La main en escalade

Posté en tant qu’invité par Dan Lesack:

Bonjour,

Je souhaite poser une question simple. La taille des doigts de la main et la largeur de celle-ci ont-elles une importance en falaise et surtout en bloc. Je pense aux à plats.
Merci d’avance, Dan.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par clemus:

non j pense pas car on voit des tres bons grimpeurs avec de grosse main et de gros doigt ( comme fred roulhing ) et des des grimpeurs avec des doigts fins ( kevin lopata )
bref aprés sa depend les blocs, un bloc avec un micro mono,vaut mieux des petits doigts …
bref pas de grosse importance je pense …

Posté en tant qu’invité par Paul G:

A mon avis, c’est comme pour la morphologie générale : on est avantagé pour certains passages, handicapé pour d’autres.
Pour les a-plats, pour 2 grimpeurs de même poids, il vaut mieux à mon avis avoir des mains + grosse, parce que c’est basé sur les frottements.

Perso, j’ai des mains assez … conséquentes.
Je suis avantagé pour certains blocages, et pour la préhension de grosses prises « en pince ».
Par contre, dans de petites fissures ou dans les trous, je ne mets que le bout des doigts là où d’autres mettront la main.

Posté en tant qu’invité par Cisa:

Je n’en sais rien dans les cas dont tu parles mais, au Yosemite quand Lynn Hill a réussi la première le Nose en libre, dont tout le monde sait que le crux est une fine fissure horizontale dans le grand toit (the great roof), de nombreuses mauvaises langues ont prétendu que les hommes ne pouvaient passer le Great roof en libre car leurs doigts étaient trop gros et ne leur pernettaient pas de pénétrer suffisamment dans la fissure alors que Lynn avec ses petits doigts ne jouait pas à armes égales avec les garçons. Jalousie quand tu nous tiens…

La taille des doigts a certainement une influence … Dans ce cas tout au moins.

Posté en tant qu’invité par Mano:

Pour ma part je suis plutôt équipé de grands doigts.

Je me sens plus en difficulté sur des petits à plats où des arquées. J’ai l’impression que la longueur des doigts peut influer sur le bras de levier qui s’exerce. (doigt plus long = plus de levier = plus de couple dans les articulations !!!)

sportivement

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Dan Lesack a écrit:

Je souhaite poser une question simple. La taille des doigts de
la main et la largeur de celle-ci ont-elles une importance en
falaise et surtout en bloc. Je pense aux à plats.
Merci d’avance, Dan.

Il y a des morphologies très différentes chez les grimpeurs, grands et petits peuvent s’exprimer dans le haut niveau (comme dans des niveaux plus modestes), il n’est pas vraiment possible de dire si une grande taille ou une petite taille est un avantage alors considérer uniquement la taille de la main…

Posté en tant qu’invité par Richard:

C’est comme la taille du chose-machin: certaines femmes disent que la taille compte, d’autres pas.
Qui a raison? Y a-t-il une relation avec la taille des doigts?
Il semblerait que oui, car la rumeur lie la taille des pouces à la taille du bazard-trucmuche.
Donc, si on a des gros doigts, on a de gros pouces, donc un gros paquet d’abats inutiles en escalade, donc un poids mort supplémentaire à transporter, et on n’a même pas la ressource de devenir eunuque, car cela fait grossir.
Tout ceci plaiderait pour une relation inverse entre les capacités ultimes en escalade et la dotation naturelle en-dessous de la ceinture (d’autant plus que certains accessoires peuvent gêner l’ajustement du baudrier).
Conclusion: mesdames, mesdemoiselles, si pour vous la taille compte, choisissez plutôt un mauvais grimpeur…

Posté en tant qu’invité par FreD:

Je repense à mon pot tom qui me dit: « là tu prends le tri et tu croises sur le bi… »
Peut apres, dans la voie, je prend le bi et croise sur le mono…
Mes doigts ont grossi depuis que je grimpe, et les prises sont devenues plus petites…il y aurait donc des voies morpho doigts??

Posté en tant qu’invité par Loïc:

Ce qui me semble plus important c’est la résistance des doigts. Nous ne sommes pas égaux de ce point de vue, certains ont des doigts très résistants d’origine (à la douleur, aux efforts, etc), d’autres doivent grimper longtemps avant d’acquérir la même résistance, d’autres enfin n’acquièrent jamais une très grande résistance des doigts.