La méthode Munter à Grenoble

[quote=« neuneu, id: 969562, post:40, topic:71416 »]Ce qui revient quasi au même et revient à transformer une bouteille à moitié vide en une bouteille à moitié pleine.
Ton terme « raisonnablement sûr » semble encore plus vide de sens que le « risque socialement acceptable de Münter ».[/quote]
Peut être que le terme « semble encore plus vide » que celui de Münter mais on parle bien de la même chose. Estimer la probabilité d’accident n’est pas la même chose que préparer une rando, et Münter confond bien trop les deux.

Je sais bien que mon niveau de ski est faible mais les pentes les plus avalancheuses ne sont pas les pentes les plus extrêmes mais des pentes accessibles à a peu près tout le monde. Je suis donc tout aussi concerné par le risque d’avalanche que n’importe qui.

Je n’ai jamais dit le contraire mais on a heureusement d’autres choix que les pépins et les catastrophes.

Il faut juste que je la remette en ligne.

Posté en tant qu’invité par neuneu:

Il n’y a pas besoin d’aller dans une pente extreme pour qu’une conduite de groupe adaptée et un niveau à ski soit des choses à prendre en compte en nivologie. Tout comme il n’y a pas besoin d’aller dans un grade 7 en glace pour décaler les relais et apprendre à grimper soft.

Tu as raison. Tu choisie de faire de la raquette avec des skis au pied. Pour ma part, je n’apprécie pas de pousser à la descente => je préfère donc faire autre chose : grimper, faire du VTT etc.

Il ne s’agit pas de brasser encore plus d’air. Mais, simplement de le valider auprès des personnes dont c’est un peu le métier : Anena etc…

Mon avis est que tu es typiquement dans le comportement qui conduit aux accidents : tu skies bien donc tu peux t’exposer d’avantage aux avalanches alors qu’en réalité ton niveau de ski ne t’apporte qu’une marge de sécurité totalement négligeable, ce n’est pas moi qui sous-estime le facteur humain, c’est toi.

Il ne faudrait pas prendre ce que j’ai dit en plaisantant pour la réalité, si c’est trop mauvais pour avoir des pentes skiables je choisis en général de ne pas faire de ski.

Posté en tant qu’invité par neuneu:

Ton avis est à la hauteur de tes compétences.

Savoir skier et adopter une conduite de groupe adaptée au terrain permettent, avant tout, de solliciter moins le manteau neigeux et de ne pas exposer l’ensemble du groupe.

Je ne sous estime pas le facteur humain (terme pris dans son sens général). Je considère qu’il est prépondérant. Etant donné, les connaissances actuels en nivologie, je sais qu’il ne peut pas y avoir de certitude en neige seiche. Et pourtant, des personnes parcourent des pentes, en sachant bien mieux que moi, qu’il n’y a pas de certitude. Pourquoi ? Ça se saurait si les prises de décisions dans la vie se faisaient uniquement sur des critères objectifs, dans une démarche réfléchie, rationnelle et consciente.