Je l’utilise effectivement en iv lente sur 30 minutes pour le glaucome aigu.
Contre-attaque…
Je l’utilise effectivement en iv lente sur 30 minutes pour le glaucome aigu.
Contre-attaque…
Merci pour ces précisions, c’est sympa de répondre !
Bonnes courses !
[quote=« Kilian Jornet, id: 1670027, post:180, topic:144603 »]Bonjour,
L’alpinisme n’est pas une activité sous la AMA (Agance mondiale antidopage) dont on vois souvent beaucoup de dopage, surtout au niveau amateur (ibuprofenes, dyamox en prevention!!, et autres), ces qui vont souvent en montagne savent le risque a long terme de prendre ces medicaments en prevention ou en système et pour tous ces que je connais ils les amènent dans la trousse juste en cas d’accident!
Le ski alpinisme est sous la AMA, donc les athletes haut niveau on a un passeport biologique a travers de controles inopinées (pas bcp, mais 5-6 a l’année) et controles en competition, stage…(entre 15 et 20 par année) Donc il y a un suivi longitudinal et bien sur le controle dopage est competition et hors competition!! Le trail running a des controles que pendant les courses pour l’instant.
Ma trousse de medicaments est aussi legere, on a pas des grands sacs, porteurs ni autres, donc on doit faire au minimum aussi, si vous voulez savoir: aspirine en cas des premiers symptômes de MAM, ibuprofene en cas de accident pour supporteur la douleur et descendre, Pas au McKinley mais en Himalaya on amène avec nous du Dyamox en cas d’oedeme grave. C’est tres dangereux de prendre du Dyamox en prevention!!!
En tout cas, je vois que pour beaucoup d “alpinistes” c’est beaucoup plus rapide de taper sur un clavier que de sotie s’entraîner, bref, si on suit la definition de Jordi Corominas d’”alpiniste” ( http://www.jordicorominas.es/actualidad/diccionario-alpinismo ) on voit qu’il n’y a pas un…
Salut![/quote]
c’est cool d’avoir des vraies réponses… (qui confirment en tous points ce que moi ou Panurge on disait)
Question si tu repasses par là : comment jongle tu entre compet controlées (où tu dois etre négatif) et défi perso (où il t’arrive de prendre des médocs qui peuvent amener une réponse positive aux test)
L’hiver en ski alpi ne doit pas être un souci (tu ne fais que ça j’imagine) mais l’été en trail c’est différent, non ? (si tu reviens de haute montagne, ayant pris une grosse crève, et du rhinadvil ou autre)
Posté en tant qu’invité par kilian jornet:
Salut,
On est toute l’année en contrôle, donc on ne fais pas separation du “competition” ou “activités” Donc en montagne on prends pas de medicaments non plus. S’il arrive un accident ou quelque choses on peut demander au TAS de autoriser un traitement.
Perso, je pense que prendre un ibuprofene ou autre , soit pour une competition soit pour une activités en montagne c’est du dopage dans les deux cas. Les medicaments ça doit être seulement en cas d’accident!
La mauvaise foi te fait pas peur à toi…
?
je me cite… Ca fait un peu Alain delon mais bon.
Ben…
c’est ce que dit KJ, je le cite :
traduction : on fait ce qu’on veut
ensuite je dis :
[quote]J’imagine qu’en trail c’est différent, qu’il y a des controles et qu’à l’échéance d’une compet il doit faire attention.
Mais c’est une discipline presque amateur donc rien à voir avec les obligations draconiennes (logiciel adams, controle sanguin, passport biologique et tout le bazar) qu’ont les athlètes de l’IAAF, par exemple.[/quote]
Ben…
c’est ce que dit KJ (au passage, il confirme que le trail est différent des autres circuits, bien moins controlé)
ensuite je dis :
Ben ouais, c’est génant car ca fait l’amalgame entre KJ et dopage. Or en montagne, on s’en fout. Tu parles de dopage quand tu penses Buhl ? Lachenal ? pas moi; pourtant ils prenaient des trucs… Mais on s’en fout.
Dans les activités trail/ski c’est différent. Mais c’est pas le lieu ici.
je dis bien : KiJ fait ce qu’il veut, et il le confirme :
Il fait bien ce qu’il veut mais pourtant il t’explique:
On est toute l’année en contrôle, donc on ne fais pas separation du “competition” ou “activités” Donc en montagne on prends pas de medicaments non plus.
Tes propos ne sont donc pas en phase avec ceux de KJ, surtout que tu insistes: à l’échéance d’une compet il doit faire attention.
L’art de la pirouette est difficile !
[quote=« Olivier-C., id: 1670149, post:187, topic:144603 »]On est toute l’année en contrôle, donc on ne fais pas separation du “competition” ou “activités” Donc en montagne on prends pas de medicaments non plus.
L’art de la pirouette est difficile ![/quote]
où a t-il écrit ça ? j’ai mal lu
je lis au contraire, qu’en cas d’accident il peut tout à fait etre amené à prendre des médocs (et encore heureux)
Tu veux dire quoi ? Que c’est mal de prendre du Rhinadvil ? que KJ n’en prend jamais ? ben il vient de dire que ca peut lui arriver .
Bon, ces topics KJ sont vraiment du grand n’importe quoi
[quote=« kilian jornet, id: 1670074, post:184, topic:144603 »]On est toute l’année en contrôle, donc on ne fais pas separation du “competition” ou “activités” Donc en montagne on prends pas de medicaments non plus. S’il arrive un accident ou quelque choses on peut demander au TAS de autoriser un traitement.
Perso, je pense que prendre un ibuprofene ou autre , soit pour une competition soit pour une activités en montagne c’est du dopage dans les deux cas. Les medicaments ça doit être seulement en cas d’accident![/quote]
Je trouve intéressant cet exemple de mélange entre deux mondes, celui des sportifs compétiteurs et des alpinistes, avec des éthiques/règles différentes. Parce que ça met soudain en relief dans la pratique alpi, l’absence de limitation morale ou éthique sur l’usage des drogues et médicaments. Pareil en rando, j’imagine.
Et peut-être pas seulement l’absence de limitation en alpi : il me semble que ça va jusqu’à une sorte de valorisation de l’usage des médocs, d’après les critiques/refus contre le principe « pas-de-médoc » qui pourrait s’appliquer ou être légitime pour certains alpinistes. A la lecture, j’ai l’impression que certains n’arrivent même pas à comprendre/imaginer que pour d’autres pratiquants, prendre de l’Ibuprofène n’est pas plus concevable que l’artif ou l’hélico. Ou bien cette valeur gêne, énerve.
Comme si en alpi se posait seulement la question de la réussite de l’ascension, sans considération pour l’intégrité physique ou le débat sur la santé. C’est assez surprenant, alors qu’il s’agit pour la majorité des pratiquants d’une pratique amateur/loisir. Et que ça s’appose au discours moderne et dominant des sports/loisirs comme moyens d’améliorer sa santé, et peut-être aussi des considérations harmonie/nature/bien-être.
J’essayais de comparer aux sport de combat, mais ça marche pas. Peut-être des valeurs identiques dans la doctrine militaire ?
le concept judéo-chrétien de trouver normal d’avoir mal, ça va bien 5 minutes. Si après une rando j’ai les genoux en vrac, je ne vais pas me priver de prendre un doliprane… Mélanger la prise de médicament (effet sur soi seul) et l’héliski (conséquences plus larges) me semble bien étrange.
« by fair means »
Donc marche ou crève ?
Je pense que pour la très grande majorité des alpinistes de petit à moyen niveau ou randonneurs, ces médocs ont principalement un but curatif.
Tu cites l’ibuprofène mais il n’a aucun rôle dopant, par contre c’est un antalgique voire un anti-inflammatoire, il soulagera donc une douleur et pourquoi pas la préviendra s’il y a déjà une pathologie préexistante, où est le problème ?
Posté en tant qu’invité par Panurge:
Soren, va donc faire du A5, voir simplement du A2 (cotation moderne) :lol: :lol:
On en reparlera après des valeurs de nos pratiques.
J’ai vaguement l’impression que tu n’as pas trop de culture de nos pratiques.
[quote=« Olivier-C., id: 1670149, post:187, topic:144603 »]
Il fait bien ce qu’il veut mais pourtant il t’explique:
On est toute l’année en contrôle, donc on ne fais pas separation du “competition” ou “activités” Donc en montagne on prends pas de medicaments non plus.
Tes propos ne sont donc pas en phase avec ceux de KJ, surtout que tu insistes: à l’échéance d’une compet il doit faire attention.
L’art de la pirouette est difficile ![/quote]
ca y est j’ai lu le post de KJ… qui est après le mien, donc je ne fais pas preuve de pirouette, j’avais pas lu.
Je ne vois pas ce que ca contredit, puisqu’il précise bien que s’il prend un medoc (en cas d’accident) il demandera au TAS une AUT.
donc, oui, il doit faire attention à l’échéance d’une compet…
j’ai cotoyé d’assez près des coureurs en cyclisme, et c’était un sacré casse tête pour ne serait ce que soigner un gros rhume… d’où le sens de mes questions. Car en montagne, en altitude, l’organisme étant très sollicité, on est plus souvent amené à prendre un medoc « interdit » (ne serait ce que pour des blessures, voire pour de la survie !) et je me demandais comment il gérait ça.
Mais apparemment, pas de soucis, il prend très peu de trucs voire quasi rien pour ses expés. Ben tant mieux…
La douleur est un signal du corps pour alerter du bobo. Dans la logique santé, faudrait arrêter et rentrer à la maison. Ok, je simplifie (par rapport aux nécessités de charge d’entrainement et mécanismes d’adaptation). Mais voilà : sauf accident (chute, pierre), souvent la blessure et douleur (articulaire, tendineuse…) provient simplement du dépassement des capacités physiques ; de l’entrainement insuffisant ou inadapté par rapport à l’objectif.
Par exemple, le randonneur qui fait 20km par mois et se lance pour les vacances sur un trek de 200km ; c’est possible de finir malgré le bobo (avec force mentale et médocs) mais c’est au-delà des capacités physiques, d’ailleurs on parle de « dépassement ». Alors y’aura plein de justifications pour l’usage de l’ibuprofène (à cause de ma tendinite!!) mais c’était l’objectif ambitieux (ego) et l’éthique d’ignorer le corps (continuer malgré douleur, avec médocs) qui conduisent à ça. Et beaucoup féliciteront celui qui a fini le 200km, même s’il est boiteux ensuite pendant 1 mois (ou la vie).
Je crois que l’ibuprofène, c’est exactement comme l’artif ou la bouteille d’oxygène : ça permet de dépasser ses limites et d’atteindre l’objectif. On peut en être fier, ou pas. Question de valeurs personnelles. Tout un discours peut être construit pour justifier chacune des valeurs. Mais ceux qui ne veulent pas d’ibuprofène/artif/oxygène s’entraineront en conséquence et choisiront des objectifs en conséquence, pour ne pas l’utiliser.
[quote=« Søren, id: 1670359, post:190, topic:144603 »][/quote]
Ma vision de la chose, qui n’engage qu’à moi:
et je te donne un peu de background d’abord: en cyclisme (de route of course) ou sur un terrain de football je vais à mort. Le but étant de t’écraser, physique et mentalement, histoire qu’au prochain match tu aies encore plus peur et ça augmente mes chances de te vaincre à nouveau.
En cyclisme par exemple, je vais t’attaquer dans le plus raide de la route, là où ça fait mal aux jambes, où le vent ne souffle pas et la chaleur fait que tes pneus se collent au goudron. Je vais me donner à 200% pour que tu crois que je vais très bien. Après je vais te laisser arriver pour redémarrer à nouveau dés que tu arrives et répéter l’opération à plusieurs reprises pour miner ta morale et que tu n’aies jamais plus envie de monter sur un vélo, et surtout pas envie de me rattraper.
Dans ce contexte il serait injuste qu’un des nous deux soit dopé.
En alpinisme par contre…
je me rends au temple.
J’entre dans le sanctuaire seul ou accompagné d’un(des) ami-e(s).
J’y entre humblement, en silence, admiratif, à l’écoute… et je laisse la nature m’imprégner, j’entre en communion avec le rocher, la lumière du ciel, le brouillard, les sommets immenses, le vent, la glace… j’y évolue en communion avec moi même, je me ressource, je me retrouve… et je ressors en communion avec mes frères, qui ont partagé ce moment avec moi.
Dans ce contexte, ni dieu ni maitre. Qu’est-ce qu’ils ont à dire l’AMA ou le COI de notre trip en montagne ?
Je t’en dirai plus, celui qui profane le temple pour le convertir en un stade, ou pire, en un marché, doit être condamné au feu éternel. Il devrait être obligé de se taper toutes les discussions de loups, patous et autres bestioles sur camptocamp, message après message, jusqu’à la fin de ses jours.
Posté en tant qu’invité par Panurge:
Soren, pratiques-tu L’alpinime et/ou l’escalade ? A lire tes propos sur l’artif (voir d’autres choses), j’ai l’impression que tu ne connais pas vraiment. Si c’est le cas, pourquoi en parler ?
et tu veux nous faire croire que tu ne te drogues pas ?
non, non…