C1 côté N et C3 qui est commun aux 2 routes classiques N et S:
K2, le dernier 8000 de l’hiver
Hé hé, c’est peut-être ça l’astuce !
1 heure pour monter les tentes (mais en restant au sec), et 3 ou 4 heures pour les igloos, qu’il n’y aura pas remonter au prochain passage mais avec le risque d’être bien mouillé…
C’est technique les igloos, c’est technique…
Ouais mais à Bilbao, ce n’est pas vraiment en montagne, non plus…
Tiens, encore une histoire d’igloos, et encore avec les chasseurs de lapins (décidément !).
Là, cette fois-là, point de longue montée à peau de phoque à ski, mais une « projection » directe par hélico en pleine nuit et dans le décors en Savoie !
Tu passes du confort tranquilou bien chauffé de la caserne à l’enfer de la haute-montagne, en 20 minutes chrono, attention ! Et là-bas, il fait -20°C!
Allez hop !
Les hélicos Puma, ça fait du bruit, ça pue le kéro, mais c’est très efficace !
Ça te balance plein de bons-hommes n’importe où dans la montagne…
Et là, ça ne rigole pas, car on est sur la frontière franco-italienne, et nos ennemis, et ben ce sont ces salops d’Italiens, ces lâches, ces pleutres, toujours prêts à nous envahir, en Savoie, nous a expliqué notre lieutenant…
Du coup on arrive sur la crête, fusil à l’épaule, juste sur la frontière, les hélicos se barrent, et là notre lieutenant nous ordonne de monter le camps, avec les igloos.
Pfff…
Putain, encore la galère ! Comme d’hab…
Pffff ! C’est la merde, la neige est de la poudre, et y’a pas un endroit plat…
Des igloos ? Pffff…
Et là, un petit malin a dit « Mais, mon lieutenant, puisqu’on a des tentes, pourquoi ne pas plutôt monter nos tent… »
Évidemment, il a été puni fermement et comme il se doit, et on a monté un sacré beau camp avec toutes nos tentes sans faire un seul igloo cette fois-ci…
Car à l’armée, on ne rigole pas, on est des pros !
Et les Italiens ne nous ont pas envahis cette fois-ci non plus, grâce à nous…
C’est des lâches, ces Italiens…
L’igloo n’est pas forcément le moyen le plus pertinent pour s’abriter. Il faut voir en fonction des circonstances, du lieu, du temps disponible etc. Sinon, comme autres abris pour passer la nuit, il y a le refuge, le gite, l’hôtel, la chambre d’hôte, le hall de gare, la bouche de métro… les moyens ne manquent pas.
Un bon accessoire possible serai une demis sphère gonflable , que l’on recouvre de neige puis on la tasse et ensuite il ne resterait plus qu’à dégonflé , ce qui évite de rampé pour récupérer les sac après les avoir utilisé pour la même fonction ? Et donc éviter d’être mouillé ?
Gonfler des m3 à 8000m, ce n’est pas une mince affaire. Mais le vent doit bien aider à pré gonfler.
Apparemment, Artem Braun est parti de Askole. Les basques partent un peu plus tard.
Gonflé des m³ en altitude ça change rien vu que la pression extérieur est aussi faible
Igloo recreusé pour 6 personnesvavec possibilité de se mettre debout, il faut compter 5h. Et c’est harassant. La solution idéale pour un bivouac tout confort, mais je n’ose imaginer l’effort a fournir a plus de 7000m…
Le mieux est de le positionner sur un terrain pas tout a fait horizontal pour avoir une entrée sous le niveau du plancher. L’air froid coule facilement au dehors et le couchage en hauteur est dans un air réchauffé. Trou d’aeration inutile. La porte suffit
ça tombe bien, il n’y a pas un m² de plat sur cette montagne (juste vers 7800m et au sommet)
Visiblement ils sont arrivés à Jullah (Jula, Jhola…) vers 3100 m où ils passent la nuit.
Oui, et je pense qu’Alex envisage cette éventualité seulement comme une des options possibles…
Et comme on connait bien les habitudes d’Alex pour assurer un max au niveau matos, il aura à sa disposition toutes les tentes nécessaires à sa disposition.
Ce n’est pas pour rien qu’il a tout un tas d’étiquettes cousues sur ses fringues…
C’est une idée… à creuser !
Çà progresse bien en tout cas vers le camp de base, y compris pour l’équipe d’Alex (qui est un peu en « retard » sur les Russes) sur les routes légèrement pourries du Pakistan…
Le 7 Janvier, Alex Twittait:
Sur la vidéo, on reconnait bien Alex avec sont Gilet Vert et plein d’étiquettes dessus, ainsi qu’un mec avec une petite guitare verte à la main, ce qui peut toujours servir dans de ce genre de cas…
L’équipe russe a atteint Paiju ce soir.
Celle d’Alex était à Askole hier soir et a donc dû atteindre Julah ce soir. Ils ont un jour de retard sur les russes.
En principe les russes devraient donc atteindre Urdukas demain à moins qu’ils choisissent de s’arrêter un peu avant à Robutze.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, tous ces camps sont situés ici :
https://www.camptocamp.org/routes/934430/fr/traversee-baltoro-gondogoro-la
En tout cas, avant même l’établissement du camp de base au K2 cet hiver, on peut dire que les 2 équipes sont suivies de très prés !
Super, ça promet de partager une belle aventure encore cette année !
L’équipe d’Alex est à Askole.
L’équipe russe a atteint le glacier et l’altitude de 3600 m.
Plus que 5000 jusqu’au K2
-3°C apparemment mais est-ce juste? (montre au poignet?)
Et bien ils ont choisi Robutze. Publication également de deux photos de l’équipe, on devine très peu de neige sur le glacier, 10 cm peut-être, et mains nues, donc il ne doit pas faire trop froid, le -3 était peut-être OK.Ca va évidemment se gâter rapidement dans les jours qui viennent en prenant de l’altitude.
Demain etape courte donc en principe jusqu’à Urdukas, à moins qu’ils poussent jusqu’à Gore mais pour le coup c’est long.
Pas trop compris où en est le basque… Un ou deux jours de retard sur les russes? S’il est parti d’Askole ce matin c’est deux.
On peut suivre la trace GPS d’Alex Txikon en temps réel ici :
Ils sont en route vers Paiju. Deux jours de retard donc,