Justice pour Walter Bonatti

Posté en tant qu’invité par oli_v_ier:

djé a écrit:

au freney mazeau et gallienni doivent estimer qu’il a
tiré le groupe vers « le haut », enfin vers le refuge…

Mazeau a affirmé que Bonatti lui a sauvé la vie lors de ce drame. Que demander de plus ?


oli_v_ier
http://www.randonner.leger.free.fr

Posté en tant qu’invité par patrice 38:

j’ai eu la chance de rencontrer Mazeau l’an dernier invité par le (brillant) club escalade de ma commune du nord Isère, autour du film « la mort suspendue »
c’est Olivier Paulin (pote de Mazeau au GHM et pdt de MW France…)qui a mené la discussion et à une question de la salle, PM a dit qu’il sortait encore en montagne avec Walter Bonatti !

Posté en tant qu’invité par Aubert:

Bonjour à tous,

Après une rapide recherche sur google à propos de Bonatti, je n’ai trouvé qu’une entreprise de travaux publics, et quelques articles sur le fameux alpiniste …
Si je me réfère à sa date de naissance, il a (aurait ?) 75 ans.

J’ai toujours lu avec beaucoup de plaisir les belles épopées humaines dans le milieu montagnard, j’ai donc savouré l’article de Pierre Baltardive du 29 janvier 2003. Je ne le dissèquerai pas car la polémique dont il est question ne m’interesse pas, mais de mémoire, j’ai relevé qu’il avait écrit par 2 fois « il est un peu lent »; cela relève quelque peu de l’arrogance et du manque de respect de nombre de commentateurs sportifs, qui sont légion de nos jours ! (sacrés médias …)

J’ai commencé un des ouvrages de Bonatti dont je ne me souviens plus du titre, mais qui ne devait pas être « A mes montagnes ».
A l’époque, j’étais en convalescence (fin 2002) suite à un accident de montagne, au centre de rééducation « Sancellemoz », face à la vallée de Chamonix, et à la superbe chaîne du Mont Blanc. Bref, c’est dire si j’avais le temps de lire … mais Bonatti, m’a paru tellement imbu de sa personne, tellement « moi d’abord », mais aussi un peu Caliméro (pourquoi ils sont tous contre moi, c’est trop injuste …), que j’ai préféré passer à autre chose ! Cela ne retire rien à ses exploits (que je ne connais que de loin par ailleurs), je trouve simplement que cette personne manque un peu d’humilité, c’est tout; mais bon, je ne connais pas réellement son histoire …

Peut-être que certains verront une contradidtion entre ces deux paragraphes, mais tant pis, j’assume complètement ce que j’ai dit !

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par karnivore:

je trouve exagere de dire que bonatti est imbu de lui-même.

voila en effet un alpiniste pour qui la recherche d’un sens à sa vie, la défense de certaines valeurs humaines, le refus du mensonge et de la contre vérité historique, ne sont pas accessoire.
Non bonatti ne fouille pas dans la « merde ». Il ne s’est exprimer uniquement parce que les commemorations de la victoire italienne ont ravivé chez lui des souvenirs douloureux.
C’est son integrité, l’amour de l’humanite qu’il l’on poussé à intervenir.
Ensuite, chacun se croit investi d’une part de vérité, pour faire le procès 50 ans après, d’un homme blessé et meurtri, non pas de n’avoir pas atteint le sommet comme j’ai pu le lire, mais de découvrir, que des hommes, pour parvenir à leur fin, reniaient les valeurs humanistes que défendaient bonnatti.
bonatti est un grand, un des plus grands à mon sens, parce que jamais, la « conquete de l’inutile » n’a pris le pas sur les valeurs qu’ils dééfendaient.

MERCI WALTER

Posté en tant qu’invité par Aubert:

Je ne l’ai pas jugé, enfin si, peut-être un peu …
Bref, je n’ai fait que donner mon opinion, elle n’engage que moi !

Posté en tant qu’invité par baghirati:

Bonatti, m’a paru tellement imbu de sa personne, tellement « moi d’abord », mais aussi un peu Caliméro (pourquoi ils sont tous contre moi, c’est trop injuste …), que j’ai préféré passer à autre chose ! Cela ne retire rien à ses exploits

pareil !

Posté en tant qu’invité par rico del bistrot:

Une p’tite poire, de préference !Connerissimo dela bistro a écrit:

Et aux Drus, il a enfoncé ses pitons tellement forts durant son
ascension solitaire que quelques années plus tard une partie
des Drus s’est effondrée…Hein, il ne s’en vente pas non plus
de celle là hein.
Ha quel salaud ce Bonatti…

Allez patron remets-nous une tournée pour la route !

Posté en tant qu’invité par ajdionisio:

Pour les milliers de montagnards qui, (comme moi) et, comme le dit la
merveilleuse chanson de Ferrat : « quittent un à un, leur pays, pour s’en aller
gagner leur vie, loin de la terre où ils sont nés…etc. » Bonatti n’a pas le
droit de cracher dans la soupe. La montagne lui a tout donné, une retraite à
35 ans, sur les hauteurs du lac de Côme dans un paradis , un Eden, la gloire
et l’argent… qu’aurait-il fait dans une usine à Bergame ou comme
"muratore"sur un chantier ? Pour les autres partir c’est mourir un peu,
c’est une blessure, une plaie ouverte, qui jamais ne se referme.

Pour les 220 000 Italiens , (comme mon père), qui ont été oubliés dans
l’hiver russe en 1942, pour qui Desio et De Gasperi avaient offert une
espèce de « vengeance »… plus que platonique ! Bonatti n’a pas le droit de se plaindre de son bivouac, pour plusieurs raisons. Il y était parfaitement entraîné pour ce
type d’imprévu, que connaît un jour ou l’autre : tout alpiniste, j’ai lu sur
Paris Match, lors de la première hivernale du Matterhorn, qu’il s’entraînait
aux bivouacs en dormant sur le balcon de sa villa en plein hiver, par
ailleurs ce bivouac qu’il le veuille ou non, c’est bien à 90 % à cause de
lui qu’il s’est passé ainsi, il a « temporisé » au camp N° 8, en montant, puis
s’est « arrangé » pour ne pas redescendre de la proximité du Camp N° 9, car il
savait bien que s’il perdait le contact avec la cordée de tête, il ne
verrait plus le sommet.
Maintenant je ne suis pas dupe non plus, sur ce qu’a dû lui promettre
Compagnoni pour lui faire porter les bouteilles d’oxygène… Je suppose
qu’il ne s’agissait pas seulement d’un acte d’altruisme. Bonatti
heureusement, n’a gardé aucune séquelle de ce bivouac, qu’il nous a raconté
sous tous les angles, on connaîtrait même grâce à lui, d’après un
journaliste Italien : la couleur des slips des deux protagonistes ! il
parait d’après Galotti, qu’à « l’ouverture » de la tente au camp N° 8, le 31
au
matin : « Bonatti était particulièrement frais ! »(sic) j’ignore si ce n’est
pas là, une perfidie de son collègue (?)
.

Pour les quarante millions d’Italiens; qui ont financé cette expédition au
K2 en 1954, pour "laver " ou au moins, plutôt, pour essayer de laver : les
humiliations de la guerre de quarante, (Dieu sait s’ils en ont eues ! Bonatti n’a pas le droit de salir une victoire italienne, en lavant son linge sale en public. Il pouvait le laver
en famille et s’il le voulait à coup de poings ou même de piolets, au soir
du 31 juillet 1954, il ne l’a pas fait… il a même partagé la fête… ce
qui relève de la science de l’abscons ! La messe est dite… Basta ! Il
avait encore moins le droit de s’allier pour cela avec les adversaires : un
Australien, des Français, des Anglais, etc.

Un grand champion doit savoir être chevaleresque. Savoir accepter la défaite fait partie aussi de son univers. Que serait notre vie, si
on vouait une rancune séculaire, sans fin, à tous nos voisins, aux Anglais
pour la guerre de cent ans, aux Allemands, etc.

Quant à vouloir réviser le récit de Desio, cela reste une absurdité.
Révise-t-on les chefs d’oeuvres de Victor Hugo, même quand on sait qu’ils ne
portent pas la vérité ? « Mon père, ce héros au regard si doux… » qu’il
disait Totor … Tu parles Charles ! demande aux insurgés Espagnols, qu’il
jetait du haut des tours de la cathédrale de Burgos, ce qu’ils en pensent de
sa « douceur » ?

Il n’entrait pas dans les prérogatives du CAI de le faire, avoir attendu la
mort, plus que centenaire de Desio, pour finir par le modifier, ça n’est pas
très élégant, c’est le moins que l’on puisse dire ! Zéro pointé ! d’autant
que le récit de Bonatti est aussi « lacunoso » que l’autre; il transpire par
trop d’amertumes pour pouvoir répondre de manière scientifique à toutes les
interrogations.

Sur ce, salut, libre à chacun d’interpréter l’histoire, à sa
manière… Personnellement comme exploits sportifs du 20 e Siècle, je préfère Jesse Owens gagnant à Berlin… sans en rajouter, Bikila gagnant le Marathon de Rome à pieds nus, Elford et Merzario sortant Lauda de la voiture en flamme au Nurburing. Monti cédant une pièce de son bob. et la victoire à un adversaire. partout où, derrière une carcasse de champion on découvre un coeur d’homme.

Posté en tant qu’invité par Ginette:

Tu confonds pas avec Demaison , le coup du bivouac sur le balcon . Sans les bouteilles d’oxigènes monter par Bonatti , la victoire au K2 aurait été serieusement compromis . Dailleurs la 1ere version officielle de la victoire Italienne c’était sans oxigène .

Posté en tant qu’invité par Didier:

Qu’est-ce que c’est que ces comparaisons à la con entre la montagne et la guerre?
Il n’y a que moi que cela choque ???
Depuis quand les alpinistes étrangers sont des « adversaires »?
Enfin, il fallait plus que l’ascension du K2 pour rendre leur honneur aux Italiens après la guerre (pareil pour les Français au passage).
Et puis arrêtez de relayer le terme « victoire » pour parler de la montagne: « victoire sur le K2 ». Quelle connerie prétentieuse! Une ascension est une victoire sur soi-même, pas sur la montagne.
Ce n’est pas parce qu’on entend cette expression à la télé qu’elle est fondée: je ne connais aucun veritable montagnard assez con pour l’employer.

Posté en tant qu’invité par thierry:

Merci pour m’avoir permis la lecture de l’article du monde
J’ai lu que tu cherches des partenaires pour l’escalade et la montagne
Nous sommes un groupe d’amis (garçons et filles)
Qui cherchons des partenaires toute l’année
Si le coeur tant dit
A+
Thierry

Posté en tant qu’invité par djé:

Didier a écrit:

Qu’est-ce que c’est que ces comparaisons à la con entre la
montagne et la guerre?
Il n’y a que moi que cela choque ???
Depuis quand les alpinistes étrangers sont des « adversaires »?

Je suis bien d’accord, au contraire la montagne a des vertues bien plus respectueuses et fédératrices… exemple de la cordée devies-gervasutti, qui a été dégoutée d’avoir eu à se séparer à cause de cette guerre qui n’était pas la leur.

Pour en revenir à Bonatti… je pense qu’il faut commencer par lire « A mes montagnes » avant de lire les livres sur le K2 et sa polémique, qu’il n’aurai jamais du avoir à écrire. SI on commence par lire ceux-la pour s’interesser au personnage, forcément qu’on le trouvera aigri, et peut-etre même imbu de soi-même.

Mais ce n’est pas ce Walter là qui m’interesse. Le walter montagnard, le walter alpiniste, c’est celui d’« A mes montagnes ». Si la misérable polémique sur le K2 50 ans après vous interesse, tan mieux.

Posté en tant qu’invité par Parole d’expert:

Et dans ce domaine, vous pouvez faire confiance à François… c’est un expert !!!

Posté en tant qu’invité par ajdionisio:

Salut Djé,

Dire que la montagne a des vertus fédératives, de fraternité etc. tout le
monde le voudrait bien, hélas ça n’est pas la réalité. Ceci est désolant,
mais ne concerne heureusement et seulement que l’alpinisme de haut niveau.

Il faut faire la différence entre le montagnard, qui est celui qui vit …
et meurt dans la montagne…(réécouter Ferrat…), l’alpiniste amateur ,
qui prend du plaisir le week-end en grimpant les montagnes, pour se changer
les idées du « boulot », et que je salue… l’alpiniste professionnel, qui gagne sa vie
en grimpant sur la montagne… en y accompagnant, en y « portant » parfois des touristes en mal d’aventures,
et qui n’est pas nécessairement un montagnard…
Souvent d’ailleurs il n’est pas natif des montagnes…

C’est de ce « milieu » dont « on cause », pour savoir si Bonatti a gagné ou pas…
Ce « milieu » est hélas aussi dur, que celui par
exemple de la Formule un, où des pilotes n’hésitent pas à fermer la porte
aux risques de leur vie et de celle des spectateurs, voire les duels
Prost:/Senna au Japon, Schumacher/Hill et Villeneuve, et même contre son
propre frère…

Au K2 , Lacedelli et Compagnoni ont aussi, d’après les dires de Bonatti,
fermé la porte de leur tente… ils l’avaient aussi fait sortir nu, de son
duvet, pour l’envoyer dans la neige… quelques jours auparavant, le" bleu"
s’est fait durement « chambrer, » voire étriller et c’est certes très, très
regrettable,.

Mais Bonatti a été payé pour cette mission « militaire » ou
« politique », elle comprenait des risques, il le savait. Il pouvait coucher
au chaud avec Bianca … ou Rosanna…
(pour faire une comparaison plus agréagle et satisfaire Didier),mais il aurait préféré dormir avec les
deux autres « bourrins… » qui n’en ont pas voulu… c’était son choix, il
doit donc en assumer les conséquences. De plus il a signé un contrat pour la
fermer, il doit le respecter, c’est ce qu’on lui reproche encore 50 ans plus
tard.

Par ailleurs quoi qu’il en soit, Lacedelli et Compagnoni n’ont pas volé leur victoire, il ouvrait la voie depuis le début de l’ascension,
si Bonatti a plus travaillé que les autres le 30 juillet 1954, c’est qu’il s’était « porté pâle » le 28,
en prenant un jour de « congé-maladie »…« Je regarde partir mes camarades comme un étranger… »(SIC)

Pour les lectures, je recommande : « La folle histoire du Cervin », ce
livre est édifiant, il reflète bien l’état d’esprit de ces hommes, qui ont
conquis les premiers, les plus hauts sommets du Monde, et qui n’étaient pas
loin s’en faut : des anges , côté convivialité ils étaient comme ceux du K2,
plus proches de l’ours que du Titi parisien.

Whymper le Londonnien, après avoir été le premier à mettre le pied au sommet du Cervin, n’a
plus, « pu voir en peinture » les hommes qui l’avaient aidé dans cette
entreprise, les Suisses de Zermatt, Taugwalder, père et fils, à qui il
reprochait d’avoir été à l’origine de la mort de 4 de ses équipiers dont un
« touriste », très maladroit. Les pauvres n’y étaient pourtant pour rien,
les cordes étaient alors en chanvre et n’étaient ni fabriquées ni testées
par Rivory et Joanny, ni Lafuma… Ils ont été accusés de les avoir coupées!
Les querelles « post-grimpettes », ne datent pas d’aujourd’hui. on passe sur
les noms d’oiseaux et les insultes, échangés.

Didier, à qui le vocable « adversaire » sonne mal aux oreilles, et qui semble
posséder un vocabulaire limité à la déclinaison du mot « con », y relèverait
des termes bien plus péjoratifs. Pour exemple, on lit à la page 49 :
Giordanno l’organisateur Italien de la première course au Matterhorn, dit
au « bersagliero » Carrel, qui venait de se faire "brûler " la politesse par
Whymper : « Il faut aller planter le drapeau à la cime ! il en va de la
crédibilité des nôtres et … de la Patrie, même si Whymper nous a devancés,
nous serons les premiers à vaincre le Cervin du côté italien !.. »'SIC) Ce qui
est énorme.

Quand on regarde les photos de la conquête du K2, et même d’autres… on est
frappé de l’homothétie avec la statue du David de Donatello, qui se trouve à
Florence. Ce jeune homme à la beauté féminine, posant le pied avec
satisfaction et même arrogance, sur la tête, qu’il vient de trancher du
géant Goliath. Les alpinistes se comportent un peu de cette manière : "
C’était dur mais j’ai fini par l’avoir mon « ennemi » !"

Bonatti était admirable par ses exploits, mais avec l’aide des médias, il
nous a « un peu abusés », (comme pour son bivouac…)
quand on voit ce que Catherine Destivelle a fait aux
mêmes endroits : un peu plus de 4 heures où il a mis 6 jours…Chapeau
Catherine, tu as prouvé à ces « machos » qu’il n’y avait pas besoin d’une
aiguille de phono et de deux grains de millet… pour être une sacrée
alpiniste, bravo aussi à Profit , Lafaille et d’autres qui ont remis, eux
aussi, à leur façon, les pendules à l’heure. Les records en montagne, comme
ailleurs, sont faits pour être battus. Pas de raison d’être amer !

Côté lectures, pour juger objectivement , il est impératif de lire les versions opposées.

Salut Djé

ajdionisio

Posté en tant qu’invité par Francois:

ajdionisio a écrit:

Bonatti était admirable par ses exploits, mais avec l’aide des
médias, il
nous a « un peu abusés », (comme pour son bivouac…)

Rassure-toi, il n’était pas le premier, ni le dernier d’ailleurs vu qu’ on a fait mieux depuis.

quand on voit ce que Catherine Destivelle a fait aux
mêmes endroits : un peu plus de 4 heures où il a mis 6
jours…Chapeau
Catherine, tu as prouvé à ces « machos » qu’il n’y avait pas
besoin d’une
aiguille de phono et de deux grains de millet… pour être une
sacrée
alpiniste, bravo aussi à Profit , Lafaille et d’autres qui ont
remis, eux
aussi, à leur façon, les pendules à l’heure. Les records en
montagne, comme
ailleurs, sont faits pour être battus. Pas de raison d’être
amer !

Alors là, permets moi de te dire que tu pousses le bouchon un peu loin. Comparer ce qu’à fait B. dans les années 50 avec ce qu’ont fait D. et les autres dans les années 90-2000, tu y vas un peu fort! Ce n’est ni le même contexte, ni le même matériel, ni le même environnement etc…
Et la face N des Droites? Cornuau et Davaille ont mis 5 jours en 55 alors que maintenant on la fait en qq heures (et en hiver, encore).
Il faut comparer ce qui est comparable.

Côté lectures, pour juger objectivement , il est impératif de
lire les versions opposées.

Salut Djé

ajdionisio

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Francois a écrit:

Alors là, permets moi de te dire que tu pousses le bouchon un
peu loin. Comparer ce qu’à fait B. dans les années 50 avec ce
qu’ont fait D. et les autres dans les années 90-2000, tu y vas
un peu fort! Ce n’est ni le même contexte, ni le même matériel,
ni le même environnement etc…
Et la face N des Droites? Cornuau et Davaille ont mis 5 jours
en 55 alors que maintenant on la fait en qq heures (et en
hiver, encore).
Il faut comparer ce qui est comparable.

Oui.

Et j’ajouterais qu’on ne peut pas non plus comparer une première et une répétition… Ca change tout quand on sait que ça passe, et qu’on sait où et comment ça passe.

Au Pilier Bonatti, Catherine Destivelle avait des chaussons et un entraînement dans le 8ème degré, pour le gravir en 4 heures. Elle a quand même mis 11 jours pour ouvrir une voie en artif aux Drus.

Au Cervin, dans la voie Bonatti, elle a mis 4 jours (contre 6 pour Bonatti), avec un matériel autrement plus performant.

CD a ainsi réalisé des exploits, mais qui n’enlèvent en rien à ceux de Bonatti.

Je conseille la lecture de "K2 la vérité " avec les ultimes ajouts.
C’est passionnant et rend totalement justice à Walter Bonatti.
Ajdionisio ne l’a sans doute pas lu …