Depuis le XIXe siècle. A l’époque, il y avait des mensuels de club de montagne de type YouClimb, avec l’inventaire et les récits des exploits, qui montraient que le concours de quéquette était bien présent chez certains, tout en l’encourageant via des récompenses médiatiques.
Kaizen, un an pour gravir l'everest, le film d'inoxtag
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https://www.youtube.com/watch?v=wrFsapf0Enk
Je ne l’ai pas vu et je ne sais pas si je le regarderai, je ne prends pas parti, mais le film du youtubeur sur l’Everest est là 
18 MILLIONS de vues en 2 jours, et c’est pas une vidéo très courte… je vais regarder aussi! Une chose est sure, il touche un public très large.
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Ca fera 18 000 001 vues
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C’est monté à 21 millions.
Il avait fait 8 millions avec le Mont Blanc et 31 millions pour sortir d’un bunker. Il est assurément un peu trop people pour le sérail et l’orthodoxie alpinistique bien sous tous les rapports mais ça intéresse du monde.
C’est assez marrant de lire toutes les personnes ayant besoin de se positionner vis à vis de ce truc. Il est indéniable qu’il a bien réussi son coup.
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Un avis intéressant
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Oui en fait tout à été dit par Damilano - ça démarche était largement plus sérieuse qu’une grande partie (majorité?) des participants du cirque des 8000m.
On a le droit de ne pas aimer mais la réaction extrême de certains forumeurs n’est pas justifié.
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Sur les réseaux sociaux, beaucoup de débats sur l’économie Népalaise, le statu des sherpas, ce que c’est qu’une ascension de l’Everest et sur les valeurs qui porte (ou devrait porter) la Montagne. Autant de sujets sur lesquels je peine a me faire un avis tranché après des années de passion pour la Montagne mais sur lesquels chacun semble être capable de se prononcer de manière catégorique après avoir vu une vidéo de 2h sur youtube. Drôle bien qu’attendu.
Rochette a publié son avis sur le sujet sur Instagram et je trouve que ça fait sens : en gros tant que ce sommet n’est interdit et rendu à sa « solitude et son sacré », c’est une posture que de rejetter l’ascension d’Inoxtag tout en se gargarisant des exploits de Messner ou d’autres. Je rejoins pas mal cet avis, le projet (d’inoxTag) ne me paraissant ni plus ni moins vertueux que les ascensions de la majorité d’entre nous.
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Belles images, gros moyens, j’aurais au moins appris qu’un drone ça peut voler très haut. Même si le phrasé me pique un peu les yeux, question de génération, je trouve son approche et sa démarche intéressantes, ça l’aura sûrement fait murir. Côté commercial, pas pire que d’autres plus connus dans le milieu (et encensés sur les forums). J’espère juste que les millions de visionneurs n’auront pas envie d’aller en montagne ( déjà qu’avec la mode du bivouac sur insta, ça commence a être compliqué et réglementé de partout…)
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D’un autre côté est ce qu’être « moins pire que le pire » rend sa démarche vertueuse? Au final il y est quand même allé et a participé à ces files d’attente…
Venant du photographe attitré des expéditions pendant longtemps, c’est également un peu schizo…
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Je pense que peu de monde ira du côté de l’Everest (au vu des prix exorbitant) mais un impact est probable dans les Alpes. Et si je ne suis pas contre l’arrivée de nouveau pratiquants je m’interroge sur la façon dont ils vont aborder l’alpinisme. Je met de côté leur but (dépassement de soi ou contemplation ou collection de sommet etc…) mais je m’intéresse plutôt a l’encadrement dont ils vont bénéficier ou pas. En effet dans le film une seule approche est mise en valeur, l’accompagnement par un guide. Aucune mention d’autres structures etc… Or un guide ça coûte cher et il me paraît pas impossible (et c’est un peu compréhensible au fond) que des gens choisissent d’y aller en autonomie et ce sans s’être formé pour le faire… (Après cela reste évidemment un ressenti et peut être n’est ce pas vrai)
Vertueuse? Non. Mais dans un monde où des entreprises envoient encore des cadres à l’autre bout du monde pour une conversation de 15 minutes qui aurait pu passer par téléphone je pense qu’il faut tout de même garder un peu de perspective.
Oui surtout que je le trouve pour le coup vraiment agressif. Son discours est d’ailleurs plus fondé sur des comparaisons choquantes que sur des arguments développés. Ça fait un peu réaction polémique a mon sens…
La tendance est déjà bien amorcée ( merci le trail…)
Un autre point qui me dérange c’est le fait qu’il a félicité sur ses réseaux Védrines et Liv/Zebulon pour leurs exploits au K2. Je ne suis évidemment pas contre le fait qu’il les félicite loin de là, ils le méritent, mais il faut quand même remarquer que ce sont des exploits himalayiste. Rien à propos de Billon et ses multiples drus, rien sur gabarrou au mont blanc… Et si il connaissait Zebulon de son ascension au mont blanc ce n’est a ma connaissance pas le cas avec Védrine. Ça me donne l’impression qu’il s’est enfermé dans l’himalayisme (ce que j’ai aussi ressenti un peu dans le film).
J’ai regardé le film sur Youtube, je suis désormais bien informé de la sortie d’un nouveau Transformer.
Le film est plutôt bien fait, on suit la progression très clairement avec de belles images.
Bon les images de synthèses ajoutées genre Manga-super héro étaient très dispensables.
Très impressionnant l’apport de l’oxygène : les gars se trainent au fond de la combe Ouest à 6500m et déroulent ensuite dés qu’ils sortent les bouteilles.
En tout cas c’est plus agréable que " Sophie Lavaud, dernier sommet" par exemple, dont je trouve les motivations très proches finalement.
Le coté « pas du serail » est excessif, dans la posture d’Inoxtag et dans les critiques, il ne faut pas être né à Chamonix pour être Alpiniste, il faut juste pratiquer et c’est très bien comme ça. Nombre de très grands alpinistes sont nés loin des sommets et dans des milieux sociaux pas vraiment privilégiés (l’accent Titi Parisien des Paragot Berardini trouve son équivalent avec l’accent banlieue actuel).
Bien sur il peut faire ça parce qu’il en a les moyens et se fait largement encadré mais il faudrait peut-être rappeler que le métier de Guide, très valorisé dans l’imaginaire Français, puis de Sherpa, est né de ça: emmener des gens fortunés en montagne. On a même appris ça à des millions d’enfants avec le livre Premier de Cordée, récit avec des relations sociales bien plus hiérarchisées et dissymétriques que celles présentées ici.
Le message positif c’est qu’il s’investit pour progresser physiquement et techniquement avant d’y aller et que c’est payant.
Évidement le coté pénible et prédominant, c’est la course à l’égo, puissant moteur de tout ces aspirants au toit du monde qui s’entassent sur la voie normale, dopés à l’oxygène, et dans le cas d’Inoxtag, la surmédiatisation et l’impudeur caractéristique de la génération « influenceur » qui vit du partage de ses émotions plus ou moins mises en scène.
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