort, grand tort !
Chacun sait que c’est dans les bas-fonds qu’il y a les plus jolies filles, les plus intéressantes …

[i]Coucou Marie !
J’espère que tu vas bien.
Dis donc, ça fait un bail, comm’ qui dirait … La bise pour toi, la très grosse bise, ouaip’. Juste en souvenir de la rue Croix d’Or …

… … … Parait qu’avec les filles, le coup du « souvient-toi », ça marche toujours …[/i]

Revenons à nos moutons, nos loups, nos bouquetins.
Hu ! Hu !
Si avec ça, on ne se fait pas lourder, c’est qu’ils sont gentils, heing …

Sur ce que tu dis, ça fait un moment que je gamberge. Vu que je n’ai qu’un nombre extrêmement limité d’idées, j’essaye désespérément de trouver un « raccord » avec mes ratiocinations.
J’y arrive.

Dans « aimer mal », tout comme « aimer bien », ce qu’il y a après « aimer » n’a aucune espère d’importance. Le sens de « aimer » écrase tout le reste.

Cette affaire m’avait valu bien des incompréhensions, il y a peu, ailleurs.
J’avais plaidé que la puissance des mots est plus grande que celle de la phrase qui les porte. Par exemple : même pour dire qu’il n’en est rien, si tu associes le courage ou les valeurs d’engagement au volume des testicules, tu ne peux pas faire marche arrière : l’association est faite.

Si tu dis « je ne suis pas raciste, mais … », la puissance su mot raciste écrase la négation qui la précède.

De même, entre « aimer bien », et « aimer mal ».

Bon, ce n’est pas tout, il me faut plonger je crois …

c’est une vision des choses assez… hum… assez particulière.
Tu t’en souviens peut-être de notre ami Albert, celui qui aimait bien le foot… pour lui en fait ce n’était que la distinction entre bien ou mal qui était importante… tout le reste, c’était le néant.

J’aurais tendance à m’aligner avec lui. C’est que j’aime bien le foot, moi aussi. Je dirais que si on fait le bien et on le fait bien, peu importe ce que l’on fait, en fait, et encore moins le nom que on y attache.

Posté en tant qu’invité par Ni juge, ni partie(s ?):

Bon.
J’ai plongé.
J’ai juste mis mon tuba …

[quote=« Bacchus, id: 1676046, post:109, topic:147755 »]

c’est une vision des choses assez… hum… assez particulière.[/quote]

Je ne sais trop comment comprendre ce que tu dis …
Dans les choses humaines, qu’y-a-t-il de plus universel que ce qui est particulier ? Ce qui fait l’universalité des histoires qui se racontent dans les livres, la musique, les chansons, ou les conversations de bistrot, n’est-ce pas, précisément, qu’elles sont singulières ?
Le particulier : voila l’universel !
Du coup, je te remercie bien de ton appréciation … mais voudrais-tu développer ?

Kiséks’a, l’Albert ?
Un obscur auteur du siècle dernier, peut-être ?

En tout cas, ne sachant qui il est, je trouve qu’il dit conneries sur conneries !

Par exemple, prend Torquemada.
A coup sûr, selon ses contemporains haut placés, il faisait le bien !
Disons : il torturais, cassait des genoux, écartelait des membres, flambait vifs les sorcières, écrasait les doigts, les orteils, les sexes des hommes … etc .
Pour le bien, of course !

Tu vois bien que la polarité entre le bien et le mal s’inverse au rythme du courant alternatif !

Non, vraiment, contrairement à ce que dit ton demeuré d’Albert (Kiséks’a, l’Albert ? ), peu importe si tu fais le bien, si tu fais le mal.
Seul importe ce que tu fais.

[i]Tiens, j’avais cité Malraux un peu au-dessus, outre l’affaire du misérable petit tas de secrets , il disais aussi : « « Un homme est la somme de ses actes, de ce qu’il a fait, de ce qu’il peut faire. ».
Bien ou mal, quelle importance ?

Bien ou mal ? Non relevent.[/i]

Posté en tant qu’invité par ubaye40:

à l’équipe des modos,
la censure est antidémocratique et je ne pense pas être "planqué " derrière mon clavier,d’ailleurs en y regardant bien je suis sûr que vous avez mon tél :stuck_out_tongue: alors que moi et les autres « censurés » on a pas le vôtre!
Concernant Bruno F.,j’aime ses coups de gueule et son politiquement incorrect,on a ça en commun!
une question: ou est passé mon topic chasse au chamois pdt la période du rut? et pourquoi a t’il été censuré ou déplacé?
à vous lire les modos
ubaye40

Posté en tant qu’invité par ubaye40:

et encore aux modos,
qd vous censurez, par souci de transparence,il serait souhaitable que cela soit expliqué "au censuré"sinon c’est opaque… :smiley:
ubaye40
nb: je suis un électron libre et fier de l’être: rien,ni personne ne m’a « bridé » depuis des lustres… :lol:

Posté en tant qu’invité par trève:

[quote=« ubaye40, id: 1676393, post:112, topic:147755 »]et encore aux modos,
qd vous censurez, par souci de transparence,il serait souhaitable que cela soit expliqué "au censuré"sinon c’est opaque… :smiley:
ubaye40
nb: je suis un électron libre et fier de l’être: rien,ni personne ne m’a « bridé » depuis des lustres… :lol:[/quote]
N’y a-t-il pas un risque d’apparenter ainsi sa vie à celle d’un électron libre ? C’est que la vie d’un électron libre est à la longue bien monotone, sans interaction qui apporterait de la complexité ou de la remise en question, sans barrage à la toute jouissance, sans ces espaces de paroles (d’humanités ?) que tu trouves ici et qui alimentent ton désir.
Non, à tout prendre, il est mieux de n’être rien ou du moins de percevoir son incomplétude. Car de rien jaillit la création. Ton manque, ce petit rien serait l’humus et les mots la semence de la création.
C’est ainsi qu’il me semble que les choses ne façonnent pas les mots mais plutôt que les mots façonnent les choses, voire les font apparaitre. Les mots ne servent pas à nommer. Si tel était le cas, il se suffirait à eux-mêmes.
Par conséquent, le verbe « aimer » n’écrase pas tout le reste.
Aimer bien, pour moi, serait apprécier sans transport, sans folie (sans amour ?). Aimer mal serait mal s’y prendre pour atteindre l’amour.
Non, les mots sont troués comme les hommes ce qui rend la création possible.

Posté en tant qu’invité par BrunoF = prise de tête:

Trève … tu te masturbe pas un peu le cerveau quand tu écris ! C’est un charabia intello diarrhéique ce que tu nous ponds !

Posté en tant qu’invité par Ni juge, ni partie(s ?):

C’est joli, ça. Et ça me va bien.

C’est à dire je comprends mieux pourquoi je ne comprends rien aux mots : s’ils sont troués, le sens s’échappe, forcément ! Un peu comme l’air d’une baudruche en forme de sextoy érigé à la face des bijoutiers, lacérée par ceux que le sens des mots indispose, par là même lui en donnant un nouveau.

Du coup, à la fin des temps, le mot n’a plus de sens, comme une coquille, un bateau ivre « insoucieux de tous les équipages », roulant vers des rives inouïes d’azur vert, d’où, parfois, descendent des noyés pensifs

Mais quel est donc la fin du temps des mots ?

Posté en tant qu’invité par trève:

Oh « prise de tête »… je t’ai donné mal à la tête, désolé, je ne le ferai plus.
La fin du temps des mots, tu en penses quoi, toi ?
« Ni juge, ni partie » avec l’élégance qui le caractérise, serait-il en train de nous ramener au sujet ? Parce que la fin du temps des mots, ce serait catastrophique, la fin de l’humanité, rien que ça, cela ne ressemblerait en rien aux mots logés dans les bas fonds de ce forum.
La fin du temps des mots, c’est par exemple la censure dont parlait ubaye40, c’est aussi le passage à l’acte de celui qui n’a pas appris les mots pour s’adresser à l’autre ou qui les oublie sous le coup de la colère.
Non la fin du temps des mots, elle ne peut être que violente assurément.

[quote=« trève, id: 1676820, post:116, topic:147755 »][/quote]
Bravo. Parce que moi ça fait dix minutes que je gamberge à blanc pour trouver une réponse à cette question…

Et je me rends compte que je commence à venir un peu trop souvent dans ce bas-fonds là.
Et finalement, ce bas-fonds, ne serait-ce pas la CAVE du bistrot. Celle où trouver les bonnes bouteilles, les grands crus. Ces bouteilles qui vous font aimer le vin, et agrémentent la langue.
Et la langue avec ces quelques derniers post à une saveur suave.
Et la langue, c’est bien sûr la langue écrite, dont je parle.

Alors, écrivez Messieurs les cavistes, que je m’enivre de vos mots.

Posté en tant qu’invité par Phileau Sophie:

La fin du temps des mots, c’est ce silence qui s’invite dans le borborygme humain organisé comme une partition, les croches altérées par la surprise ou l’étonnement, la pause s’impose quand s’invite la sidération, compréhensible du groupuscule qui est toi.La fin du temps des mots est naturelle, humaine, éternelle jusqu’à l’extinction. La fin du temps des mots dans l’activité participative virtuelle, c’est la fuite en avant, la fébrilité face au non-maîtrisable ou ressenti comme tel, la faiblesse dégoûlinante par tous les pores, la crainte irraisonnée et animale de la proie traquée, l’inféodation à la hiérarchie menaçante, la mise aux normes forcée de la bienpensance sans la vague.

dis donc…

Oh la vache vous êtes nombreux à vous écouter parler et à avoir fumé la moquette sur ce post boudiou…