A la différence des alpinistes, KJ participe à des compétitions sportives durant l’année et il est donc soumis à l’éventualité de contrôles anti-dopage. Bon, j’connais pas la période de détection des médocs cités précédemment, mais il a certainement beaucoup moins de liberté sur la médicamentation que l’alpiniste lambda…
En trail, les contrôles ne sont pas systématisés comme pour l’athlé (passeport bio, etc), mais ils touchent fréquemment les têtes de podium. Quelques cas de dopage ont ainsi été révélés (mais pas dans le top elite), mais ça touchait jamais Kilian. D’ailleurs, Kilian aurait subi régulièrement les prises de sang au début de sa carrière, d’après ce que j’ai lu, tant ses prouesses paraissaient louches. Son jeune âge surtout qui paraissait louche (aujourd’hui les physios disent que c’est normal que ce soit pas des vieux qui gagnent). Mais pas de contrôle positif… Skimo je sais pas.
En trail, si le manque de moyens financiers est connu, pour l’instauration d’un système de contrôle comparable à athlé/cyclisme, y’a quand même des prises de sang. Et y’a pas d’enjeux financiers ou politiques importants dans cette disciplines : c’est presque de l’artisanat ou de l’amateurisme : les pros sont rares et pauvres, les teams minuscules, la médiatisation confidentielle, les primes de course quasi-inexistantes, pas de grosse industrie ou fédération sportive pour tout contrôler. Rien à voir avec les autres sports olympiques. Ski-alpinisme ça doit pareil, la prime du champion du monde doit juste permettre de payer les loyers en retard.
Après y’a le dopage high-tech dément, trucs génétiques je sais pas quoi, qui coûte des milliers d’euros et nécessite des réseaux coûteux. Mais bon, on parle d’un mec qui vivait dans sa petite caravane ou sa vieille camionnette pourrie, qui en compétition ski partageait sa chambre minuscule avec 3 autres champions, avec pour sponsors des petits équipementiers sportifs (et pas des banques). Bon peut-être pas un argument, ça.
Bon, j’y connais rien mais c’est peut-être bien plus que ceux qui expriment leurs « quasi-certitudes ».