La FFME veut creer un nouveau diplôme d'encadrant

ben nan. Pas besoin de passer un BPJEPS (qui est un diplôme d’etat de niveau IV, 10 à 18 mois de formation) avant.

A tiens, je savais pas qu’il y avait un cqp « sae ».

parce que

  • c’est pas la FFME ni climb up qui forme les DE escalade que le futur TFP vise à remplacer (et la formation ça rapporte un max de thunes) ?
  • Après avoir passé un DE (niveau licence) avec des prérequis fixés à 7a à vue, les moniteurs d’escalade demandent un salaire plus élevé que quelqu’un qui a un CQP avec des prérequis à 6a à vue ?
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Pour rappel un DEJEPS est niveau B2, donc Bac + 2, et ce qui est déjà bien, …et non bac + 3, donc Licence !
C’est comme un BTS.
Un BPJEPS est niveau Bac.

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Faux
" L’entrée en DE JEPS n’est pas soumise à des exigences scolaires "

Diplôme du DE JEPS - Le site du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques

On ne parle pas d’exigence scolaire mais d’équivalence de niveau de diplôme et de qualification, donc qui est un niveau Bac + 2 et c’est déjà très bien !!! C’est pour ça que je disais comme un BTS ou un ancien DEUG…
Quant au BPJEPS c’est niveau Bac, en terme d’équivalence de qualification.
A ne pas confondre, comme certains le font, avec un DESJEPS, qui lui est Bac + 3, comme le diplôme de GHM !
Donc voici si besoin, c’est très clairement précisé :

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ça me rappel un peu le BAPAAT (ca existe encore?) (niveau requis 6a, temps de formation, limite a 1 longueur etc)
A la difference (ou peut etre pas, on est encore dans le stade de projet) que le BAPAAT est sensé travailler supervisé par un BE escalade. Dans la pratique plein de BAPAAT se retrouve dans les communes ou le fait de bosser pour l’état semble effacer ce besoin de supervision, certains aussi font des additions de diplômes bizarre, genre BE moyenne montagne+BAPATT= j’ammene des gens en falaise etc…

C’est en gros le brevet d’initiateur qui existait au CAF au début des années 2000 et qui fonctionnait.

La FFME s’est-elle enfin rendu compte du problème des formations trop exigeantes de ses encadrants ?

Pendant ce temps, avec des formations toujours plus complexes et exigeantes le CAF continue à s’enfoncer, à perdre des encadrants et à contraindre les clubs à faire confiance à des encadrants sans brevets et dont les compétences ne sont pas validées par la fédération. Et ce qui est amusant c’est que la fédération délégataire part dans une direction tout autre de celle que 2-3 guignols du CAF totalement déconnectés de la réalité des clubs ont pondus dans la réforme des cursus.

formation trop exigeantes au niveau fédéral ??? en quoi le fait de en pas être rémunéré justifierait de pouvoir encadrer des personnes sans les compétences qui vont en face ?

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tout ça marche plus ou moins bien jusqu’au jour où un carton arrive, et là, bizarrement plus personne ne suit, notamment les assurances

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Tout en étant beaucoup plus mesuré que J2 (qui ne l’est pas…) j’aurai tendance à remarquer une évolution vers une baisse des prérogative et du contenu technique/manips/péda des diplomes d’encadrement fédéraux vs une hausse du niveau de grimpe demandé. Tout ceci sans mettre une condition « d’expérience et de vécu »…

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Comment ça sans les compétences ?? Au début des années 2000 on était à peu près à ce niveau de formation et il n’y avait pas de problème.
Comme le niveau de brevet monte les clubs sont contraints pour poursuivre leurs activités de faire confiance à des personnes sans brevet, dont les compétences n’ont jamais été validées par la fédération.
Qu’est-ce qui est le mieux ? Un brevet accessible (mais dont le niveau n’a jamais posé de problème autrefois) et beaucoup d’encadrants brevetés (dont les compétences ont été approuvées par la fédé) ou alors un niveau de brevet élevé et beaucoup moins de brevetés dans les clubs et donc plus d’encadrants sans brevet ?
Quand on voit un club de 2000 adhérents en Haute-Savoie qui n’arrive pas à avoir le moindre encadrant breveté pour une activité demandée comme la raquette et donc doit faire appel à des encadrants sans brevets et aux compétences douteuses il y a de quoi se poser des questions sur la direction prise.

Et pourtant je reste très mesuré dans mes propos comparé à ce que je pense réellement.

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Je comprends qu’on veuille protéger son emploi en entretenant sa propre rareté en ne souhaitant pas qu’on empiète sur ses prérogatives. Je serais sans doute le premier à le faire.

Mais y a-t-il réellement besoin d’être DE escalade pour encadrer en SAE (voire même dans des SNE aseptisés) ?

Cela me fait penser au ski où il existait des « sous-diplômes » qui ont été supprimés qui permettaient d’encadrer dans les jardins d’enfants/piou-piou sans être DE ski. Maintenant, il faut être DE ski pour encadrer dans les jardins d’enfant. Est-ce que c’est pertinent ?

Le terme « sous-diplôme » est d’ailleurs assez condescendant, que penseraient les DE escalade si on leur disait qu’ils sont un sous-diplôme du guide ?

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Non, mais il existe déjà un diplôme permettant cela. C’est celui mentionné par @K.ascade : BPJEPS + CSAE

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Et il y a aussi les CQP…

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C’est déjà le cas, les CSAE peuvent théoriquement encadrer sur sites naturels classés « Découverte », sauf que les guides et BE/DE font en sorte que les sites ne soient pas « Découverte »…

Ça n’a rien à voir.
Les 3/4 du pays n’est pas en montagne, les BE/DE escalade n’en n’ont rien à faire de la montagne !

Ya un paquet de spot où des BE/DE serait compétant à bosser mais où la limite arbitraire de 1500m les réserve à de GHM, à commencer par Céüse et à compléter par un paquet de falaises écoles proches de station de ski.
Donc dire que les BE/DE en on rien a faire de la montagne me parait un peu gros. Ils n’ont juste pas le choix puisqu’il n’ont pas le droit d’y aller.

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De quoi parle-t-on ? De brevet professionnels ou amateurs ? Avec ce mélange des genre on n’y comprend plus rien. Il y a une énorme différence entre les compétences nécessaires pour un encadrant pro avec des clients et celles d’un encadrant bénévole lors d’une sortie en club.

Je ne pense pas que les grimpeurs qui ont le niveau de grimper à Céüse aient besoin d’un Guide pour leur tenir la corde !
A 300 € la journée, beaucoup se découragent …
Et le niveau des Guides en escalade pure ( 6C) fait que bien souvent ce sont les clients qui mettent la corde en place …
Le métier de Guide c’est autre chose que ça, heureusement !

Lors de la création du BE Escalade, pour lequel j’ai travaillé (1984) et participé aux discussions du CSSM (Conseil Supérieur des Sports de Montagne), on a eu dès l’origine une cission irréconciliable entre les guides et les partisans d’un monitorat d’escalade très libéral (y compris voies dans les Aiguilles de Chamonix par ex).
Eu égard qu’à cette époque il y avait zéro SAE, le BE Escalade avec ses restrictions d’altitude était bien un sous-diplôme de guide, ce qui n’a guère changé aujourd’hui et qui est effectivement incompatible avec les besoins qui ont tellement évolués en même temps que les formes de pratiques, particulièrement hors région de montagne.
Les liens, toujours très ambigus entre le syndicat unique de l’époque (SNGM) et l’organisme formateur (ENSA) ont eu raison du lobbying forcené et vain de quelques ténors de l’escalade de l’époque (Françoise Lepron notamment), aidés par le « Monsieur Montagne » de l’époque (Yves Ballu).

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Parceque pour toi le métier de BE/DE se limite à tenir la corde ?